L'existence au bilan d'une entreprise de créances et de dettes libellées en devises étrangères, et ultérieurement traduites en francs CFA à un cours qui est susceptible de varier, est à l'origine du risque de change de transaction.
Le risque de change est un risque auquel s'expose tout investisseur se portant acquéreur d'un actif libellé dans une autre devise que celle ayant cours légal dans son pays.
Un taux flottant varie à chaque transaction en fonction de l'offre et de la demande de chacune des deux monnaies sur le marché des changes. Ainsi, le cours d'une monnaie augmente à chaque fois que la demande dépasse l'offre.
Un taux de change indique combien coûte l'achat des unités d'une devise au moyen d'une autre devise. Il montre également la valeur relative de la devise d'un pays par rapport à une autre. Par exemple, un taux de change de 1:0,80 entre le dollar canadien et le dollar américain signifie que 1 $ CA vaut 0,80 $ US.
La gestion des risques de change englobe l'ensemble des mesures prises pour limiter au maximum les impacts de la volatilité des devises sur les résultats de l'entreprise.
Pour couvrir le risque lié au change, plusieurs instruments (appelés instruments de couverture) sont utilisés par les entreprises, nous citons notamment : le contrat ferme (ou contrat à terme) ; le swap de devises ; le contrat optionnel (option de change).
Il existe une grande variété de taux de change correspondant plus ou moins à deux grands types de régimes : le régime de changes fixes et le régime de changes flottants (ou flexibles).
La dépréciation d'une monnaie peut se produire pour des raisons diverses. Des changements de taux d'inflation, une instabilité politique et d'autres facteurs économiques en sont généralement la cause.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
Le change est l'opération qui consiste à convertir une monnaie en une autre monnaie. Il existe différents types de change : le change manuel, le change comptant, le change à terme et le swap change.
Le taux de change est déterminé par l'Etat ou la banque centrale qui émet la monnaie par rapport à une monnaie de référence, en général le dollar. Il ne peut être modifié que par une décision de dévaluation ou de réévaluation, pour lutter contre la spéculation.
L'inflation correspond au taux de variation des prix d'une année à l'autre dans un pays. Cette inflation agit directement sur les taux de change. En effet, un pays, où une inflation s'intensifie sa monnaie se dévaluera et une inflation qui s'affaiblit renforcera sa monnaie par rapport aux monnaies des autres pays.
Pour savoir le montant de dollars que vous aurez, multipliez la somme en euros que vous voulez convertir par le taux sous la colonne vente. Par exemple : avec 1000€ on obtient 1000 * 1.33 = 1330 $. Si vous voulez acheter 2000 $ vous pouvez trouver la somme à tâtons en essayant plusieurs en euros pour arriver à 2000$.
Une façon de gérer le risque de change est d'utiliser un programme de couverture du risque de change par « overlay » (un « currency overlay »). L'objectif d'un tel programme est de limiter les pertes et de maximiser les gains qui découlent des fluctuations des taux de change.
Une position de change définit sa situation financière par rapport à ses créances, à ses dettes et ses avoirs en devises. Une position de change est fermée si les dettes et engagements sont égaux aux avoirs et aux créances. Elle est ouverte en cas de différence.
Choisir une couverture de change
Des couvertures fermes avec obligation d'achat ou vente du montant de devises à l'échéance au taux négociés ; Des couvertures optionnelles : le cours ou le montant de la transaction n'est pas fixé à l'avance de façon définitive et peut évoluer selon les cours du marché.
Mis en circulation aux Etats-Unis de 1890 à 1893, le billet de 1.000 dollars Grand Watermelon («grande pastèque»), qui a été surnommé ainsi en raison de la forme des gros zéros au verso de l'exemplaire, est le plus cher de l'histoire. En janvier 2014, il a été adjugé 3.290.000 dollars, soit environ 2.721.000 euros.
En janvier 2009, des billets de cent mille milliards de dollars zimbabwéens (1014 $) ont été mis en circulation. En 2009, c'est la plus faible monnaie frappée au monde, notamment à cause de la politique économique désastreuse de Mugabe. Le dollar zimbabwéen est plus faible que l'afghani et que le dinar serbe.
La création monétaire se fait principalement par les emprunts effectués par les particuliers et les entreprises auprès des banques. Contrairement à ce qu'on peut penser, les crédits accordés par les banques ne sont pas financés par l'épargne des autres clients de la banque.
Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d'autres diminuent. On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits.
La parité ajustable (avec ou sans bandes de fluctuation) consiste à stabiliser le taux de change réel. L'intérêt majeur est d'éviter une forte appréciation réelle dans le cas où l'ancrage s'effectue sur la monnaie d'un pays avec lequel l'écart d'inflation est initialement important.
D'après la définition du taux de change d'équilibre fondamental (TEF) de Williamson, un bon niveau de taux de change est celui qui permet de maintenir un équilibre extérieur (balances des opérations courantes) tout en maintenant un équilibre interne (au sein des pays de la zone en question) à un niveau soutenable.
Le régime de change fixe favorise également la croissance de la production et l'intégration économique du pays. Néanmoins, le régime de change fixe freine l'ajustement extérieur (exemple récent des pays émergents d'Europe), limite le recours aux politiques macroéconomiques et accroît la vulnérabilité aux crises.
Système de changes flottants
C'est le régime de change appliqué actuellement aux grandes monnaies convertibles entre elles. Il a été défini lors des accords de la Jamaïque en 1976, après l'abandon de la convertibilité en or du dollar en 1971 et des premiers accords de flottement en 1973.
Le marché monétaire sert au financement des banques commerciales à court terme, leur permettant un accès rapide à des liquidités pour leur bon fonctionnement. Il est également utilisé pour fixer le taux d'intérêt de certains produits financiers.