Les Serbes de Bosnie sont soutenus par la Serbie (d'abord en tant que république fédérative socialiste de Yougoslavie puis en tant que république fédérale de Yougoslavie). Enfin, les Croates de Bosnie sont soutenus par la Croatie.
L'OTAN est intervenue une première fois dans le conflit bosniaque en 1992, à la demande des Nations Unies, pour aider à imposer le respect de sanctions économiques, d'un embargo sur les armes et d'une zone d'exclusion aérienne.
La contre-attaque bosniaque sur Kravica, le 7 janvier 1993 , était une réponse au blocus de l'aide humanitaire par les forces serbes et les attaques constantes contre les villages bosniaques musulmans à proximité.
La guerre civile a éclaté entre les Serbes, les Croates et les Musulmans, après que la Bosnie-Herzégovine a proclamé son indépendance. Après l'intervention des casques bleus, le cessez-le-feu sera proclamé en octobre 1995, le conflit ayant fait près de 300 000 victimes.
Durant la guerre de Bosnie-Herzégovine (1992-1995) les troupes serbes ont massacré les populations musulmanes à Srebrenica. Le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie des Nations Unies et la Cour international de Justice ont reconnu ce crime comme génocide.
La Slovénie – 1991
Son indépendance, proclamée le 25 juin 1991, entraîne l'intervention de l'Armée populaire yougoslave (JNA). Après un bref conflit armé, connu sous le nom de « guerre des dix jours », qui se solde par la victoire des forces slovènes, la JNA se retire.
La JNA, les unités spéciales et nombreux groupes paramilitaires de Serbie ont soutenu les Serbes de Bosnie, et ils ont joué un rôle important au début et pendant la guerre. Les Croates de Bosnie étaient armés et aidés par la Croatie, tandis que les Bosniaques étaient mal armés et non préparés à la guerre.
Les Serbes de Bosnie, qui ont pris pour capitale Pale, à proximité de Sarajevo, entreprennent un long siège de la ville, le plus long que l'Europe moderne ait connu. Les premiers bombardements des forces serbes frappent la ville le 6 avril 1992 . Sarajevo est soumise à un blocus complet.
"les jours les plus tragiques"
Il y a vingt ans, l'Otan lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie, composée alors encore de la Serbie et du Monténégro, pour mettre fin à la répression des Kosovars albanais.
Aujourd'hui pays en voie de développement, la Bosnie-Herzégovine pâtit d'un taux de chômage d'environ 40% de sa population active et d'une croissance encore trop faible pour espérer améliorer les revenus et le niveau de vie de ses habitants.
En 2003, la République fédérale de Yougoslavie, à la faveur d'une révision constitutionnelle, a pris le nom de « Communauté d'États Serbie–et–Monténégro ». Celle-ci a disparu suite à la déclaration officielle d'indépendance du Monténégro le 3 juin 2006 et de la Serbie le 5 juin 2006.
Le 4 février 2003 , le nom « Yougoslavie » est abandonné et le pays est rebaptisé « communauté d'États Serbie-et-Monténégro ».
La Serbie et ses alliés
Enfin, la Serbie est liée par un traité d'alliance avec le royaume de Grèce, signé le 1er juin 1913 , obligeant chacun des deux partenaires à intervenir en cas d'attaque contre l'autre.
La France est intervenue aux côtés de l'ONU en Bosnie lors des guerres de dislocation de la Yougoslavie. Les accords de Dayton ont été signés à Paris.
La Chine a fait de la Serbie son allié principal dans les Balkans et cela depuis les années 1970. En août 2009, un accord bilatéral a été signé entre les deux pays où ils s'engagent à défendre l'intégrité territoriale des deux États.
Le 13 juin, l'armée yougoslave, que dominent les Serbes, entame les premiers tirs d'artillerie en Slavonie (Croatie), dans la région de Vukovar. C'est le début effectif de la guerre. Le 25 juin 1991, les Croates et les Slovènes proclament leur « désassociation » de la Fédération yougoslave.
En 1991, la guerre déchire l'ex-Yougoslavie. Slovènes contre Serbes, Serbes contre Croates, puis Serbes et Croates contre Bosniaques, avant que le Kosovo ne s'enflamme à son tour...
Lundi soir, l'armée serbe a été mise en état d'alerte renforcée, c'est-à-dire prête à intervenir. Les tensions au Kosovo sont au plus haut, sur fond de conflits ethniques et de volonté du petit Etat d'imposer sa souveraineté alors que son voisin serbe ne reconnaît pas son indépendance.
L'issue de la guerre est donc une victoire de l'ONU et de l'UÇK au Kosovo, avec le retrait des forces serbes du pays. La situation politique du pays reste encore fragile à la fin de la guerre, et le Kosovo reste sous le contrôle de l'ONU, avec une administration internationale jusqu'en 2008.
Le 23 avril 1999 , en début de matinée, les avions de l'OTAN bombardent les quartiers généraux et les studios de la Radio-Télévision de l'État serbe (Radio Televizija Srbije, RTS), en plein centre de Belgrade, tuant au moins seize civils et en blessant grièvement seize autres.
Le 4 février 2003, suite à l'adoption et à la promulgation de la Charte constitutionnelle de Serbie et Monténégro par l'Assemblée de la République fédérale de Yougoslavie, le nom officiel de « République fédérative de Yougoslavie » a été changé en Serbie et Monténégro.
Au cours de la conférence de presse du 21 février 1966, il lance la "crise atlantique" : il affirme que la volonté de la France à disposer d'elle-même et à être utile aux autres nations n'est pas compatible avec une organisation de défense où elle est subordonnée. Il refuse toute subordination au sein de l'OTAN.
Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région. L'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo – la Force pour le Kosovo (KFOR) – depuis juin 1999.
La France aurait intérêt à placer ses alliés au pied du mur en proposant une véritable européanisation de l'alliance atlantique, en concurrence avec l'actuel projet de simple replâtrage de l'OTAN sous leadership stratégique américain.
Il y a quinze ans jour pour jour, le 24 mars 1999, débutait la campagne de bombardement de la Yougoslavie par les forces de l'OTAN pour punir son président, Slobodan Milosevic, jugé coupable de mener une politique de purification ethnique contre la population albanophone de la province serbe du Kosovo.