Produites par certains globules blancs (plasmocytes), dans la peau, le système digestif, les amygdales (ou tonsilles) et le tractus respiratoire. Elles sont reliées à deux types de globules blancs (les mastocytes et les granulocytes basophiles) par une sorte de tige.
La moelle osseuse et le thymus sont des organes lymphoïdes centraux ou primaires. Dans l'organisme, chaque LB est recouvert de milliers de molécules d'anticorps (on parle d'anticorps membranaires), rigoureusement identiques entre elles.
Les anticorps ou immunoglobulines sont des protéines de la famille des immunoglobulines produites par des cellules sanguines de l'immunité, lymphocytes B et plasmocytes, pour agir contre des particules reconnues comme étrangères appelées antigènes.
Les lymphocytes B sécrètent des anticorps, des molécules capables de reconnaître spécifiquement un antigène, alors que les lymphocytes T détruisent directement les cellules contaminées. Cependant, il arrive très souvent que les lymphocytes T et B collaborent ensemble dans la défense immunitaire de l'organisme.
Il s'agit de la moelle osseuse qui produit tous les différents types de globules blancs, notamment les neutrophiles, les éosinophiles, les basophiles, les monocytes, les lymphocytes B ainsi que les cellules qui se développent en lymphocytes T (précurseurs des lymphocytes T).
Les organes du système immunitaire s'appellent des organes lymphoïdes. Il s'agit de la moelle osseuse, des ganglions, de la rate, des amygdales et du thymus.
Une alimentation mal équilibrée, en quantité ou en qualité est la plus importante cause de déficit immunitaire. Dans les pays industrialisés, la carence en micronutriments est de plus en plus courante. Elle résulte d'un manque de vitamines et de minéraux. La popularité de la malbouffe explique en partie ce phénomène.
La demi-vie de ces anticorps a été estimée à 56 jours, alors que d'autres études l'ont mesurée à 150 jours après une infection par le SARS-CoV-2 (4) et à 68 jours après vaccination avec Spikevax (Laboratoire Moderna) (5).
La production traditionnelle d'anticorps monoclonaux (mAb) commence généralement par la génération de cellules productrices de mAb (c'est-à-dire des hybridomes) en fusionnant des cellules de myélome avec les splénocytes producteurs d'anticorps souhaités (p. ex., lymphocytes B).
4. Phase effectrice : les plasmocytes produisent des anticorps qu'ils libèrent dans le sang et la lymphe. Les anticorps libérés vont recouvrir les éléments étrangers (virus ou cellules du on soi en cas de greffe) ou les cellules infectées porteuses à leur surface de morceaux d'antigènes. On parle d'opsonisation.
La synthèse et la maturation des lymphocytes se déroulent au niveau de deux types d'organes : les organes lymphoïdes primaires, dont font partie la moelle osseuse et le thymus ; les organes lymphoïdes secondaires ou périphériques, qui incluent notamment la rate et les ganglions lymphatiques.
On distingue plusieurs types d'anticorps : les IgG, IgM, IgA, IgD ou IgE. Ce sont les isotypes. "La diversité des anticorps se développe au fil des années en fonction des contacts de chacun avec les antigènes, des protéines étrangères dans l'organisme que reconnaissent les anticorps", poursuit notre expert.
Les globules blancs limitent les infections et suffisent en général pour venir à bout des microbes rapidement. Pour d'autres infections, notamment dans le cas des virus, d'autres cellules prennent le relais : les lymphocytes T et les plasmocytes. Interviennent alors les anticorps.
L'activité neutralisante des anticorps augmente au fil du temps, ce qui suggère que les personnes développent une immunité potentiellement protectrice. « On savait que les personnes atteintes de formes sévères de la maladie développaient des anticorps dans les 15 jours qui suivaient le début des signes.
-Si le taux d'anticorps est supérieur à 264 BAU/mL : Effectuer un rappel 3 mois après la dernière dose (D2, D3 ou D4). Prévoir un suivi sérologique tous les 3 mois. Si le taux d'anticorps chute alors en deçà de 264 BAU/mL, ces sujets sont éligibles à la prescription des anticorps monoclonaux en prophylaxie.
Les concentrations d'anticorps nécessaires à la protection contre Omicron ainsi 2,4 fois plus élevées que contre Delta. Dans une étude précédente [3], la concentration d'anticorps protégeait à partir de 141 unités/ml et était totalement efficace à partir de 1700 unités/ml.
La vitamine D stimule également le système immunitaire adaptatif : elle augmente le nombre de lymphocytes Th2, conduisant ainsi à un effet anti-inflammatoire. La vitamine D augmente les mécanismes d'élimination des pathogènes, tels que la synthèse d'agents antimicrobiens par les cellules immunitaires.
Le thé (plus particulièrement le thé vert et le thé noir) est riche en L-théanine, un acide aminé qui permet à l'organisme de lutter contre les virus. Buvez plusieurs tasses de thé par jour et prenez soin de bien faire infuser vos sachets de thé pour en extraire le plus de nutriments possible.
Les agrumes et la vitamine C
Parmi les fruits qui en contiennent le plus, nous pouvons citer les agrumes qui, mangés régulièrement, renforcent les défenses de notre système immunitaire, et notamment s'ils sont consommés frais et crus en hiver.
La sclérose en plaques
Le système immunitaire des personnes atteintes détruit la myéline (sorte de gaine d'isolation des cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière), ce qui altère la capacité des différentes parties du système nerveux à communiquer entre elles.
Une maladie chronique ou grave
Le diabète, une maladie pulmonaire, un trouble cardiovasculaire, une maladie rénale, un cancer, une infection au virus de l'immunodéficience humaine (VIH), etc.