Neuf États ont recyclé plus de la moitié des déchets d'emballages plastiques générés, avec en tête la Lituanie (70 %) et Tchéquie (61 %). La France arrive en fin de tableau des pays qui recyclent le plus ses déchets d'emballages plastiques avec seulement 27 % de recyclage, juste devant Malte (11 % données 2018).
La Lituanie, la Bulgarie et la République tchèque en tête
A l'inverse, Malte (11,1 %) se trouve à la dernière place du classement. Ce chiffre concorde avec celui de son taux de recyclage des emballages tous types confondus, qui est également le plus faible de l'UE.
L'Afrique, qui réceptionne déjà des produits toxiques au rebut venus d'ailleurs, deviendra-t-elle en plus « la poubelle du monde » des déchets plastiques ? A l'assemblée de l'ONU pour l'environnement qui s'ouvre lundi 28 février à Nairobi, les pays du continent tenteront de s'unir pour l'éviter.
Le P.E.T, le plastique polyester le plus recyclé au monde.
Les Vendéens recyclent plus que les Franciliens
Les Vendéens ont recyclé 53,55% de leurs déchets en 2013. Il s'agit du meilleur taux parmi les départements français, largement au-delà de la moyenne nationale (34,93%).
Les États possédant les taux de recyclage les plus élevés du monde sont Singapour, la Corée du Sud, la Slovénie, l'Allemagne, et la Belgique. Les pays ayant les plus faibles taux de recyclage des déchets sont – entre autres – l'Uruguay, la Macédoine du Nord, Madagascar, le Cap-Vert, et l'Azerbaïdjan.
Le plastique numéro 6 : recyclable, mais non recyclé
Ce plastique, très léger, est souvent constitué de beaucoup d'air.
Jean Tournier la Ravoire, directeur d'une verrerie à Reims, a été le premier à avoir l'idée, en 1976, d'étendre le recyclage, qui s'est toujours fait en usine, au verre ménager. Le Français est un véritable précurseur !
Seuls 9 % de ces déchets ont été recyclés. L'immense majorité, soit 79 %, est en train de s'amonceler sur les sites d'enfouissement des déchets ou se répand dans la nature sous forme de détritus. À un certain moment, la plupart d'entre eux finiront inéluctablement dans nos océans, sorte de dernier récipient.
Les ordures ménagères sont triées à la maison et déposées dans le bac d'ordures ménagères. Elles sont ensuite acheminées dans un centre de valorisation énergétique pour être incinérées. La vapeur produite sert à chauffer les immeubles raccordés aux réseaux de chaleur urbains.
La production de déchets
En 2017, chaque Européen produisait en moyenne 486 kg d'ordures ménagères. La Roumanie est le pays de l'UE qui produit le moins de déchets pas habitant (272 kg), contrairement au Danemark qui est le plus gros producteur (781 kg par habitant).
On peut les déposer dans des bornes de collecte à condition qu'ils ne soient ni mouillés, ni souillés. Ils peuvent en revanche être troués. Dans les conteneurs du Relais, par exemple, il faut déposer ses vêtements dans des sacs de 50 litres maximum (vêtements, linge de maison, petite maroquinerie, chaussures).
Le continent, qui réceptionne déjà des produits toxiques au rebut venus d'ailleurs, deviendra-t-il en plus «la poubelle du monde» des déchets plastiques ? A l'Assemblée de l'ONU pour l'environnement qui s'ouvre lundi 28 février à Nairobi, les pays du continent tenteront de s'unir pour l'éviter.
Le marché des déchets est pourtant très lucratif : en 2017, il représentait quatre milliards d'euros. La même année, la France exportait par exemple 14 millions de tonnes de déchets principalement vers des pays voisins (Espagne, Belgique, etc) mais aussi vers la Chine.
En valeur absolue, c'est la Chine qui produit le plus de déchets municipaux parmi tous les pays figurant dans la base de données de la Banque mondiale, avec 395 millions de tonnes par an, suivie par les États-Unis (265 millions de tonnes).
Journaux, magazines, publicités, prospectus, dépliants, catalogues, annuaires, cahiers, bloc-notes, feuilles, enveloppes, et même livres si vraiment personne n'en veut ! Papiers alimentaires, serviettes et mouchoirs en papier, essuie-tout. Les revues et les bulletins sous blister ne se recyclent pas tels quels.
Vous croyez que votre tube de dentifrice est en plastique ? S'il n'y a pas de petit triangle (Moebius) avec un chiffre 1-2-3-4-5 ou 7 dans le milieu, il est alors impossible d'identifier le type de plastique. La réponse est donc non, le tube de dentifrice ne va pas au bac de recyclage.
Les sacs plastiques, les films plastiques qui enveloppent revues, emballages ou bouteilles d'eau, les pots de yaourts ou de crème ou encore les barquettes ne sont pas recyclable. Ils sont en effet trop léger et ne contiennent pas suffisamment de matière et le recyclage n'est ainsi pas rentable.
Il existe trois formes de recyclage : chimique : produire une réaction chimique pour, par exemple, séparer les composants ; mécanique : utiliser une machine pour transformer les déchets (broyer, par exemple) ; organique : produire un engrais ou un carburant.
Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), la France a généré, en 2016, 4,6 tonnes de déchets par habitant. Ces derniers sont collectés et triés : 29% sont éliminés (incinérés ou enfouis par exemple), 6% sont utilisés pour produire de l'énergie, et 65% recyclés.
La Société nouvelle d'affinage des métaux (SNAM), leader européen du recyclage des métaux des batteries usagées, investit 20 millions d'euros en 2022 dans une usine d'accumulateurs fabriqués avec les composants des batteries usées à Decazeville (Aveyron).
Des enveloppes de briques de fromage, des sacs de chips, des barquettes en styromousse, ce sont tous des items non-recyclables.
Et même si la couverture est en papier glacé, elle se recycle !
Presque tous les contenants et emballages de plastique identifiés par les numéros 1, 2, 3, 4, 5 et 7 peuvent être déposés dans le bac de récupération. La plupart des municipalités acceptent également les sacs et pellicules.