« Après prostatectomie totale, enlevant par définition tout le tissu prostatique, bénin et malin, le taux de PSA doit devenir nul ou indétectable (inférieur à 0,07 ou 0,1 ng/ml généralement). La méthode de dosage du PSA dite "ultrasensible" est particulièrement adaptée au suivi des patients après prostatectomie totale.
Si on considère les patients qui, dix ans après la prostatectomie, ont un taux de PSA se maintenant à 0,4 ng/ml ou en dessous, 40 % d'entre eux vivent avec ce taux parfaitement satisfaisant. En ce qui concerne des patients en vie après dix ans, présentant un taux de PSA élevé, ils sont 75 à 80 % à toujours être en vie.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Radiothérapie, hormonothérapie
Chez les autres patients, une radiothérapie de rattrapage est le plus souvent proposée. Elle permet d'améliorer la survie sans récidive biologique chez les hommes dont la PSA est de 0,5 ng/ml ou plus.
Après radiothérapie, le taux du nadir du PSA peut atteindre une valeur inférieure à 1 ng/ml. La valeur moyenne du nadir du PSA ainsi que le délai moyen pour l'atteindre est très variable d'une série à l'autre.
Symptômes et diagnostic de la récidive du cancer de la prostate. Habituellement, la récidive du cancer de la prostate ne présente aucun symptôme.
On peut administrer une hormonothérapie, aussi appelée traitement par privation androgénique, pour traiter le cancer de la prostate qui récidive après une chirurgie ou une radiothérapie. C'est le traitement principal du cancer de la prostate qui récidive hors de la région de la prostate.
Après prostatectomie totale, le suivi doit permettre de stratifier les patients en fonction de leur risque de récidive, faible, intermédiaire ou haut. Le dosage du PSA est probablement le marqueur le plus fiable et le plus précoce.
De fait, l'équipe a constaté que boire une quantité modérée de vin rouge avait même un effet légèrement protecteur, et pouvait faire diminuer le risque de cancer de la prostate d'environ 12%.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Le chlordécone, pesticide largement utilisé dans la culture de bananes aux Antilles, pourrait multiplier jusqu'à trois fois le risque de récidive de cancer de la prostate.
La consommation quotidienne de plusieurs tasses de café permettrait de réduire les risques de développer un cancer de la prostate. Boire du café réduit le risque de développer le cancer de la prostate.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
La rééducation périnéale est le traitement de première intention en cas de fuites urinaires. La récupération est totale sur plusieurs semaines de prise en charge kinésithérapique. L'objectif est de redynamiser les muscles élévateurs de l'anus par : La contraction mécanique du périnée.
Le suivi médical après une prostatectomie
Si le PSA est négatif, des prises de sang sont faites tous les six mois pendant trois ans, puis tous les ans. Si le PSA est encore mesurable, il est dosé de nouveau trois mois plus tard. S'il n'est pas négatif à cette date, des examens complémentaires sont nécessaires.
S'il y a un cancer résiduel, soit le PSA ne s'abaisse pas jusqu'à un taux indétectable, soit il s'élève après une période d'indétectabilité. Il y a un consensus pour définir la récidive en cas de valeur de PSA supérieure à 0,2ng/ml confirmée à deux dosages successifs.
L'alcool peut-il augmenter le risque de développer une hyperplasie de la prostate? Ce serait plutôt le contraire! D'après l'état actuel de la science, il existe une corrélation négative entre la consommation d'alcool et le risque d'HBP.
Il n'existe pas de données probantes selon lesquelles les produits laitiers et une alimentation riche en calcium accroissent le risque de cancer de la prostate; Les données scientifiques ne justifient pas de limiter la consommation de produits laitiers dans le but de prévenir le cancer de la prostate.
Toutefois, ces résultats positifs n'ont pas été observés par toutes les études scientifiques. En ce qui concerne le jus de citron, à ma connaissance, aucun lien n'a été démontré.
Les effets secondaires principaux de la prostatectomie sont l'incontinence urinaire et la dysfonction érectile. "Après la prostatectomie, il n'y a plus d'éjaculation parce qu'il n'y a plus la prostate et les vésicules séminales qui constituent les principaux endroits où l'on fabrique le liquide séminal.
Taux bas. Un taux de PSA en dessous de la normale est rare et peu significatif sauf lorsqu'il s'agit de la fraction de PSA libre. En effet, un taux abaissé de PSA libre constitue un argument en faveur d'un possible cancer de la prostate et cela nécessite des examens complémentaires.
La rechute peut se manifester de deux façons : la récidive locale ou loco-régionale, qui siège sur le lieu même ou dans le proche voisinage de la tumeur primaire. Ou les métastases, qui siègent à distance de la lésion initiale et souvent dans un organe tout à fait différent.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. C'est une tumeur globalement de bon pronostic avec une survie de plus de 90% des patients atteints. Il reste rare avant 50 ans, et le nombre de cas augmente progressivement après 50 ans.
Si le cancer de la prostate se propage, il peut le faire aux parties du corps qui suivent : vessie; urètre; canaux éjaculateurs (conduits reliant les vésicules séminales à la partie de l'urètre qui traverse la prostate);