Dans cette œuvre colossale (cinq tomes), publiée en 1862, le romancier prend la défense des opprimés, le parti des gens du peuple qui souffrent des mauvaises conditions de vie, notamment à Paris. Une fois de plus, il prend la plume pour dénoncer ces injustices et pour peindre la misère dont il a été témoin.
Tout le roman des Misérables est en effet construit sur l'enjeu de l'exception morale : un forçat repenti et converti au bien est une exception, certes, mais cette exception suffit à militer en faveur de l'abolition de toute damnation éternelle.
Préoccupé par l'adéquation entre la justice sociale et la dignité humaine, Victor Hugo a écrit en 1829 Le Dernier Jour d'un condamné, long monologue et réquisitoire contre la peine de mort.
Dans Les Misérables, Hugo dénonce la misère, le manque d'instruction, la prostitution représentée par Fantine, le travail forcé des enfants incarné par Cosette. Il combat la peine de mort depuis deux de ses premiers romans, Le dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), où la dimension sociale apparaît.
Dans son roman Les Misérables (tome III), Victor Hugo, introduit un gamin de Paris, Gavroche. Incarnation de la misère et de l'innocence, Gavroche est le reflet du gamin de Delacroix : enfant des rues, fragile et courageux, voleur et tendre, fréquentant les truands et les filles des rues mais candide et confiant.
Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »
Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression…
Parce que Les Misérables est plus qu'une belle histoire.
Les Misérables rempli ce rôle. Il nous parle d'Histoire ; de la bataille de Waterloo, de la naissance de l'argot dans la littérature, de l'émeute de 1832, de Paris – ses rues, ses égouts. Quelques fois, il se transforme même en essai.
Il est donc ramené au bagne de Toulon, cette fois écroué sous le numéro 9430. Deux mois plus tard, le 16 novembre 1823 , travaillant sur le vaisseau l'Orion en rade de Toulon et après avoir sauvé un matelot, Valjean tombe à la mer. Comme on ne retrouve pas son corps, on le croit mort et on ne le recherche plus.
Les Misérables, publiée pour la première fois en 1862, est l'œuvre la plus connue de l'écrivain français Victor Hugo. L'histoire se situe après la Révolution française et son dénouement a lieu lors des événements de l'insurrection de Paris de juin 1832.
Le Film Les Misérables sort mercredi 20 novembre 2019 en salles et raconte l'histoire d'une bavure policière dans une cité sensible, de Clichy-Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Toute l'histoire est inspirée de faits réels.
Notre personnage est un misérable car il connaît la pauvreté, la misère, l'injustice sociale et qu'il a cédé à la malhonnêteté. Il passa une partie de sa vie au bagne. Mais il n'est pas resté misérable car ensuite il devint M. Madeleine, maire de la ville de Montfermeil.
Javert vient l'arrêter alors qu'il se trouve auprès de Fantine alitée et elle meurt de saisissement sans avoir revu sa fille. Devant le lit où Fantine expire en février 1823, Jean Valjean fait la promesse à la morte de s'occuper de Cosette.
Le héros des Misérables, c'est Jean VALJEAN, un ancien forçat qui a passé dix-neuf ans au bagne pour avoir volé un pain. Il ne connaît plus que la haine jusqu'au jour où la générosité d'un évêque le transforme. Pour changer de vie, VALJEAN change d'identité et devient peu à peu un industriel, riche et généreux, M.
Biographie du personnage
De son vrai nom Euphrasie, Cosette est la fille naturelle que Fantine eut après sa romance en 1815 avec Félix Tholomyès, « l'antique étudiant vieux ; il était riche.
Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa.
Marius Pontmercy est un personnage du roman Les Misérables de Victor Hugo. Il tombe amoureux de Cosette et la marie à la fin du roman. Il est l'un des rares personnages qui survivent à la fin de l'histoire.
Le narrateur jongle entre le point de vue omniscient et des points de vue internes pour amener le lecteur là où il le désire. Il ne lui dévoile que ce qu'il veut pour créer des effets différents.
Dans les salles du premier étage, quatre problématiques du roman sont successivement abordées : la rédemption, la misère, l'amour et l'Histoire. Chacune d'entre elles est déclinée à travers les personnages principaux du roman, à des moments particuliers de leur histoire.
Le roman engagé
Ils essaient de manifester l'intérêt de leur activité, considérée par beaucoup comme un loisir superficiel. Ainsi, Victor Hugo, dans la préface des Misérables, datée du 1er janvier 1862, défend son roman : « [ ... ] des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles».
V. Hugo défend la thèse contraire, c'est-à-dire qu'il réfute la peine de mort. La première phase est l'antithèse (Celle opposé à celle de l'auteur). convaincante, les auteurs sont amenés à développer des arguments (C'est une démonstration qui a pour finalité de faire partager la thèse au lecteur).
A l'avant-garde de la défense des droits de l'enfant et de la femme, il s'engage activement en faveur de l'instruction gratuite et obligatoire pour tous, de la liberté d'expression, pour l'abolition de la peine de mort et, aux côtés de son ami Victor Schoelcher, pour celle de l'esclavage.
Victor Hugo, aussi bien dans sa carrière politique que dans ses écrits littéraires, est un fervent défenseur des valeurs républicaines, de l'égalité et surtout de la liberté. Dans ses romans il prend le parti de l'opprimé, du faible, celui que la société rejette ou a oublié.