L'ego est la conscience que l'on a de soi, c'est en quelque sorte ce qu'on perçoit de sa personnalité. En psychanalyse, l'ego (qu'on appelle aussi le « moi », le « je ») serait chargé d'équilibrer nos impulsions, notre code moral et la réalité du monde. C'est l'arbitre.
Pour répondre à cette question, il faut d'abord comprendre la nature de l'égo. Communément parlant, on pense que l'égo c'est le fait de se sentir supérieur à un autre, ou cela peut être aussi la bonne image qu'on se fait de soi-même. L'égo a cette connotation liée à notre identité.
L'ego, c'est quoi ? L'ego, c'est la conscience et la représentation que j'ai de moi-même en tant que personne. C'est le « moi » en résumé. C'est la construction du « moi » qui me permet de me considérer comme un individu séparé du monde.
L'ego est constitué de la somme de toutes nos croyances au bien et au mal. Comme nous sommes conscients à 10 % environ de tout ce qui se passe en nous, cela signifie que nous sommes très peu conscients des croyances auxquelles nous avons adhéré.
Votre ego se manifeste souvent au-travers de votre autorité et de votre grand désir, bien souvent inconscient, d'imposer aux autres vos idées, vos façons de penser ou d'agir. Vous pensez que ce que vous dites ou faites est bien, que ce que dit ou fait l'autre n'est pas bien et c'est là que vous avez tort !
La conscience de sa propre valeur n'est pas plus innée que constante. Elle se construit dans le regard de l'autre, dans ses encouragements, dans l'accueil de sa gratitude. L'Ego se nourrit de la réussite, de la victoire du Grand Soir et des petites victoires du quotidien.
L'ego serait même "le contraire de l'amour". Il ne ressemble en rien à l'amour, cette "énergie qui nous pousse à aller vers les autres, à donner, à aimer, à comprendre, à partager, à s'associer, à s'unir, à s'unifier, à harmoniser."
La mort de l'ego est déclenchée par une profonde perturbation dans le flot de la conscience normale, que ce soit avec des substances psychédéliques, ou par la méditation. La mort de l'ego est le fait d'expérimenter une « séparation » de l'ego et de voir la psyché comme si elle était vue de l'extérieur.
Quand on ressent une blessure à l'ego, on éprouve une perte de confiance en soi ou d'estime de soi. On a l'impression qu'on ne mérite plus nécessairement l'estime d'autrui.» Évidemment, lorsqu'on vit un rejet ou un échec, les impressions sont souvent exagérées.
7 L'ego est un enragé.
Il perçoit ses manques intérieurs, il perçoit aussi les manques des autres, et il en profite pour critiquer. Dès qu'on est arrogant, qu'on abaisse les autres, qu'on se sent supérieur, qu'on veut prouver sa valeur, qu'on cherche l'approbation, c'est notre ego qui s'exprime.
Sa mauvaise réputation est en partie justifiée. L'ego est pourtant ce qui nous définit en tant qu'individus singuliers. Il est donc non seulement utile, mais peut aussi se révéler un soutien précieux. À condition que nous sachions le maintenir à sa juste place, ni trop haut ni trop bas.
L'orgueil est une stratégie de l'ego, un écueil, mais ce n'est pas l'ego. Quand on dit que quelqu'un a trop d'ego, ça ne veut rien dire. En termes de psychisme et même de spiritualité, l'ego c'est la personnalité, le véhicule, donc personne ne peut avoir trop d'ego et à contrario, il est impossible de ne pas en avoir.
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres. Il peut nous arriver à tous d'avoir parfois des comportements égocentriques.
Le cas des egos narcissiques
Les personnalités narcissiques entretiennent une vision d'eux-mêmes exagérément flatteuse. Imbus d'eux-mêmes et très préoccupés de leur propre estime de soi, ils manquent souvent d'empathie et s'impliquent malgré eux dans une compétition permanente.
Citation motivationnelle - Quand l'ego meurt, l'âme se réveille Avec en toile de fond la lumière du jour sur le jardin de tournes.
L'égo spirituel, c'est quoi au juste ? C'est cette personne qui pense avoir atteint la sagesse et la vérité absolue après avoir lu plusieurs livres sur la spiritualité par exemple, ou bien cette personne qui s'est mise au yoga et qui pratique la méditation tous les jours.
dire tout ce qu'on pense, tout ce qu'on a sur le coeu ... nm.
contenir avec peine son impatience, son dépit, sa ...
“Ces personnes ont besoin de se rassurer. Et pour cela, elles cherchent à briller en société, à être vues et admirées. Il s'agit là de besoins narcissiques en somme”, poursuit-il. L'image de soi est le leitmotiv des personnes à égo surdimensionné.
A l'origine : une mauvaise image de soi (impression de ne pas être à la hauteur, complexes, sentiment d'invisibilité…) qui fait qu'être aimé pour soi est difficile ou impossible à croire. D'où un comportement de compensation excessif pour tenter d'améliorer son estime de soi.
Il n'y a pas que les manipulateurs qui peuvent avoir un ego surdimensionné. Cela peut concerner une personne timide, introvertie et discrète à cause d'un problème d'estime de soi. À partir du moment où elle se considère comme meilleure, c'est signe qu'il y a un souci d'ego trop important comparé aux autres.
Il se manifeste souvent au travers de notre grand désir, bien souvent inconscient, d'imposer aux autres nos idées, nos façons de penser ou d'agir. Si l'ego est puissant, il peut empêcher un homme de raisonner intelligemment. Il devient maitre de nos actions. C'est fatigant, d'avoir trop d'ego.
A quoi reconnaît-on les personnes à l'ego surdimensionné ? Laurent Schmitt. Elles ont une très haute vision d'elles-mêmes. Ce peut être une manière de surcompenser toute une série de fissures, comme le fait d'avoir été le moins aimé dans une fratrie ou d'avoir dû composer avec un handicap physique.
Mais en réalité, les choses sont différentes : les hommes blessés se retirent. En d'autres termes, ils réagissent plus émotionnellement que nous ne le pensons. Pourtant, 22 % des hommes souhaiteraient pouvoir parler de leurs sentiments plus facilement et être aussi empathiques que les femmes.