Le rire détend les muscles du larynx, provoquant toutes sortes de vocalisations ou de cris. Une partie du cerveau (système limbique) détermine l'intensité de la réponse allant du rire discret au fou rire.
- Au niveau neuro-hormonal : le rire augmente la synthèse des hormones de la série des endorphines qui ont une action anti douleur, diminuent l'anxiété et régularisent l'humeur. Le rire entraîne en particulier une augmentation de la synthèse de la sérotonine, neuromédiateur qui est diminué dans la dépression.
Le muscle risorius est un muscle du visage situé au niveau de la joue. Il intervient dans le rire, en provoquant le redressement des coins de la lèvre, qu'on appelle communément un rictus.
Le rire est essentiellement causé par une situation comique, le chatouillement ou le rire lui-même. Paradoxalement, le rire est étroitement lié à son contraire émotionnel, les pleurs, avec qui il peut parfois se retrouver mélangé. Il apparaît chez l'être humain aux alentours du quatrième ou cinquième mois.
Le fou-rire serait l'éclatement d'une forte tension nerveuse, souvent inconsciente, que l'organisme « décharge » par ce moyen. Le rire a de fait un impact apaisant et relaxant très puissant sur le corps, grâce à la sécrétion d'une hormone, l'endorphine, dont les effets sont comparables à ceux de la morphine.
On peut mourir de rire
L'expression mourir de rire peut aussi se révéler dramatiquement exacte puisque la littérature médicale rapporte des cas de fous rires ayant entrainé la mort par arrêt cardiaque. Se tordre de rire est tout aussi préjudiciable puisque dans ce cas, c'est l'œsophage qui trinque et se tord.
Des guillis et des facéties. Comme les plus grands, un petit bout aime les chatouilles et les bisous sur toutes les parties de son corps, particulièrement dans le cou, sous les pieds et les aisselles. Pour les mamans qui ont les cheveux longs, il suffit de les secouer en tous sens sur son ventre.
Si la stabilité émotionnelle et une attitude extravertie facilitent l'accès à l'humour, à l'inverse l'anxiété ou l'humeur dépressive compliquent la tâche. L'humour n'est pas toujours compris ou parfois mal interprété. Une moindre propension à rire entretient forcément le mal-être.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Le rire est un comportement incontrôlable qui permet d'exprimer la joie. Tout le corps est mis à contribution : les muscles du visage, le larynx et toute la musculature respiratoire. On a d'ailleurs parfois mal au vrentre lorsqu'on rit trop.
L'hypothalamus latéral se charge d'exprimer l'émotion
Une observation remarquable a été que la région responsable du déclenchement du rire – et donc de l'expression de l'émotion joyeuse – se trouve dans l'hypothalamus latéral, une région primitive du cerveau.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Il y a des millions d'années, quelque part dans la savane africaine, le premier rire a retenti. Il a donné naissance aux rires du chimpanzé, du gorille, de l'orang-outang et de l'homme. Aujourd'hui, les éthologues chatouillent des singes en laboratoire pour étudier leurs rires et établir leurs degrés de parenté.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
"La sérotonine est un neurotransmetteur qui intervient au niveau du cerveau. Elle est synthétisée par les neurones à partir d'un acide aminé, le tryptophane. Elle sert à faire fonctionner la transmission entre deux neurones", explique le Dr Yves Fouré, médecin généraliste à La Rochelle.
Seul bémol, le rire fatigue les zygomatiques, ces muscles du visage qui vont des pommettes aux commissures des lèvres, et certains muscles à l'arrière du cou qui donnent des crampes, signe qu'ils ne travaillent pas assez !
Rassurez-vous, cette réaction est tout à fait normale. Elle est liée aux relâchements des tensions nerveuses et surtout aux hormones.
Pour certains ce sont des "expressions dimorphes" de l'émotion. Nous pleurerions quand nous ririons autant parce que le corps essaie de s'autoréguler en réponse à des émotions fortes. Certains indices suggèrent également que la même partie du cerveau contrôle à la fois les pleurs et le rire.
Il existe un mot pour qualifier un tel atrabilaire. Un terme qui apparaît dans l'œuvre de François Rabelais: «agélaste». Comprenez: un individu «réfractaire à l'humour».
Les chatouilles
On touche aux limites de l'humanité avec les chatouilles. Et pour cause, le rire provoqué par les chatouilles n'est rien d'autres qu'un mécanisme de défense comme vous l'apprendrez dans les réponses aux questions qu'on se pose sur les chatouilles.
Etirez-vous, bâillez, faites un cri de Tarzan, souriez doucement, inspirez et remplissez-vous d'air puis lâchez doucement le son : ha, haha, hahaha. Recommencez et faites-le avec de plus en plus de conviction jusqu'à ce qu'un vrai rire s'installe.
Faites des grimaces, faites semblant d'être coincée au ralenti, sautez-lui sur le dos et cramponnez-vous (si cela ne le dérange pas, bien sûr) ou lancez-vous dans une bataille de pieds. Donnez-vous en spectacle. Imitez un accent ou imitez-le, vous vous moquez gentiment de lui pour flirter avec lui, bien sûr.
Cela peut être lié à un simple décalage dans son développement, mais cela peut également signifier qu'il y a un trouble dans son développement.
Installez-vous assis au bord d'une chaise, les pieds posés à plat. Inspirez profondément, puis soufflez lentement et profondément. Les yeux fermés, visualisez un souvenir qui vous rend particulièrement heureux. Inspirez calmement et profondément en vous remémorant ce moment.