Il y a beaucoup de variétés de rap à l'heure actuelle, mais toutes ont le même but: créer une étincelle chez les gens.» «Ce que j'aime le plus dans le rap, c'est le mélange entre la plume et la forme du morceau.
Le hip-hop fait ses débuts aux Etats-Unis vers la fin des années 70. Cette musique est née dans les ghettos noirs américains à l'époque des Black Panthers. Le rap apparaît en France au début des années 1980 dont la diffusion est alors limité à quelques radios pirates.
La date de naissance symbolique du mouvement hip-hop remonte au 11 août 1973. Ce jour-là, la sœur de Kool Herc, disc-jockey (DJ) jamaïcain qui a émigré à New York au milieu des années 1960, organise une soirée pour fêter la fin des cours.
C'est le rappeur Ninho qui a atteint ce record dans l'Hexagone en mars 2021, une consécration pour l'artiste de 26 ans qui s'est fait connaître en 2016 avec son morceau M.I.L.S (Maintenant ils savent), certifié disque de platine.
Parce que la musique a toujours eu une connotation sociale. Et qu'aujourd'hui, le rap s'adresse à toutes les catégories de jeunes en France, qu'ils soient de cité ou des beaux quartiers. Attention, je ne dis pas que les jeunes blancs n'écoutaient pas déjà du rap dans les années 2000.
Racisme et mépris de classe
Le rap choque, mais surtout, il dérange. Il dérange la classe politique et les gens qui vivent dans une toute autre réalité. Intervient cette notion de liberté d'expression où les rappeurs ne semblent pas être logés à la même enseigne que d'autres.
En France, c'est avec l'apparition des radios libres que le rap commence à être radiodiffusé et en 84 des émissions télé voient le jour comme Hip-Hop sur TF1 présenté par Sidney. C'est grâce à cette médiatisation que le mouvement hip-hop devient populaire en France, qui devient déjà la deuxième nation rap.
Le rap est vulgaire pour une seule raison, c'est pour qu'il soit plus percutant, qui donne un effet comique, malgré que plusieurs rappeurs ont abusé de cela, mais en écoutant plus le rap, on arrive facilement à faire la différence entre un rap sans fond, et un rap classique, profond et sincère.
Le rap "commercial" lui a pour but d'être vendu, donc il a souvent pour thème la violence, la rue, l'argent, la drogue et les femmes. On peut constater qu'il y a quand même une forte exagération, ce qui ne va pas à l'encontre des idées reçu sur les rappeurs et en particulier sur leurs œuvres.
Issu des quartiers défavorisés, le rap à ses débuts est souvent un exutoire au mal-être et aux revendications des jeunes qui les habitent. Les propos violents ou crus sont fréquents, volontiers provocateurs. Le rap est à la fois un phénomène social et une forme artistique à part entière.
Ce sont les prémices du rap. Après DJ Kool Herc, parmi les premiers à se faire un nom au micro, on se doit de citer Eddie Cheeba, qui se produit déjà dans des clubs de Mahattan avec DJ Hollywood, ou Coke La Rock, ou encore Cowboy, qui accompagne Grandmaster Flash. Et ça, c'est vraiment le début du rap.
Sorti en 1979, le tube “Rapper's Delight” du groupe Sugarhill Gang est resté dans l'histoire de la culture comme le premier tube de rap, permettant au monde entier de découvrir un genre nouveau. Surtout, il a permis de graver dans le vinyle cette musique née dans les « block parties » du quartier new-yorkais du Bronx.
Le rap véhicule des mauvaises valeurs, il banalise les armes et la drogue, il glorifie la violence, il est macho et homophobe, il donne de mauvaises idées aux enfants dans les lyrics et dans les clips …
Le regard de l'artiste sur le monde qui l'entoure et la dénonciation, via la provocation, des travers de la société sont des thématiques millénaires de l'art, que le rap s'approprie dans son propre univers.
D'un public confidentiel à un large auditoire
Dans les années 1980, en France, le rap est une pratique artistique confidentielle à l'exception de quelques tubes éphémères.
Interrogée avec d'autres professionnels dans le cadre de cette étude, Narjes Bahhar, responsable éditoriale du rap chez Deezer, confirme les conclusions de notre sondage : « Le rap est une musique très populaire chez les jeunes qui sont très consommateurs de streaming, même si le public du rap français est relativement ...
Le français permet une «confrontation de registres»
Les rappeurs qui choisissent cette langue écrivent majoritairement leur propre texte. Ainsi, le français est une nécessité ; il est une manière de prouver à son public qu'on a écrit pour lui et qu'on s'adresse à lui.
Le rap apparait en France aux début des années 1980 grâce notamment au DJ Dee Nasty. La diffusion du rap est alors limité à quelques radios pirates. L'essor du rap français se fait à partir des années 1990 avec des groupes comme NTM, IAM ou MC Solaar.
Style de musique, apparu dans les ghettos afroaméricains dans les années 1970, fondé sur la récitation chantée de textes souvent révoltés et radicaux, scandés sur un rythme répétitif et sur une trame musicale composite.
Selon l'ADAMI, le rap est le style musical le plus écouté en France, 65% des écoutes totales sur les plateformes de streaming étant du rap. Ce chiffre s'explique entre autres par le fait que les jeunes sont d'importants consommateurs du streaming ; or, ils ré-écoutent de nombreuses fois les chansons qui leur ont plu.
MC Solaar semble le précurseur de ce genre de rap et connaît un succès dans les années 1990.
Fortune de Booba vs Maitre Gims
Maitre Gims fait également partie des rappeurs les plus riches de la France, mais sa fortune estimée n'est pas aussi élevée que celle de Booba. La fortune de maitre Gims est estimée à plus de 16 millions de dollars.
Le rap est apparu aux États-Unis et s'est répandu partout dans le monde dans les années 1990. Auparavant inscrit seulement dans la culture urbaine, il est aujourd'hui présent dans tous les milieux.
Les rythmes de la musique rap sont souvent des rythmes 2/2 ou 4/4. Le tempo est entre 90 et 105 pulsations par minutes. Les sonorités de la musique rap ont un caractère dur et énergétique.