En effet, par la Métaphore, on transporte, pour ainsi dire, un mot d'une idée à laquelle il est affecté, à une autre idée dont il est propre à faire ressortir la ressemblance avec la première.
1. Emploi d'un terme concret pour exprimer une notion abstraite par substitution analogique, sans qu'il y ait d'élément introduisant formellement une comparaison. 2. Chez Lacan, processus qui consiste à substituer un signifiant à un autre, qui en devient refoulé.
La métaphore est une figure de style qui consiste à établir une comparaison entre deux réalités, comparaison qui est fondée sur une analogie que l'on instaure entre les deux référents.
L'intérêt de la métaphore est d'attribuer au sens du terme qu'elle décrit certaines nuances, et pas n'importe lesquelles, qui appartiennent au terme qu'elle lui accole et qu'une simple comparaison ne pourrait expliciter. Ces nuances, ou sèmes, ajoutent du sens au langage.
Elle permet de créer une image qui, entre autres, peut mettre en évidence des caractéristiques d'un personnage, d'un lieu ou d'un objet et rendre concret un élément abstrait comme une émotion ou une valeur.
Effet produit : la périphrase permet d'insister sur certaines caractéristiques de l'élément dont on parle. Dire le contraire de ce que l'on pense réellement. Le but est de créer un effet d'ironie ou de dénoncer quelque chose. Dire de façon atténuée une réalité choquante ou blessante.
Les figures de style sont des procédés littéraires qui créent des effets : effets de rapprochement, de contraste, d'intensification, d'atténuation.
La comparaison peut créer plusieurs effets (poétique, humoristique, fantastique…), car elle rapproche deux réalités différentes. Elle permet, entre autres, de mettre en évidence des caractéristiques d'un personnage, d'un lieu ou d'un objet, ou de rendre concret un élément abstrait comme une émotion ou une valeur.
La comparaison poursuit plusieurs buts stylistiques : elle possède d'abord une force suggestive qui dépend de l'originalité du comparant. Elle permet d'abord d'éclairer une idée ou un propos, de l'illustrer par une image sensible.
Elles permettent d'imager ce que l'auteur écrit tout en lui donnant une valeur personnelle, émotionnelle et originale. La comparaison rapproche deux éléments : le comparé (qui est la réalité) et le comparant (qui est l'image) au moyen d'un mot comparatif. Exemple : Le cheval blanc était rapide comme l'éclair.
La métaphore est constituée de deux éléments : le comparé et le comparant. Le premier est l'objet, la personne ou la chose que l'on compare et le second est ce à quoi on le rapproche. Par exemple, si l'on dit : « Cette femme est une véritable déesse », « femme » est le comparé et « déesse » le comparant.
La comparaison, l'apposition et la métaphore sont des figures de style. La comparaison est une mise en relation de deux termes à l'aide d'un outil comparant : comme, tel, semblable à, etc. La métaphore à l'aide de l'apposition est une comparaison abrégée : suppression de l'outil -les mots- de comparaison.
Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
Le mot « euphémisme » vient du grec phêmi (« je parle »), et du préfixe eu ( « bien »), et désigne une figure de style dont le but est d'atténuer le caractère désagréable ou brutal d'une idée. Une manière de « bien parler » qui permet d'évoquer un sujet déplaisant ou tabou sans que cela en ait l'air.
Appelez donc périphrase tout ce qui tourne autour du mot pour le définir et permet une identification, réservez métaphore à certains cas qui transposent entièrement une autre réalité pour nommer la réalité que vous considérez, et dans de nombreux autres cas contentez-vous de « expression imagée ».
La métaphore filée commence souvent par une comparaison : « L'empereur était là, debout, qui regardait. Il était comme un arbre en proie à la cognée. La métaphore filée rapprochant l'empereur Napoléon avec un arbre abattu débute par une comparaison introduite par l'outil de comparaison comme.
Métaphore filée désigne une métaphore que l'auteur construit sur plusieurs lignes sur un même thème ; la métaphore étant une figure de style qui consiste à mettre un mot à la place d'un autre par analogie, ressemblance.
La comparaison comprend toujours au moins deux termes : un comparé (ce que l'on compare) et un comparant (ce qui sert à comparer). Une comparaison s'opère grâce à un terme comparant 1 (comme, tel, semblable à, pareil à, aussi, ainsi que, de même que, ressembler à, etc.). À ne pas confondre avec la métaphore.
L'anaphore est une figure d'insistance qui sert à mettre l'accent sur un ou des éléments présents dans le texte. Elle peut insister, entre autres, sur un état psychologique, sur les caractéristiques d'un lieu ou d'un personnage ou sur un thème. Elle peut également créer un effet sonore.
L'animalisation constitue un processus de destitution du droit à avoir des droits, l'impossibilité d'accéder à une forme de reconnaissance permettant d'être traité comme une fin et jamais simplement comme un moyen.
La personnification
Effet: Elle rend vivant, saisissant, un objet inanimé.
Une figure de style est un procédé de langage permettant de rendre un discours plus évocateur d'une idée, ou plus convaincant.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue. A l'origine, les figures de style sont liées à la rhétorique (l'art du discours) et étaient très utilisées dans le but de convaincre son interlocuteur ou le séduire.
Elle crée une image inattendue et originale, qui s'écarte de la réalité en donnant vie à quelque chose d'inerte ou en donnant des caractéristiques humaines à un animal ou à une plante. Elle permet de rendre l'élément personnifié plus familier ou de lui accorder une plus grande importance.