L'étude a analysé des données fournies par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur les taux de dépression de 18 pays. La France arrive en tête (21 %) suivie des Etats-Unis (19,2 %).
En savoir plus. Selon l'agence de santé des Nations Unies, la dépression est la principale cause d'invalidité dans le monde entier. L'État membre ayant la plus grande part de la population présentant des symptômes dépressifs est la Hongrie (10,5%), suivi du Portugal (10,4%) et de la Suède (9,0%).
Sept Français sur dix estiment que le pays est en "dépression collective" en raison d'un "sentiment d'identité perdue", et non de la crise économique. Pour 70 % des Français, la France et ses habitants sont en "dépression collective".
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
En mai 2020, 13,5 % des personnes âgées de 15 ans ou plus vivant en France1 déclarent des symptômes évocateurs d'un état dépressif, une proportion en hausse de 2,5 points par rapport à 2019. L'augmentation est plus marquée chez les femmes et les moins de 44 ans, et tout particulièrement chez les 15-24 ans.
La dépression est l'une des principales causes d'incapacité dans le monde et elle contribue largement à la charge mondiale de morbidité. La dépression touche davantage les femmes que les hommes. La dépression peut conduire au suicide.
Le stress. Les stresseurs psychosociaux et environnementaux sont des facteurs tantôt prédisposants tantôt précipitants. Il existe une relation entre niveau élevé de facteurs de stress et déclenchement d'une dépression.
Psychiatre. On vient le voir lorsque ça ne va pas. Mais contrairement à tous les autres “psy”, c'est le seul à devoir justifier d'une formation de médecin. Il s'occupe de tous les types de troubles psychiques, comme la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, l'anorexie, ou encore l'anxiété.
La dépression survient généralement sous forme de périodes dépressives qui peuvent durer des semaines, des mois voire des années. Selon l'intensité des symptômes, la dépression sera qualifiée de légère, modérée ou majeur (grave). Dans les cas les plus graves, la dépression peut conduire au suicide.
Forme particulière de dépression, la dépression résistante se caractérise par la persistance de l'épisode dépressif malgré au moins deux traitements antidépresseurs successifs bien conduits ou qui n'évolue pas suffisamment favorablement sous l'influence de ces traitements.
N°1 : France (81%)
Et puis d'une façon plus générale, le français aime se plaindre, c'est ce qui le définit, sans ça, il ne se sent plus complet.
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
N'importe qui peut être concerné, mais de nombreux facteurs augmentent les risques : des antécédents familiaux de dépression, de troubles bipolaires et d'addictions (reflétant notamment une prédisposition génétique), des événements prédisposants de l'enfance (carences affectives, maltraitance, abus…), des événements ...
Contrairement à la mélancolie, la tristesse, voire le deuil, la dépression est un état dans lequel une personne ressent un chagrin écrasant et débilitant. Les personnes dépressives peuvent avoir des difficultés à penser clairement, et être incapable d'avoir des activités normales.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
L'anhédonie est l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. Il s'agit de l'incapacité à ressentir du plaisir, l'impression « d'être là sans être là », de « se sentir vide ». L'anhédonie est encore aujourd'hui très difficile à traiter, la prescription d'antidépresseurs ne suffit pas toujours à la corriger.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
C'est le buzz de la semaine dans le secteur de l'emploi : parmi les 10 (corps de) métiers qui compteraient le plus de collaborateurs présentant des caractéristiques psychopathiques, on retrouve : les chefs d'entreprise, les avocats, les figures médiatiques, les chirurgiens, les journalistes et les chefs cuisinier…
"L'alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs", ajoute le site Aide Alcool (Source 1).
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
On catégorise habituellement la dépression comme une maladie plus particulière aux femmes1, en partie à cause d'une plus faible incidence de la dépression chez l'homme par rapport à celle chez la femme2.