Dans le monde, nous pêchons près de 90,3 millions de tonnes de poissons. Près de 93% de nos stocks mondiaux sont pleinement exploités (57,3%) ou surexploités (35,4%).
Grand). Selon la FAO, les pêches et l'aquaculture font vivre 10 à 12 % de la population mondiale.
Le rapport de la FAO indique également qu'aucune amélioration n'a été observée dans la situation des stocks halieutiques mondiaux. Au total, les pêches et l'aquaculture font vivre 540 millions de personnes, soit 8 pour cent de la population mondiale.
Un stock pleinement exploité assure un niveau de production maximale équilibrée. Dans le monde en 2020, 50 % des stocks suivis par la FAO sont pleinement exploités (57 % en 2009), 34 % sont surexploités (30 % en 2009) et seulement 6 % sont sous-exploités (13 % en 2009).
Toutefois, les Norvégiens ont une consommation bien plus importante de ces produits, avec 54,4 kilogrammes par habitant et par an (ce qui les classe néanmoins derrière les Portugais). De même, le Japon (48,9 kg) et la Chine (39,1 kg) surpassent la moyenne européenne.
Le cabillaud, aussi appelé morue lorsqu'il est séché ou salé, est le poisson le plus consommé en Europe et en France (16.000 tonnes chaque année). Le terme cabillaud vient du néerlandais kabeljauw, alors que celui de morue provient du latin Gadus morhua.
En termes de poissons frais, le saumon et le cabillaud, sont les deux poissons les plus consommés par les Français, et de loin. Devant le lieu noir, la truite et la Daurade, indique le baromètre Kantar Worldpanel pour FranceAgriMer.
Il y a surexploitation quand les prélèvements sont trop importants par rapport au nombre d'individus et qu'ils entravent la capacité des espèces à se reproduire. La mer Méditerranée et la mer Noire sont les deux régions du monde où la part des stocks non durables est la plus importante.
Les 10 espèces de poissons les plus pêchées sont l'anchois du Pérou, le lieu de l'Alaska, la bonite à ventre rayé, le hareng de l'Atlantique, le merlan bleu, le maquereau blanc, le chinchard du Chili, l'anchois du Japon, le poisson-sabre commun et le thon albacore.
La Chine reste le principal producteur de pêche en mer, devant l'Indonésie, les États-Unis et la Russie. L'empire du Milieu domine aussi la production de pêche continentale. Viennent ensuite le Myanmar, l'Inde et le Bangladesh.
La répartition de la production halieutique dans les zones océaniques se caractérise par une prédominance du Pacifique, suivi de l'Atlantique et de l'océan Indien, conforme à la superficie de ces océans.
La Chine est le plus grand producteur et exportateur de produits halieutiques et aquacoles au monde. La production du secteur a connu une croissance rapide entre 1980 et 2016, de quelque 10 % par an en moyenne pour l'aquaculture et près de 5 % pour la pêche.
L'Asie livre 70 % du total des animaux aquatiques issus d'élevages, la Chine en fournit la moitié à elle seule. Cette dernière demeure le plus grand pays exportateur en valeur, suivie par la Norvège et le Vietnam. L'Union européenne reste, elle, le plus grand marché importateur.
Les victimes de la surpêche et l'impact sur les écosystèmes
Certaines espèces sont victimes de leur succès : la morue de Terre-Neuve, le thon rouge ou encore la sardine qui ne bouche plus le port de Marseille. Le nombre de thons rouges a diminué de plus de 80 % en quelques décennies.
La surpêche a des conséquences écologiques dramatiques : « L'extinction écologique causée par la surpêche dépasse tout autre perturbation généralisée d'origine humaine sur les écosystèmes côtiers, incluant la pollution, la dégradation de la qualité de l'eau, et le changement climatique anthropique » (Jackson, 2001) .
Les premiers touchés sont les populations les plus pauvres et les femmes en particulier, notamment en Afrique de l'Ouest (en Mauritanie et au Sénégal, par exemple), où 1 % des navires réalisent 50 % des prises à eux seuls !
Appartenant à la famille des Scorpaenidae, le poisson-pierre est tout simplement le poisson le plus venimeux du monde. Mesurant environ 40 cm, il est doté de 13 épines dorsales reliées à des glandes à venin.
Une équipe de plongeurs vient de découvrir une nouvelle population de ce qui pourrait bien être le poisson le plus rare au monde. Son petit nom : le poisson rouge à main - Red Handfish (Thymichthys politus), un petit poisson marcheur dont la population connue, endémique de Tasmanie, ne dépasse pas 20 individus.
Le Poisson-pierre, aussi appelé Synancée ou nohu, est connu pour être le poisson le plus venimeux du monde. Chaque année, plusieurs personnes sont hospitalisées après avoir été piquées par un poisson-pierre. Certaines piqûres peuvent même être fatales.
La Méditerranée est considérée comme « la mer la plus surpêchée du monde » : 90 % des stocks halieutiques y sont pêchés au-dessus des niveaux durables ; l'Atlantique nord-est subit également des pressions intenses et nombreuses, la surpêche s'additionnant à la pollution, au réchauffement climatique et à la perturbation ...
La surpêche est la pêche excessive par les humains, sur les poissons et les fruits de mer. La surpêche n'est pas un phénomène nouveau, il a débuté au 20e siècle, quand il a commencé à menacer la planète dans son ensemble. Il affecte à la fois les ressources halieutiques et l'environnement.
Selon l'édition 2020 du rapport sur La situation des pêches en Méditerranée et en mer Noire, publiée aujourd'hui, 75 pour cent des stocks de poissons sont certes toujours surexploités, mais ce chiffre a diminué de plus de 10 points de pourcentage de 2014 à 2018.
Certaines espèces se vendent à des prix situés généralement en dessous des 15 euros le kg. Parmi ceux-ci, on peut citer la traditionnelle sardine, le maquereau, le merluchon, le merlan, le tacaud, le tilapia, le lieu noir, la carpe ou encore le mulet. Apprenez à les découvrir avec notre top 10 des poissons pas chers.
On peut donc citer, dans une liste non exhaustive : le saumon, le bar de ligne ou d'élevage, le turbot, la sole, le flétan, le barbue, le Saint-Pierre, la lotte ou encore la dorade royale qui, elle porte bien son titre de noblesse.
Les poissons pauvres en sel (≤ 0,3 g de sel) : lotte, perche, tilapia, thon, saumon, truite, bar/loup, grenouille, daurade, flétan, anguille, cabillaud, merlan, mulet, anchois cru, églefin, merlu, lieu noir, maquereau, rouget-barbet de roche, limande, sole au four, julienne et espadon.