Diamètre : environ 5,40 m ; Poids : environ 750 tonnes au moment du décollage, soit un dixième de la Tour Eiffel ; Carburant : Propulseurs d'appoint (EAP) : 480 tonnes de poudre (propergol solide), répartis dans les deux étages d'accélération à poudre mis en place dans le bâtiment d'intégration lanceur.
Ariane 5 est le plus puissant lanceur jamais développé en Europe. D'une hauteur totale de 50,5 mètres, sa masse totale atteint 750 tonnes au décollage, dont près de 620 tonnes sont en fait des carburants stockés à bord sous forme solide ou liquide.
Fin 1961, la configuration du lanceur super lourd (C-5, futur Saturn V) est figée : le premier étage est propulsé par cinq F-1, le deuxième étage par cinq J-2 et le troisième par un J-2. L'énorme lanceur peut placer 114 tonnes en orbite basse et envoyer 43 tonnes vers la Lune.
Sa masse au départ est de 24,6 tonnes ; sa longueur de 23,5 mètres.
Elle est énorme! À savoir 11,2 km/s (kilomètres par seconde), soit plus de 40 000 km/h.
La vitesse maximale d'une fusée aujourd'hui
Jusqu'alors, l'objet spatial le plus rapide du monde est la sonde Parker, embarquée par la fusée Delta IV Heavy en 2018. La sonde solaire Parker a ainsi atteint une vitesse proche des 600 000 km/h.
Parce qu'avec un seul étage, une fusée ne peut lutter contre l'attraction terrestre. En larguant un à un ses étages, elle s'allège à chaque fois et peut ainsi aller de plus en plus vite ! C'est si difficile de quitter la Terre ? Oui.
« Un lancement de fusée pour quatre personnes représente entre 200 à 300 tonnes de CO2. Dans ce cas de figure, chaque passager dépense en moyenne 4,5 tonnes de CO2 au cours d'un seul vol ».
Les principaux propergols utilisés dans les fusées et les satellites sont l'hydrazine, qui est le carburant, et le peroxyde d'azote, la substance qui provoque la combustion. Ces substances sont performantes dans les propulseurs, mais elles présentent cependant des inconvénients.
En 1893, le Russe Konstantin Tsiolkovski imagine le fonctionnement de la fusée spatiale : son mode de propulsion, son carburant et le fait qu'elle doit compter plusieurs étages. En 1926, l'Américain Robert Goddard lance une fusée qui s'élève à 12 m de hauteur, à la vitesse de 96 km/h.
Il est capable de placer 103 tonnes en LEO. SpaceX développe à partir de 2017 le Starship, le lanceur super-lourd qui deviendra, lors de son premier vol, la fusée la plus grande, la plus puissante et la première entièrement réutilisable. Le Starship est basé sur des travaux plus anciens de SpaceX.
Avec 96,5% de taux de réussite de ses lancements, la fusée Ariane 5 est la plus fiable au monde et après 22 ans de service, elle va effectuer mardi soir son 100ème lancement depuis la base de Kourou, en Guyane.
Pour fonctionner au-delà de l'atmosphère, où il n'y a pas d'air, une fusée emporte à la fois son carburant et son comburant, appelés ergols. Les ergols sont stockés dans des réservoirs séparés. La combustion des ergols dans le moteur éjecte des gaz et propulse la fusée par réaction.
Pour la propulsion des moteurs de son premier et de son deuxième étage, la fusée europénne Ariane, comme de nombreux autres lanceurs dans le monde, brûle un mélange d'hydrazine (UH-25) et de peroxyde d'azote (N2O4) (1).
L'ESA, la NASA et Arianespace ont défini conjointement le samedi 18 décembre 2021 comme date prévue de lancement d'Ariane 5 VA256. Pour son troisième lancement en 2021, Ariane 5 décollera pour placer en orbite le télescope spatial James Webb depuis le Centre Spatial Guyanais.
Visibles à 25 km à la ronde, Ariane 1 (utilisée entre 1979 et 1986) mesure 48 mètres de haut, et Ariane 5 (en service depuis 1996) atteint 54 mètres.
Environ 155 tonnes de kérosène liquide refroidi sont consommées lors d'un lancement, ainsi que 362 tonnes d'oxygène liquide. C'est beaucoup de carburant qui se trouve juste sous nos deux astronautes.
Le refroidissement du moteur peut se faire de trois manières : soit par circulation d'un ergol (généralement le carburant) autour du moteur (premiers modèles), soit par pulvérisation interne du comburant sur la paroi (moteurs de dimensions réduites), soit en utilisant ces deux possibilités (moteurs principaux).
Les fusées utilisent un carburant qui n'est ni de l'essence, ni du diesel, ni même du kérosène employé dans les avions ! Le carburant des fusées doit être beaucoup plus efficace. Le plus utilisé est l'hydrogène : de grands réservoirs d'hydrogène et d'oxygène sont placées sous les fusées ou les navettes spatiales.
Les débris spatiaux situés sur une orbite inférieure à 400 kilomètres sont éliminés au bout d'une vingtaine d'années car leur altitude diminue en raison de la perte de vitesse due aux frottements dans l'atmosphère résiduelle. Ils finissent par brûler dans l'atmosphère terrestre lors de leur rentrée atmosphérique.
Diamètre : environ 5,40 m ; Poids : environ 750 tonnes au moment du décollage, soit un dixième de la Tour Eiffel ; Carburant : Propulseurs d'appoint (EAP) : 480 tonnes de poudre (propergol solide), répartis dans les deux étages d'accélération à poudre mis en place dans le bâtiment d'intégration lanceur.
En cause : le kérosène, un mélange d'hydrocarbures issu du raffinage du pétrole, servant à alimenter les turboréacteurs et les turbopropulseurs des avions. En fonction des différentes phases d'un vol, l'avion va brûler plus ou moins de kérosène.
Son rôle est donc de donner une vitesse suffisante au satellite pour qu'il reste en orbite autour de la Terre et "tombe" ainsi en permanence autour d'elle, attiré par sa gravité. [...]
L'une des principales raisons pour lesquelles les avions ne peuvent pas voler dans l'espace est qu'il n'y a pas d'air. Selon la NASA, les grands avions commerciaux ne peuvent généralement pas voler à plus de 7,5 miles (11.27 km). À cette altitude, l'air n'est pas assez dense pour supporter un gros avion.
Un record à 253 000 km/h
Le défi est immense quand on sait que le véhicule le plus rapide jamais conçu à ce jour est la sonde d'exploration du système solaire Helios 2, qui a atteint la vitesse record de 253 000 km/h…