Dans les religions, l'éthique se fonde soit sur un théisme (d'où la responsabilité face à un créateur dans les reli- gions monothéistes), soit sur une conception cosmo- logique (où l'homme est totalement intégré comme un élément de la nature).
Le programme Éthique et culture religieuse permet d'offrir une seule et même formation à l'ensemble des élèves du Québec tout en respectant la liberté de conscience et de religion des parents, des élèves et du personnel enseignant.
L'éthique est une analyse systématique et critique de la morale et des facteurs moraux qui orientent la conduite humaine dans une société ou une activité donnée.
Du point de vue de la foi, le moral est identifié à la volonté de Dieu transmise par la religion et la foi (par exemple les Dix Commandements, le Sermon sur la Montagne, la prédication et l'exemple de Jésus, l'enseignement des apôtres, la tradition et le magistère de l'Église).
Des études sociologiques ont démontré l'apport positif de l'appartenance religieuse pour le rendement scolaire, la vie de famille, le bien‑être et la contribution à la vie communautaire[2]. Les religions sont également le cadre des rites de passage marquant la naissance, le mariage et la mort.
(Cette question était précédée de l'énoncé suivant : « (1) La religion, pour les croyants, vise à donner un sens à la vie et tente de répondre à la question du pourquoi de l'existence.
Enfin, dans les conflits, la religion se transforme en facteur de mobilisation. C'est en son nom qu'on mobilisera, embrigadera, et galvanisera le groupe. C'est en invoquant sa défense que l'on sensibilisera les opinions, qu'on appellera à former des milices.
Introduction. Nous pourrions définir la religion comme la manière avec laquelle l'homme établit le lien avec le divin. La religion se base sur un système de croyance qui permet à l'humanité de vénérer un dieu, pourvu de qualité lui conférant une dimension surhumaine que l'Homme lui-même ne pourra jamais atteindre.
Les valeurs que la religion propose sont des valeurs morales qui fondent l'existence même de cette religion. À l'origine de toute religion, se sont donc établies certaines règles éthiques précises. Historiquement, la moralité a toujours été « religieuse ».
La religion conduit l'homme au-delà de lui-même, en un itinéraire au cours duquel il se forge. ses fondements dans une référence universelle qui est indépendante de la volonté des hommes, autrement dit au sein d'une transcendance. Le monothéisme chrétien a ainsi édifié une montée progressive vers l'absolu.
L'éthique chez les Anciens
Les premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate, qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique. Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et possibilité d'accès à la connaissance.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Le programme d'éthique et culture religieuse constitue l'aboutissement d'un long processus au cours duquel le système scolaire québécois est passé de structures et d'orientations essentiellement confessionnelles – catholiques et protestantes – à des structures entièrement laïques.
Une question éthique porte sur un sujet de réflexion ou un problème à résoudre qui fait référence à des valeurs et/ou à des normes (enjeu éthique).
« La pratique religieuse ne découle pas de la croyance, comme une conclusion de prémisses, mais la croyance consiste dans une pratique » (Pouivet, 2006, 363).
Les éléments définissant la religion selon les trois auteurs considérés par Durkheim sont : l'idée d'un être surnaturel et du mystère (Spencer : 1886 a, 185, 187) ; le sentiment d'une existence idéale dont les dieux seraient les expressions (Wundt : 1887 b, 302) ; les dieux encore, envisagés cette fois dans leurs ...
Chacun doit pouvoir choisir sa religion mais aucune pression ne doit s'exercer sur lui pour l'obliger à faire ce choix. Il a le droit de croire et de ne pas croire.
Étymologie. Du latin religio lui-même d'origine incertaine. Gaffiot le rattache à relego, relegěre (« rassembler de nouveau, recueillir de nouveau »), à la suite de Cicéron, avec le sens de « religion, scrupule religieux ». D'autres auteurs anciens rattachent religio à religo, religāre (« lier, attacher »).
Cette théorie se ramène à quelques propositions : la religion est essentiellement constituée dès qu'il y a séparation du sacré et du profane ; le totémisme établissant une séparation entre le sacré et le profane est dès lors une religion, une religion sans divinité, car le totem n'est pas un dieu.
1. Ensemble déterminé de croyances et de dogmes définissant le rapport de l'homme avec le sacré. 2. Ensemble de pratiques et de rites spécifiques propres à chacune de ces croyances.
La religion renforce le tissu social de la société. Comme l'a enseigné le rabbin Jonathan Sacks, « [la religion] reste le ciment de la collectivité le plus puissant que le monde ait connu. […] La religion est le meilleur antidote à l'individualisme de l'ère de la consommation.
Les communautés religieuses peuvent encourager leurs membres à partager une vie en paix et à se réconcilier. Leurs responsables jouent naturellement un rôle central. Ils sont en mesure de promouvoir des stratégies de paix inhérentes aux religions et de transmettre des valeurs religieuses encourageant la non-violence.
Le philosophe de la religion, comme critique de la raison, dénonce les prétentions de l'un et l'arbitraire de l'autre. La critique de la religion rappelle ensuite au théologien qu'il porte et transmet l'Evangile dans des vases de terre.