La ouate de cellulose : probablement le meilleur choix pour l'isolation acoustique. À épaisseur et densité égales, cet isolant sera plus performant que la laine de verre.
On peut donc choisir une ou deux plaques, d'épaisseur plus ou moins importante, de 12,5 mm à 18 mm, ou avec une densité légèrement renforcée comme par exemple les plaques dites « acoustiques ». Le choix se fait en fonction de l'espace disponible, tout en recherchant la masse surfacique la plus grande.
La laine de roche est un excellent absorbant des sons et est particulièrement performante pour réduire les bruits d'impact. La laine de verre dont les fibres, même en faible épaisseur, absorbent très bien les sons et qui a fait ses preuves quand à la correction acoustique (idéal pour les studios).
À part le polyuréthane (déconseillé par Que Choisir en intérieur, voir encadré Matériaux), le mieux, c'est la laine de verre. On en trouve avec un λ de 0,03, contre une moyenne, tous isolants courants confondus, de 0,04. Soit 14 cm d'épaisseur au lieu de 18 pour une même résistance thermique.
Pour réduire encore plus le bruit, sur un mur mitoyen par exemple, optez pour un doublage sur ossature métallique. Vous poserez deux plaques de plâtre autour d'une laine minérale. L'épaisseur finale sera d'environ 70 mm et le gain acoustique de l'ordre de 20 dB.
Aux abords des habitations, implanter des écrans acoustiques absorbants ou réfléchissants ou des merlons de terre permet de limiter la propagation du bruit et de diminuer l'exposition pour les premiers étages des logements et leurs espaces extérieurs.
Pour l'isolation phonique d'un mur mitoyen les matériaux recommandés tant par leur efficacité que par leur praticité lors de la pose sont : La ouate de cellulose. Le liège. La fibre de bois.
Le polyuréthane apparaît comme le meilleur isolant thermique du point de vue de sa résistance thermique. Toutefois, il faut savoir que ce matériau est issu de la pétrochimie, il n'est donc pas préconisé en écoconstruction. D'un autre côté, le meilleur isolant contre la chaleur semble être la laine de bois.
Si vous souhaitez rester sur une isolation par l'intérieur, orientez-vous vers des isolants à forte conductivité thermique comme le polystyrène ou le polyuréthane. Ces derniers ont la qualité d'être très performants pour une épaisseur moindre.
Le doublage des murs par une ossature métallique complétée par une laine de verre et une plaque de plâtre améliore le confort acoustique en atténuant sensiblement les bruits. Pour un résultat optimal, privilégiez les plaques de plâtre phoniques, dont la composition permet de réduire notablement les bruits.
Le panneau d'herbe, le chanvre, le kenaf, le lin, la laine de mouton, la cellulose, le lin, la fibre de bois, le duvet… Faux-plafonds en matériaux poreux : intérêt d'avoir un plenum derrière ceux-ci pour permettre une meilleure absorption des basses fréquences.
L'isolation acoustique, atout pour l'ambiance
Contrairement à l'isolation phonique qui contre les bruits, l'isolation acoustique, elle, permet d'améliorer l'ambiance sonore à l'intérieur des volumes en diminuant la durée de résonance d'une onde acoustique.
Il existe principalement deux solutions anti-bruit: le talus anti-bruit et le mur anti-bruit. Si le premier nécessite un grand espace et est, par conséquent, plutôt adapté aux grands terrains, le second offre une isolation acoustique efficace même pour les petits jardins.
Une légère épaisseur de liège suffit donc à obtenir des performances honorables. Apposer sur un mur une plaque de liège expansé de 40 mm d'épaisseur permet d'obtenir un indice d'affaiblissement acoustique de 47 dB. Choisir 50 mm permet de s'approcher des 50 dB.
Les produits réfléchissants minces sont des bons isolants, mais ils sont surtout réellement efficaces en complément d'isolation. De plus, lorsque le PMR est situé côté intérieur de la paroi (côté chauffé), il peut jouer le rôle de pare-vapeur.
La valeur de résistance thermique R intrinsèque des produits minces réfléchissants (produit seul sans lame d'air complémentaire) varie généralement de 0,1 à 1 m²K/W (Note du Groupe Spécialisé GS n°20 – www.cstb.fr ).
Pour isoler un mur de l'intérieur sans perdre trop de place, il est possible de projeter un isolant directement dans la cloison. On peut aussi choisir de poser des panneaux rigides, qui seront collés sur le mur. Certaines autres méthodes d'isolation des murs comme les peintures isolantes laissent quelquefois à désirer.
La laine de verre étant le meilleur isolant mince, c'est elle qui présentera souvent le meilleur ratio isolation / épaisseur.
Il est dangereux en cas d'incendie car il dégage des isocyanates, du monoxyde de carbone et de l'acide cyanhydrique. Les substances ignifuges du polyuréthane peuvent également dégager des gaz toxiques pour le système nerveux de l'homme sous l'effet d'une forte chaleur.
L'isolation acoustique se fait à l'aide de joints en silicone ou via la pose d'un isolant sur les parois internes des coffres ; installer une fenêtre double ou triple vitrage. Sachez qu'il existe des vitrages spécialement conçus pour stopper les bruits extérieurs.
Recouvrir un mur existant de cloisons sèches est une option généralement moins dispendieuse que d'installer des panneaux acoustiques. Et elles peuvent faire un bon travail d'absorption de vibrations sonores. On les achète sous forme de panneaux de gypse qu'on peut peinturer, ce qui est l'option la plus abordable.
Insonorisation des murs de la chambre
Pour les murs mitoyens, vous pouvez doubler ces derniers en y ajoutant une ossature métallique complétée d'un isolant acoustique telle que la laine de verre (ex : PAR Phonic en 45 mm). Le tout doit ensuite être recouvert d'une plaque de plâtre phonique (comme Placo® Phonique).