La SARL est soumise de plein droit à l'impôt sur les sociétés (IS), mais elle peut opter pour le régime de l'impôt sur le revenu pour une durée de 5 ans non renouvelable, à condition : d'avoir moins de 5 ans d'existence.
Le plafond de 10 000 000 € de chiffre d'affaires est également la limite pour opter pour l'impôt sur le revenu (IR). Au-delà de ce montant, la SARL ne peut changer de régime fiscal. Enfin, à partir de 8 000 000 € de chiffre d'affaires hors taxes, vous avez l'obligation de nommer un commissaire aux comptes (CAC).
la SARL doit avoir un chiffre d'affaires ou un total bilan inférieur à 10 millions d'euros ; la SARL doit comporter moins de 50 salariés ; ses parts sociales doivent être détenues par des personnes physiques à au moins 50%, et par les dirigeants à au moins 34%.
Quel doit être le montant du capital social de la SARL ? Comme pour la SASU, la loi n'impose pas de montant minimum pour ce financement de départ de la société. Il est librement fixé par les statuts et peut même être d'un euro symbolique.
La direction est assurée par une gérance qui peut être assurée par une ou plusieurs personnes physiques non frappés d'incapacité (un mineur émancipé peut être gérant) ou de déchéance. Le ou les gérants ne doivent pas être frappés d'une interdiction d'exercer une activité commerciale.
Pour résumer, les inconvénients d'une SARL sont les suivants : l'obligation du gérant personne morale, des calculs de cotisations et prélèvements complexes, un fonctionnement rigide et la difficulté de changer d'associé.
L'avantage principal du statut SARL est de limiter la responsabilité des associés. Ils fixent librement le montant du capital social et donc des apports qu'ils veulent faire à la constitution de la société en SARL et ne sont responsables qu'à hauteur du montant de leurs apports.
En général, n'importe quelle personne, physique ou morale, peut créer une SARL. D'ailleurs, il n'existe aucune condition d'âge, de capacité et de nationalité pour en devenir un associé fondateur.
Associé en SARL : minoritaire ou égalitaire ? En fonction du nombre de parts sociales détenues au sein du capital de la SARL, vous pouvez être associé majoritaire ou minoritaire. L'associé majoritaire de SARL est une personne, physique ou morale, qui détient à elle seule plus de 50% du capital social.
Le gérant de la SARL est le chef de l'entreprise : il conclue les contrats, représente la SARL et peut même prendre certaines décisions qui modifient la société si les statuts l'y autorisent. Il est nommé par les associés (ou l'associé unique en cas d'EURL).
La SARL est une forme juridique de société commerciale à responsabilité limitée constituée par deux associés au minimum (ou par un seul associé lorsqu'elle prend la forme d'une SARL unipersonnelle).
L'imposition à l'IR se traduit par une imposition directe des bénéfices au nom de l'entrepreneur ou au nom de chaque associé en cas d'exercice en société. A contrario, le choix de l'IS fait supporter l'imposition des bénéfices sur l'entreprise directement.
Lorsque vous lancez la création de votre SARL, l'une des premières étapes est la constitution du capital de la SARL. Ce capital social est constitué de la somme des apports des associés versés en échange de droits sociaux. Dans une SARL, le capital social est divisé en parts sociales réparties entre les associés.
Le passage de l'IR à l'IS peut résulter d'une option pour l'IS exercée par une société de personnes. Par exemple, une société en nom collectif (SNC) peut opter pour l'IS. Il peut également résulter d'une transformation d'une société de personnes en sociétés de capitaux afin de s'adapter à l'activité.
Les SARL et les SAS sont deux formes de sociétés commerciales aux caractéristiques très proches. Toutefois, la SARL est un statut juridique qui fournit un fonctionnement largement encadré par la loi, contrairement à la SAS dont le fonctionnement est souple et prévu en grande partie par les associés.
Le premier avantage de créer son activité en SARL est de pouvoir s'associer avec d'autres personnes pour porter un projet de création d'entreprise. Une SARL peut compter entre 2 et 100 associés. Elle peut même ne compter qu'un seul associé et prendre avec la forme d'une SARL unipersonnelle (ou EURL).
Le statut de la SARL est à privilégier dans le cas où les investissements de départ sont importants (nécessitant un endettement). La micro-entreprise est un « régime fiscal » et non un statut. Le « statut » est un terme qui s'applique à l'entreprise individuelle.
Le fonctionnement rigide de la SARL est contraignant mais il permet de sécuriser les associés. La liberté laissée aux associés de SAS est un avantage indéniable pour organiser au mieux son fonctionnement mais il peut constituer un risque pour certains associés.
Le gérant d'une SARL peut être nommé dans les statuts de la société, par consultation écrite des associés ou par décision des associés. Pour ce faire, ceux-ci organiseront une assemblée générale au cours de laquelle ils voteront leur(s) représentant(s). Le vote se tiendra au quorum de la majorité.
SAS ou SARL : définition
Une SAS est une société par actions simplifiées. Il s'agit d'une société commerciale. Elle offre une grande souplesse de fonctionnement, notamment dans la rédaction des statuts. La SARL est une société à responsabilité limitée.
Le salaire moyen d'un gérant est compris entre 30 000 et 35 000 euros brut par an. Il percevra donc un salaire compris entre 1 950 et 2 300 euros net par mois. Le taux horaire dépendra du statut du gérant, qui pourra être cadre. La rémunération peut être rehaussée par des primes.
Il est impossible d'être gérant majoritaire salarié, car aucun lien de subordination ne peut être établi. ? À noter : vous pouvez toujours céder des parts afin de devenir associé minoritaire et ainsi cumuler les fonctions de gérant et de salarié.
Le gérant d'une SARL, ou Société à responsabilité limitée, est une personne chargée de représenter la société à l'égard des tiers. Ses pouvoirs sont multiples et couvrent notamment la réalisation des actes de gestion courante de la société.