Qui est soumis, dépendant.
Personne liée à un seigneur par l'obligation de foi et hommage.
a) Celui, celle qui relève d'un seigneur, à cause d'un fief qu'il lui a concédé en échange de foi et hommage. Dans le moyen âge et tant que la féodalité conserva son empire, tous ceux qui tenaient des terres du seigneur (ceux que la langue féodale nommait proprement des vassaux) (...)
En retour, le vassal jure fidélité à son seigneur. Il a également des devoirs envers lui: il lui doit l'ost, le conseil pour rendre la justice et l'ai- de financière lorsque le seigneur marie sa fille, quand il arme son fils chevalier, quand il part à la croisade et quand, prisonnier, il doit payer une rançon (doc. 4).
Au Moyen Âge, un vassal est un homme libre qui se met sous la protection et au service d'un homme plus puissant appelé « seigneur » ou suzerain. Un homme devient vassal d'un autre par la cérémonie de l'hommage.
Pour un vassal, le seigneur est un protecteur tandis que, pour un seigneur, un vassal de plus est un ennemi de moins. Les devoirs du vassal sont l'aide et le conseil. L'aide militaire (que l'on appelle service d'ost) consiste à participer à la défense de la seigneurie ou du royaume.
Feudataire : Personne qui possède un fief et doit foi et hommage au seigneur qui le lui a concédé. Fief : chose tenue (bien, droit ou revenu, le plus souvent une terre) concédée par un seigneur à son vassal à la suite de l'hommage de celui-ci, et en échange de services (le plus souvent militaires).
La féodalité peut aussi être définie comme un ensemble d'institutions et de relations concernant toute la société dite féodale, créant et régissant des obligations et des services — principalement militaires — de la part d'un homme libre, dit « vassal », ayant le plus souvent pour effet la concession par le seigneur au ...
Le suzerain devait protection et justice à ses vassaux. adjectif Dame suzeraine. déf.
Contrat vassalique: Le contrat vassalique unissait seigneurs et vassaux. Ce serment consistait a placer ses mains jointes dans celles du souverain, exprimant ainsi sa volonté d'être à son service. Il engageait sa foi sur une bible ou sur une relique en prononçant un serment de fidélité.
a) Celui, celle qui relève d'un seigneur, à cause d'un fief qu'il lui a concédé en échange de foi et hommage. Dans le moyen âge et tant que la féodalité conserva son empire, tous ceux qui tenaient des terres du seigneur (ceux que la langue féodale nommait proprement des vassaux) (...)
Ils vivent et chassent dans une partie de leur domaine (la réserve) mais octroient une autre partie (les tenures) aux paysans. Ils leur apportent aussi leur protection en cas d'attaque, mais exigent de ces vassaux des redevances et du travail (la corvée).
Celui qui reçoit l'hommage est appelé «suzerain» (dérivé de souverain) ; celui qui prête l'hommage est appelé «commendé» ou «vassal» (du bas latin vassus, serviteur). En échange de l'hommage, le suzerain accorde à son vassal un fief.
Les devoirs du vassal envers son suzerain
Le vassal doit l'aide militaire à son seigneur : lorsque celui-ci est attaqué, le vassal doit venir avec ses armes pour le défendre. Le vassal est aussi chargé de la garde du château (estage) et de l'escorte de son seigneur.
Seigneur supérieur. Dans le vocabulaire du droit féodo-vassalique, le suzerain est le seigneur du seigneur (antonyme : arrière-vassal). Ce terme désigne par excellence la personne qui se trouve au sommet d'une pyramide hiérarchique : l'empereur, le roi, dans la société féodale, sont des suzerains.
Seigneur qui avait concédé un fief à un vassal. (Le suzerain devait protection et justice à ses vassaux.
Ce mot désignait la jeune fille noble. La « demoiselle » est d'abord un équivalent de « dame », il désigne une jeune femme noble, même si on lui préfère le mot « dame ». Le sens change, une « demoiselle » devient une jeune femme de rang inférieur à la « dame ».
Au Moyen Âge, si l'on remonte la pyramide du vassal en suzerain, le roi est au sommet : suzerain des suzerains, il est le « seigneur suprême ».
Le vassal prête hommage à son seigneur et s'engage à le servir loyalement. En échange, le seigneur le protège et l'entretient. Le vassal devient ainsi l'homme du seigneur ; il est son « ami charnel ».
féodal (n.m.) 1. (ellipse)vassal possesseur d'un fief ; personne qui fait serment d'allégeance à un suzerain en échange de la possession d'un fief.
La société féodale est une pyramide : tout en haut, le roi est le seigneur des seigneurs. Ensuite viennent les nobles (ducs, marquis, comtes, châtelains) et les évêques. Tout en bas, les paysans. Chaque serviteur (vassal) rend hommage à son seigneur : il prête le serment de fidélité.
La féodalité en France est un système politique qui a existé dans le royaume de France principalement entre le IX e et le XIII e siècle, même si on trouve du droit féodal jusqu'au XVI e siècle et que sa disparition est officielle avec la révolution française en 1789.
La seigneurie est une réalité distincte du fief, qui est l'un des modes d'exercice de la seigneurie, avec l'alleu. La seigneurie est un ensemble de terres, c'est-à-dire de propriétés foncières, de droits et de redevances.
Étiquette[modifier]
Il convient généralement de s'adresser à un lord par « Messire », « Monseigneur », ou « Votre Seigneurie » et de le désigner par « Sa Seigneurie ». Les lords portent le titre de « seigneur » de leur maison et de « sire » ou de « seigneur et maître » [N 8] de leur fief.
Au Moyen Âge, le fief était la récompense que le seigneur supérieur (le suzerain) accordait au vassal c'est-à-dire la personne qui acceptait de se mettre à son service. L'investiture du fief était réalisée pendant la cérémonie de l'hommage vassalique.