Le Danemark détient le record en la matière avec 29,1 % de son PIB ; l'Allemagne devance la France d'un point à peine avec 10,3 % de son PIB et les Etats-Unis affichent un taux de 10,8 %.
Parmi les pays au montant d'impôts payés le plus élevé, on retrouve notamment la France, la Belgique, le Danemark ou encore l'Italie. À titre indicatif, en 2019, les impôts représentaient près de 47 % du PIB français !
En Bulgarie, la fiscalité est des plus simple : Vous payerez 10% d'impôts un point c'est tout. L'impôt sur le revenu n'est en effet que de 10% et couvre tout type de revenus, sauf les dividendes qui sont taxés à seulement 5%.
Pays les moins taxés en Europe : Impôt sur le revenu des personnes physiques. 1/ La Bulgarie : avec sa Flat tax à 10% sur les revenus des particuliers, c'est officiellement le taux d'imposition le plus bas de l'UE. 2/ La Roumanie : depuis 2018, elle a également appliqué une Flat Tax à 10% (précédemment 16%).
Pour atteindre ce résultat, Maurice Lauré, l'inventeur de la T.V.A., eut une idée géniale. On aurait pu prélever la totalité de l'impôt lors de la consommation finale, en pratique la vente au détail.
Record des cotisations sociales.
Ce qui pousse la France en tête en termes de fiscalité, ce sont en réalité les cotisations sociales. Elles représentent 18,8%, ce qui est un record absolu. À quoi servent ces cotisations ? À payer l'assurance-chômage, l'assurance-maladie ou encore les retraites.
En 2021 déjà, le scandale des Pandora Papers en 2021, avait alerté sur le rôle actif des États américains dans la fraude fiscale. Mais aujourd'hui les Etats-Unis s'imposent explicitement comme le plus grand paradis fiscal au monde. Depuis 2020, l'opacité financière du pays aurait augmenté de plus de 30%.
L'une des caractéristiques de la Principauté est justement la douceur et la souplesse de sa fiscalité pour les personnes physiques. On doit cette exonération totale d'imposition au Prince Charles III, qui la rendit officielle par une ordonnance en 1869.
taux normal : 20 % taux intermédiaire : 10 % taux réduit (inchangé) : 5,5 % taux particulier (inchangé) : 2,1 %
L'observatoire des Inégalités a publié ce mois-ci son rapport sur les riches en France qui établit le seuil de richesse à 3.673 euros net par mois après les impôts pour une personne seule.
En 2021, la France recensait 13 paradis fiscaux : les Îles Vierges britanniques, Anguilla, le Panama, les Seychelles, Vanuatu, Dominique, Fidji, Guam, les Îles Vierges américaines, Palaos, les Samoa américaines, Samoa, Trinité et Tobago (arrêté du 26 février 2021).
Plusieurs organisations internationales, dont l'ONG Oxfam et un collectif de millionnaires philanthropes, proposent l'imposition d'une taxe sur les personnes les plus riches de la planète qui permettrait de sortir des milliards d'autres de la pauvreté et de vacciner la planète contre le Covid-19.
Les entreprises multinationales de tous secteurs, les banques internationales, les fonds d'investissements sont les premiers clients des paradis fiscaux : 50% du commerce mondial transite aujourd'hui par les paradis fiscaux.
Les États-Unis conservent encore cet héritage historique puisque environ la moitié des entreprises américaines côtées en Bourse ont leur siège social dans le Delaware. Ces États américains ont ainsi bâti le premier pilier des paradis fiscaux, la possibilité d'attirer des entreprises uniquement pour des motifs fiscaux.
Exonération des charges fiscales; Des remises très importantes sur les impôts; Les réglementations sur l'emploi sous très souples avec peu voire pas de restrictions concernant les permis de travail; Les règlementations sociales, les règlementations environnementales sont avantageuses pour les entreprises.
La France conserve depuis une décennie déjà la première place en matière d'impôt sur le capital avec 44,4 % (40 % en 2000 et 39,7 % en 2010). D'autres pays sont au dessus de la moyenne : Royaume-Uni avec (34,9 %), Italie (33,6 %), Portugal (31,6 %), Belgique (30,3 %). L'Allemagne se place loin derrière avec 22 %.
La pression fiscale la plus basse est évaluée à 20 % contre 43 % pour la plus haute. Bon à savoir : le taux moyen d'imposition en Suisse est de 40 % comme dans la plupart de ses pays voisins.
C'est le 7 février 1907 que Caillaux, à nouveau ministre des Finances du gouvernement Clemenceau, dépose sur le bureau de la Chambre des députés un projet de loi tendant à créer des impôts sur différentes catégories de revenus – les cédules : traitements, pensions, valeurs, revenus agricoles, industriels et commerciaux ...
[1] Contacté, le ministère de l'Economie nous précise que «les 15 centimes par litre de la ristourne carburant sont imputés sur le programme 345 “Service public de l'énergie”, géré par la direction générale de l'énergie et du climat (ministère de la Transition écologique).
Le pouvoir d'imposer est une compétence exclusive de l'autorité souveraine dans l'État. Si le Gouvernement peut souhaiter la création d'un impôt, c'est le législateur (en France, le Parlement), représentant le peuple souverain, qui vote et décide des impôts.
Tout cet argent récolté va permettre d'alimenter les caisses de l'État pour financer les services publics et la protection sociale : enseignement, sécurité, justice, solidarité, transports, culture, sports…