Depuis l'imposition des revenus de l'année 2001, les contribuables peuvent bénéficier de plein droit du régime micro-foncier, lorsque le montant du revenu brut foncier total annuel n'excède pas la limite de 15 000 €.
Moins de 15 000 € Vos revenus locatifs sont soumis à l'impôt sur le revenu. Vous devez les déclarer. Vous serez automatiquement soumis au régime micro-foncier.
Le choix du micro-foncier comme régime d'imposition vous facilite fortement votre déclaration d'impôt fonciers. Vous n'avez qu'à spécifier le montant de vos loyers bruts et l'administration fiscale applique automatiquement un abattement de 30 % pour calculer le montant de vos revenus locatifs imposables.
Il existe heureusement une règle simple : si les charges déductibles dépassent 30 % des loyers perçus, le régime réel permet de payer moins d'impôts. Dans le cas contraire, il faut opter pour le régime micro-foncier.
La déclaration de revenus fonciers au régime micro-foncier s'effectue sans formalité particulière. L'investisseur doit seulement renseigner le montant de ses recettes locatives brutes perçues au moment d'effectuer sa déclaration en ligne ou de remplir le formulaire n° 2042 de déclaration de revenus.
Vous pouvez déduire de vos revenus fonciers les charges suivantes : les frais de gestion et d'administration du bien (rémunération d'un concierge ou frais d'une agence immobilière ou d'un syndic de copropriété par exemple) les impôts liés au logement et non récupérables auprès du locataire telle que la taxe foncière.
Le principal avantage du régime micro foncier est de bénéficier d'un abattement de 30%. Cela signifie que vous ne payerez des impôts que sur 70% des loyers que percevez. De plus, le régime micro foncier vous permet de faire une déclaration simplifiée en renseignant seulement le montant de vos loyers perçus.
Les revenus issus de la mise en location d'un logement nu sont imposables au barème progressif de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des "revenus fonciers». Ils sont également soumis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2%.
2. 70 % des revenus locatifs pris en compte. Les revenus locatifs concernent les loyers effectifs que vous touchez déjà et les revenus attendus lors d'un investissement locatif. Dans les deux cas, ces revenus sont pondérés par 0,7, c'est-à-dire que la banque ne va comptabiliser que 70 % du total de vos revenus fonciers ...
Cas où le choix entre micro-foncier et régime réel est possible. Il n'existe qu'un seul cas où le choix est possible : lorsque le montant annuel des loyers est inférieur ou égal à 15 000 €.
Exemple micro-foncier :
Les loyers imposés sont donc de 7 000 €. On suppose que sa tranche d'imposition est de 11%. Il va payer les prélèvements sociaux : 7000 * 17.2% = 1 204 €. Il paiera aussi l'impôt sur le revenu : 7 000 * 11% = 770€.
Dans quel cas je peux choisir micro-foncier ou régime réel ? Le micro-foncier peut être choisi par un investisseur dont les revenus fonciers annuels sont inférieurs à 15 000 €. Au-delà de ce seuil, c'est le régime réel qui s'applique automatiquement sans que l'investisseur ne puisse bénéficier de l'abattement de 30 %.
Les propriétaires qui peuvent bénéficier du régime micro-foncier sont ceux : dont le revenu brut foncier annuel est inférieur ou égal à 15 000 €, qui n'ont pas opté pour le régime réel d'imposition, et qui ne sont pas visés par un cas d'exclusion du champ d'application du régime (voir ci-dessous).
Il existe deux régimes d'imposition des revenus fonciers : le régime micro-foncier et le régime réel d'imposition. Ces revenus sont par ailleurs soumis aux cotisations sociales, et, dans certains cas, à la contribution sur les revenus locatifs.
Quelle différence entre micro-foncier et micro-BIC ? Ce sont deux régimes d'imposition différents. Le régime micro-BIC concerne les bénéfices industriels et commerciaux tandis que le régime micro-foncier concerne, comme son nom l'indique, les revenus fonciers.
Pour calculer votre capacité d'emprunt, les revenus locatifs sont pris en compte à 70%. En reconnaissant 70% du montant de vos revenus locatifs, la banque se “protège” : les 30% restants couvrent les charges et risques liés à votre investissement (loyer impayé, logement vacant, etc.)
On appelle revenus fonciers (ou revenus locatifs) les recettes qu'un particulier retire de la mise en location d'un bien immobilier. Lorsqu'on entend "revenus fonciers" on pense de suite aux loyers payés par un locataire à son et ou ses bailleurs (pour les biens gérés en indivision).
Vous ne pouvez pas déclarer un de vos biens selon le régime micro foncier et l'autre selon le régime réel. Ils sont exclusifs l'un de l'autre : c'est-à-dire qu'un seul de ces régimes s'applique pour l'ensemble de vos revenus fonciers.
Qu'est-ce que le régime micro-foncier ? Le régime micro foncier désigne un régime d'imposition qui s'applique automatiquement, sauf option contraire, pour les contribuables dont le montant brut des revenus fonciers ne dépasse pas 15 000 euros au titre de l'année d'imposition.
Dans le cadre du régime micro foncier, vous ne devez pas remplir le formulaire 2044 pour déclarer vos revenus fonciers. Il suffit de remplir la case 4BE de votre formulaire de déclaration de revenus n°2042, ainsi que la case 4BK si nécessaire.
Obligations déclaratives du régime micro foncier et détermination du revenu imposable. Le montant du revenu brut doit être porté dans la case 4BE de la déclaration de revenus n° 2042. Vous n'avez pas de déclaration annexe de revenus fonciers à remplir (déclaration n°2044).
La taxe foncière est déductible des revenus locatifs
Si la taxe foncière et les taxes qui lui sont annexes sont déductibles des revenus, ce n'est pas le cas pour les taxes immobilières locatives, soit celles qui incombent aux personnes qui sont locataires d'un bien et non propriétaires.
Depuis l'imposition des revenus de l'année 2001, les contribuables peuvent bénéficier de plein droit du régime micro-foncier, lorsque le montant du revenu brut foncier total annuel n'excède pas la limite de 15 000 €.
Dans le cadre du régime forfaitaire, les frais et charges engagés sont réputés représentés par un abattement forfaitaire de 30 % appliqué sur les loyers. Ce régime peut s'appliquer dès lors que les revenus fonciers ne dépassent pas 15.000 €/an.