Un matador de renom, comme l'espagnol El Juli, présent à Nîmes vendredi, peut empocher pour lui et son équipe (picador, banderillero, etc.) jusqu'à 120 000 euros. Pour un parfait inconnu, c'est le salaire minimum calqué sur la législation espagnole, soit 12 000 euros.
Le cachet du torero
Pour donner un exemple, selon l'accord de la mairie de Roquetas de Mar, à la feria 2018, les acteurs des deux affiches ont empoché plus de 320 000 euros : El Juli en a remporté 90 700 ; Manzanares un total de 60 000 euros ; Roca Rey, 50 000 ; Enrique Ponce, 45 000 euros ; El Fandi 40 000 et M.
Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
Sans oublier le prix des taureaux de combat, dont les meilleurs sont vendus aux alentours de 10.000 euros. « Sachant qu'un taureau de quatre ans coûte 3.500 euros à élever », insiste André Viard.
José María Manzanares, le « torero des toreros »
Avec son interdiction, c'est un des derniers bastions de l'animal divertissement qui disparaît. »
PORTRAIT - Le 6 juin, le jeune Nîmois est devenu le 69e matador de toros français.
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
Mesurant 1,94 m et pesant 1,4 tonne, Knickers, âgé de 7 ans, détient le titre officieux de plus gros bovin d'Australie.
Ganadería (de l'espagnol ganado : bétail) désigne le lieu d'élevage d'où proviennent les taureaux de corrida (Toros de lidia). L'éleveur porte le nom de ganadero.
À l'origine, la faena de muleta se limitait à quatre ou cinq passes. Aujourd'hui, le matador qui en ferait si peu déclencherait une énorme bronca. Le matador conclut la faena par l'estocade, coup mortel porté au taureau. Parfois, après l'estocade, le taureau tarde à s'écrouler.
Dans le monde de la tauromachie, le verdugo (de l'espagnol « bourreau ») est une épée que le matador utilise pour porter le descabello si son estocade n'a pas été efficace. Cette arme, qui permet d'achever le taureau, est aussi appelée verduguillo.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Mais attendez de le voir marcher ! Le Belgian Blue est une variété de taureaux très étonnante... Ce taureau semble tout droit sorti d'une salle de sport, mais en réalité ses immenses muscles font entièrement partie de ses gènes.
Caractéristiques zootechniques
Sa taille est de 140 cm pour les mâles, et 120 cm pour les femelles. Son poids vrai de 400 à 650 kg pour les mâles, et de 200 à 400 kg pour les femelles. Le livre généalogique de la race de Brave a été agréé en 1996.
Nom : Daniel, poids : environ une tonne, taille : 1m95. Un bovin vivant en Californie, aux Etats-Unis, pourrait bien remporter le prestigieux prix de "plus grande vache du monde".
Après la corrida, le corps du taureau est parfois mutilé lorsqu'on lui coupe une oreille pour que celle-ci constitue un trophée. Le torero garde parfois deux oreilles, un pied ou la queue du taureau qu'il a tué. À certains endroits, comme le Portugal par exemple, les taureaux ne sont pas tués dans les arènes.
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le toréador qui agite la muleta le fait voir rouge.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
Située au cœur de la Sierra Morena, à 20-25 minutes en voiture du centre de Cordoue, l'Hacienda "El Cordobés" était la résidence principale du torero Manuel Benitez "El Cordobés". Le matador est considéré comme l'un des toréadors les plus célèbres de la scène internationale.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Chaque année, ce ne sont pas moins de 1 000 taureaux qui sont torturés à mort en France pour satisfaire ce rituel qui révèle l'atrocité d'une pratique qui perdure au nom de la seule coutume locale. En 2021, voici la froide réalité d'une tradition qu'il nous faut oublier au plus vite !
Un combat déloyal
Avant les corridas, les taureaux sont souvent délibérément affaiblis, et ils ne s'en sortent jamais vivants. Parfois, les taureaux se font limer les cornes afin de les désorienter, des sacs de sable sont lâchés sur leur dos et leurs yeux sont enduits de vaseline pour rendre leur vision floue.
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
La corrida avec mise à mort reste légale en Espagne, dans une partie de la France, au Mexique, en Colombie, au Pérou, au Venezuela et dans une partie de l'Equateur. Au Portugal et dans une autre partie de l'Equateur, tuer le taureau dans l'arène est interdit même s'il est abattu ensuite.