Les personnes qui peuvent à peine se nourrir et se loger ne peuvent tout simplement pas envisager de telles dépenses. Quand les gens sont exclus de la société, ne sont pas bien instruits et présentent une incidence élevée de maladie, cela a des répercussions néfastes sur la société.
- La complexité réside dans la description des caractéristiques de ce phénomène : la pauvreté comme un manque de ressources monétaires, un déficit d'éducation et santé, ou bien l'absence de liberté, l'impossibilité de participer à une communauté ou le manque d'un sentiment d'appartenance à une société donnée.
« L'actuelle désorganisation des sociétés à des effets dramatiques sur les conditions de vie des plus pauvres qui vont avoir un accès encore plus réduit aux principaux services sanitaires, éducatifs, de prestations sociales ou autres », confirme Bertrand Badie.
La pauvreté est construite comme un problème public par différents acteurs politiques. Ils agitent cet épouvantail des pauvres qui consomment mal et dépensent mal leur argent. Le but de ces discours est de justifier la réduction des aides sociales, la baisse de la fiscalité sur les sociétés, sur les plus riches.
Un individu (ou un ménage) est considéré comme pauvre lorsqu'il vit dans un ménage dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En France et en Europe, le seuil est le plus souvent fixé à 60 % du niveau de vie médian.
La pauvreté progresse alors sous l'effet de plusieurs facteurs : la hausse du nombre de familles monoparentales aux faibles revenus et une croissance économique qui demeure historiquement faible avec pour conséquence un niveau de chômage élevé.
Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (38,9 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (17,6 %) que les salariés (6,8 %).
Celle-ci repose sur un principe simple : la pauvreté a pour origine fondamentale la difficulté ou l'incapacité des pauvres à accéder au marché. Pour cela, il faut donc tout d'abord éliminer les médiations construites par l'État qui bloquent cet accès au marché : clientélisme, corruption, populisme.
Mais, ajoute-t-il, un pays pauvre est un pays dans lequel une grande partie des habitants ont un niveau de vie faible et peinent à satisfaire leurs besoins en termes d'éducation, de santé, d'alimentation ou encore de logement. Cette définition offre une dimension qualitative qui fonde le concept de développement.
Cette pauvreté est en partie due aux difficultés rencontrées par les agriculteurs (qui sont la majorité de la population) du fait de contraintes bio-climatiques défavorables dans de nombreuses régions. S'y ajoute une exploitation des richesses qui ne profite pas à la majorité des Africains.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains.
L'accroissement de la productivité des petits exploitants, en particulier les producteurs de cultures de base mais aussi les autres producteurs et les éleveurs, peut aider les Africains pauvres à tirer parti du système alimentaire, augmenter leurs revenus et satisfaire la demande des citadins pour des produits ...
Crises financières, catastrophes naturelles et politiques publiques inefficaces risquent de faire croître la pauvreté dans le monde alors que plus de 2,2 milliards d'hommes et de femmes, soit près d'un tiers de l'humanité, sont déjà concernés ou sont en passe de l'être.
Ces personnes aux revenus modestes sont plus jeunes et vivent davantage dans une famille monoparentale ou nombreuse (au moins trois enfants) que le reste de la population. Elles sont moins souvent en emploi ou à la retraite que le reste de la population et davantage au chômage ou inactives non retraitées.
Le taux de pauvreté remonte en France depuis le début des années 2000. En 15 ans (de 2004 à 2019) le taux de pauvreté a progressé de 7 % à 8,2 % au seuil situé à 50 % du niveau de vie médian, et de 12,7 % à 14,6 % au seuil à 60 %.
Deuxièmement, les pauvres subventionnent directement et indirectement de nombreuses activités qui bénéficient aux riches 10. D'une part, ils ont longtemps soutenu les activités de consommation et d'investissement dans l'économie privée, par le biais des bas revenus qu'ils perçoivent.
Personne qui n'a pas ou peu d'argent.
La pauvreté est l'état qui ne fait pas ombre aux petits, elle leur inspire confiance. Elle valorise leur propre état et leur permet, à partir de là, d'affronter le monde. Elle les aide à puiser dans leur propre condition l'équilibre, la stabilité qui permettent d'accueillir plus pauvre qu'eux.
Être pauvre n'est pas un choix mais une conséquence. La misère humaine, où se côtoient les nœuds de la pauvreté subie, montre une fracture sociale qui ne cesse de croître et avec cette période de crise, il est encore plus stigmatisant et dévalorisant d'être pauvre.
Pour les personnes vivant en logement ordinaire, la grande pauvreté est définie comme la combinaison de faibles revenus et de privations matérielles et sociales sévères. Leur niveau de vie médian est équivalent à 43 % de celui du reste de la population.
En outre, le taux élevé d'analphabétisme, la mortalité maternelle et infantile et l'incidence du VIH/SIDA renseignent également sur l'étendue de la pauvreté avec une large proportion de la population étant dans une situation de pauvreté chronique.