Cette érosion peut être aggravée par des activités humaines comme une trop forte exploitation touristique, l'extraction de roches sédimentaires, le bétonnage en bord de mer… Certaines solutions (protection des dunes par des aménagements appropriés, développement de la végétation…) peuvent limiter l'érosion du littoral.
Cette étude suggère que la déforestation par l'homme explique l'érosion accélérée des sols au cours des 4 derniers millénaires. Bien avant les influences récentes et brutales via les émissions de gaz à effet de serre, les activités humaines avaient déjà une influence sur le système Terre.
Certaines activités humaines favorisent l'érosion et contribuent au recul du trait de côte des littoraux. C'est le cas du prélèvement de sable ou de la construction de barrages. Les populations qui résident dans ces zones sont soumises à un risque.
L'érosion des sols par les pluies entraîne un afflux de particules dans les milieux lors des épisodes pluvieux. Ces particules de sols, dites « matières en suspension », peuvent impacter la biodiversité des milieux et la qualité de l'eau lorsqu'elles sont présentes en trop grande quantité.
Les pratiques agricoles, si elles ne sont pas raisonnées, peuvent être à l'origine d'une érosion importante. Le compactage du sol, son appauvrissement en matière organique, un mauvais drainage, ou encore des problèmes de salinisation et d'acidification peuvent causer la détérioration de ce sol et accélérer son érosion.
Des sols non cultivés sont déjà dégradés par l'érosion hydrique ou éolienne, la salinisation ou la déforestation. Aujourd'hui, des millions de personnes en subissent les conséquences. Elles seront près de deux milliards en 2020 si rien ne change.
En général, les activités humaines ont des répercussions sur l'environnement lorsque : elles produisent des rejets (émission de polluants, eaux usées, production de déchets, etc.); elles modifient (dégradent) le sol et l'habitat; elles utilisent et font disparaître les ressources.
La végétation est un frein à l'érosion : les racines constituent un filet qui retient les particules, et la force de l'eau est atténuée par la présence de plantes. Ainsi, la déforestation est la première cause d'érosion des sols dans le monde.
1. Ensemble des phénomènes qui conduisent à la formation et au dépôt d'un sédiment. 2. Phénomène de dépôt de particules en suspension, sous l'action de la pesanteur (parfois d'une force centrifuge).
L'érosion peut avoir différentes conséquences. En emportant la couche supérieure du sol, riche en nutriments, elle peut par exemple réduire la fertilité de certains sols. L'érosion peut aussi entraîner la destruction de certains habitats naturels, ce qui affecte la faune et la flore.
Les facteurs d'érosion sont : le climat, la pente, les propriétés physico-chimiques des roches, la couverture végétale (son abondance, sa nature) et l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation...)
Qu'est-ce qui cause l'érosion du sol? L'érosion du sol se produit sur les sols agricoles par trois principaux processus : l'érosion éolienne (par le vent), l'érosion hydrique (par l'eau) et l'érosion due au travail du sol.
L'érosion joue un rôle dans le fonctionnement des milieux aquatiques. Elle permet en effet une “réponse” du milieu aux modifications de son hydrologie ou de sa morphologie, pour retrouver une situation d'équilibre. L'érosion perdure tant que le milieu n'a pas atteint cette stabilité.
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
La déforestation est l'une des activités anthropiques qui altère le plus l'intégrité des sols. Ce phénomène planétaire, aux effets plus ou moins irréversibles, entraîne une diminution de la protection contre les énergies solaires, pluviale et éolienne et un décapage des sols.
On peut citer : La modification des habitats naturels par la déforestation des forêts tropicale et amazonienne, très riches en espèces végétales et animales. Les polluants chimiques émis, souvent toxiques pour les êtres vivants. Le changement climatique, qui modifie trop rapidement les conditions de vie des espèces.
L'action de l'eau, du vent et des glaciers ainsi que les activités des plantes et animaux contribuent à l'érosion de la surface terrestre. On parle de sédiments fluviaux dans le cas où l'eau constitue le principal agent.
On distingue la sédimentation marine (littorale ou côtière, océanique, bathyale, abyssale, etc.), la sédimentation lagunaire (dans des zones séparées de la mer par un cordon littoral), la sédimentation continentale (éolienne, fluviatile, deltaïque, lacustre, glaciaire, etc.).
Le dépôt des sédiments se fait dans un milieu de sédimentation. Un lac, le delta d'un fleuve, le fond de l'océan sont trois exemples de milieux de sédimentation.
La végétation permet de réduire l'énergie de l'érosion pluviale en jouant un rôle d'interception des gouttes de pluie, grâce aux parties aériennes des plants. Cette interception est fonction de la densité de la surface foliaire [15] et de la structure du couvert végétal [60].
Les roches se décomposent sous l'action d'agents atmosphériques : la température et la pluie. Les variations de température et d'humidité provoquent en elles des dilatations et des contractions dues à des alternances de gel et de dégel ou à des variations de la teneur en eau.
L'augmentation des déchets domestiques ou industriels rejetés par l'homme modifie les milieux et les rend parfois impropres à la vie. La diversité des espèces animales et végétales s'en trouve diminuée. La France produit chaque année 580 millions de tonnes de déchets.
Les problèmes environnementaux tels que les changements climatiques, la pollution de l'eau et de l'air entrainent des conséquences sur les milieux naturels. Ces problèmes ont également de grandes conséquences sur les populations vivant dans des milieux à risque et sur les populations vulnérables.