Le motocycliste s'assure donc de ne pas avoir besoin du pied droit au sol, alors qu'il le garde sur la pédale de frein ainsi que sur le repose pied. De plus, un maximum de 5kg sur la pointe du pied gauche suffisent amplement pour tenir la motocyclette en équilibre.
S'aider du repose-pied
Le réflexe naturel du motard, habitué à monter et descendre par la gauche de sa moto, sera donc de poser le pied gauche sur le repose-pied gauche, les deux mains sur le guidon, avec le guidon droit ou braqué vers la droite, en position d'accueil.
En résumé : les pieds doivent être en appui sur leur partie la plus large, serrés au maximum, tout le côté interne en contact avec la moto.
Pour tourner à gauche sur une voie à sens unique, il suffit de vous placer dans la voie la plus à gauche. Sans oublier d'actionner votre avertisseur lumineux gauche ;) ! Sur une route à double sens de circulation, le bon placement pour les motos consiste à serrer à gauche mais sans mordre l'axe contraire.
Si votre moto intègre une transmission manuelle, vous devrez actionner l'embrayage avec votre main gauche et passer les vitesses avec votre pied gauche à l'aide d'un sélecteur.
Par conséquent, un seul pied sera nécessaire au sol, lors de l'arrêt, le pied gauche. Pour assurer le déséquilibre volontaire du côté gauche, à l'arrêt, il suffira de faire un léger virage à droite à environ 1 km/h afin de provoquer une très légère inclinaison de la motocyclette sur son côté gauche.
Le dernier effet, c'est le fait de sortir le maximum du corps de la moto, afin d'offrir le plus de surface possible au vent, et donc diminuer l'aérodynamisme et ralentir la moto.
En effet, ce sont souvent les pieds qui trinquent, au niveau des chevilles, des talons et des orteils notamment. Dans cette optique, rouler avec de bonnes chaussures montantes voire des bottes en cuir constitue une sécurité non négligeable.
Avoir le guidon un peu plus haut quand on a de longs bras, cela permet de gagner en confort. Dans certains cas, ces rehausseurs permettent aussi de réduire les vibrations.
La position de conduite droite, sur un trail ou une GT, est celle qui permet de ménager au mieux son ossature et sa musculature dorsale. La position des repose-pieds permet de garder un appui permanent et équilibré sur les jambes, et notamment les cuisses.
Placez votre genoux aussi loin que possible, mais toujours sans tension. Votre talon intérieur peut se rapprocher de la moto, jusqu'à la platine du repose-pied si votre machine en est équipée, pour ouvrir plus facilement la jambe.
Pour cela, braquez le guidon à fond vers la droite et gardez serré le levier de frein avant. La moto va pencher à gauche. Ensuite, décollez le pied droit du sol, sans le monter trop haut. Trouvez le point d'équilibre, en pensant à regarder loin droit devant vous.
Le point essentiel est de rouler « serré en bas, relâché en haut ». Tout le bas du corps doit être au plus près de la moto : pieds, genoux, cuisses, bassin. Vous devez multiplier les points de contact avec la machine, la serrer entre vos jambes, pour mieux la sentir et influer sur elle.
La jambe droite s'écarte du cale-pied, se tend et le pied pointé vers le sol marque ainsi le remerciement du motard.
Le signe n'est pas forcément le même suivant le pays, en tout cas en France vous verrez le plus souvent le signe V réalisé avec l'index et le majeur de la main gauche. Signe de la victoire dont on s'accorde à dire qu'il a été démocratisé par Barry Sheene dans les années 70, dès lors qu'il gagnait une compétition.
Quand la moto roule, ne serait-ce qu'à 2 km/h, elle ne tombe pas. L'équilibre de la moto (plus globalement de l'ensemble moto-motard) est assuré par la combinaison de trois forces : l'effet gyroscopique des roues en rotation, la force centrifuge qui tend à faire se redresser la moto.
On peut compter parmi les basiques les motos comme les Honda CB 500 ou encore la Kawasaki Er-6N. En quelques sortes des motos fiables, sans carénage et dont le prix d'achat est aussi raisonnable que le coût de son entretien et de son utilisation.
En centralisant les masses plus bas, l'avantage est qu'on évite le highside (l'effet catapulte) si la roue arrière décroche puis raccroche.
C'est ce qu'on appelle déhancher, ce qui sert à repousser au maximum sa moto vers le haut et déplacer son centre de gravité pour la garder le plus perpendiculaire possible du sol, offrant ainsi un meilleur grip du pneu, plus de sécurité et plus de vitesse.
Au niveau du matériau, les bottes de cuir offrent la meilleure protection car elles maintiennent et protègent la cheville. Le bon vieux cuir « pleine fleur » de vache ou de vachette, épais d'au moins 1 mm, confère la meilleure protection. Une botte n'a pas besoin de la même souplesse que des gants.
Le protège chaussures est la seconde alternative, c'est un accessoire à enfiler directement sur votre chaussure ou sur votre botte moto afin de ne pas l'abîmer.
-Avec le gros cuir et les agrafes, il n'arrive pas à lever le bras. -Par principe, il ne salue pas les conducteurs qui ont déjà fini de payer leur moto. -Il a peur que son guidon ne se détache à cause des vibrations. -Le vent pourrait souffler les tatouages.
Le bas du corps (jambes et pieds)
Pour les jambes, même combat, il existe des collants ou leggings techniques spécialement adaptés pour la pratique de la moto ou des sports d'hiver.
Entre les vibrations du moteur, les éléments (courants d'air, chaleur, froid, pluie, insectes), le bruit aérodynamique et une position de conduite souvent étriquée, la selle et les suspensions dures… les sources de fatigue sont nombreuses. La pression du vent fatigue aussi et finit par ralentir les réflexes.