Le narrateur paraît adopter un point de vue (ou une focalisation) externe par rapport à l'histoire racontée : les événements et les personnages sont vus de l'extérieur et présentés de façon apparemment neutre et objective.
Voltaire montre le chemin intellectuel de Candide, qui est celui d'une désillusion : l'optimisme, dit Candide, c'est la manie de dire que les choses sont bien quand on est en enfer. En effet, Candide apprend que la quantité de bien est bien inférieure à celle du mal.
Par la morale de ce conte, le philosophe des Lumières nous enseigne que dans un monde imparfait, capricieux et livré au hasard, l'homme doit se libérer en prenant son destin en main, sans nier les injustices ou chercher son salut dans la religion.
Voltaire décrit le monde de son époque à travers tous les voyages que le protagoniste effectue pour arriver à un résultat qui lui donne un raisonnement basé sur le fait qu'il n'y a pas de "causes sans effets" dans ce monde. Ce qui a attirer notre attention et nous a poussé à traiter ce sujet.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Le schéma narratif correspond à l'ensemble des étapes qui structurent une séquence narrative ou un texte narratif. Ainsi, il permet d'analyser un récit ou de l'organiser.
Candide est donc un exemple typique du genre littéraire qu'est le conte philosophique.
un élément perturbateur : Candide est surpris en train d'embrasser Cunégonde et doit s'exiler. des péripéties : tous les événements connus par Candide à travers le monde et qui contribuent à faire évoluer sa vision.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
Candide, un jeune homme dont la naissance est suspecte, sans richesse, est l'élève du philosophe Pangloss, indéfectible optimiste croyant en la perfection du monde. Candide tombe amoureux de Cunégonde, la fille du baron, provoquant son éviction du Château. Chapitre 2. Candide est forcé de rejoindre l'armée bulgare.
Même si le monde décrit par Voltaire est violent et cruel, le style employé reste drôle et léger, ce qui fait de ce tableau d'une époque qui se finit un conte philosophique et humoristique.
". Voltaire nous décrit Candide comme un personnage peu crédible et très crédule. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss, le précepteur du château. Il ne pense jamais par lui-même, cherche toujours conseil auprès de quelqu'un d'autre que lui et est très dépendant de Pangloss.
Enfin, le comique de caractère est très présent puisque les personnages conçus par Voltaire sont hors normes : Lorsque Candide se fait duper à Paris à cause de sa niaiserie... Lorsque l'Ingénu tente de quérir le roi afin de pouvoir épouser Mademoiselle de Saint-Yves.
Pour Martin quelque soit l'endroit où il est tout est au plus mal, le fait de travailler est alors un moyen d'oublier ce mal. Cette philosophie n'est pourtant pas celle défendu par Voltaire car elle est également dans la croyance de deux forces, le bien et le mal. Aucune évolution, il reste dans le pessimisme.
Quand un narrateur a un point de vue interne, il n'a accès qu'à sa propre intériorité, aux évènements auxquels il assiste, etc. Par exemple, il connait son passé et son présent, mais pas son futur. De plus, il n'a accès qu'à ses pensées, à ses émotions, à ses souvenirs, à ses jugements, etc.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Voltaire prend de haut la manière dont son cadet dénonce dans le Discours sur les sciences et les arts le raffinement aristocratique que lui-même chérit tant. Ami des nantis, des privilégiés et des souverains, il ne goûte pas non plus la dénonciation radicale des inégalités sociales par Rousseau.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.