Le rhumatologue est le médecin spécialiste des affections musculosquelettiques, c'est-à-dire des affections touchant les os, les muscles, les articulations, les tendons et les tissus adjacents.
La maladie de Basedow est le cas de thyroïdite auto-immune le plus fréquent. Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s'attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
On ne guérit pas à proprement parler d'une maladie auto-immune mais les traitements permettent de réduire, voire de supprimer, les symptômes. Toutefois, il est parfois nécessaire de suivre un traitement à vie.
Selon des chercheurs américains, une dose quotidienne de bicarbonate de soude pourrait aider à réduire l'inflammation destructrice engendrée par les maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou la sclérose en plaques. Les adeptes du bicarbonate de soude le considèrent souvent comme un produit miracle.
Le Service de Médecine Interne 2 de l'Institut E3M de l'Hôpital Universitaire de la Pitié Salpêtrière est spécialisé dans le diagnostic, le traitement et la prévention des complications des maladies auto-immunes, vasculaires et inflammatoires systémiques.
Les maladies auto-immunes résultent d'un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant ce dernier à s'attaquer aux constituants normaux de l'organisme. C'est par exemple le cas dans le diabète de type 1, la sclérose en plaques ou encore la polyarthrite rhumatoïde.
Certaines maladies auto-immunes guérissent de façon aussi inexplicable qu'elles sont apparues. Cependant, la plupart d'entre elles sont chroniques. Il est souvent nécessaire d'administrer des médicaments à vie pour contrôler les symptômes. Le pronostic varie en fonction de la maladie.
L'origine des maladies auto-immunes reste mal connue. Une association de plusieurs facteurs environnementaux, hormonaux, génétiques, médicamenteux, infectieux et psychologiques est fort probable.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Les examens de détection d'un système immunitaire déficient
Un bilan sanguin et plus précisément une numération de la formule sanguine peuvent être prescrits. Il s'agit de voir si vous avez suffisamment de globules blancs de chaque catégorie.
Les cancers peuvent être à l'origine de manifestations auto-immunes dont le champ d'expression est varié. Les liens étroits entre auto-immunité et lymphogenèse sont peu à peu démantelés, ces 2 événements pouvant correspondre aux facettes d'un même processus.
Comment savoir si on est immunodéprimé ? "L'immunodépression se caractérise par la répétition, environ 4 à 10 fois dans l'année, de maladies graves comme des pathologies respiratoires, la récurrence d'affections inhabituelles ainsi qu'un changement brusque dans le poids et la taille", indique le Dr. Goeb.
Auto-immune : comprenez, quand notre système immunitaire se retourne contre notre propre corps. On sait encore peu de choses sur ces maladies. Pourtant, elles représentent le troisième groupe en termes de morbidité et de mortalité dans les pays industrialisés (derrière les maladies cardiovasculaires et les cancers).
Le lupus peut débuter par l'un ou l'autre des signes suivants apparaissant lors d'une poussée et souvent associés à une fièvre modérée mais prolongée, une fatigue ou un manque d'appétit. Les symptômes initiaux sont le plus souvent des douleurs articulaires et des atteintes de la peau.
« Nous avons confirmé expérimentalement que les hormones du stress qui se lient aux récepteurs β2-adrénergiques réduisent la réponse immunitaire et que cela passe par une diminution de la production de certaines cytokines inflammatoires, requises pour l'élimination des virus », précise Sophie Ugolini.
Un déficit immunitaire se caractérise par un affaiblissement des défenses de l'organisme contre de nombreuses attaques par des bactéries, des virus, des champignons ou par des cellules cancéreuses. Il peut être primaire, souvent d'origine génétique, ou secondaire à de nombreuses pathologies.
Un patient peut consulter un immunologiste s'il soupçonne une allergie ou une inflammation d'origine inconnue associée à la fièvre et à la perte de poids. D'autres raisons comprennent le suivi de l'immunothérapie, ou si le patient a des problèmes de gestion des problèmes d'asthme ou s'il souffre d'anaphylaxie.
Symptômes des déficits immunitaires. Les personnes atteintes d'un déficit immunitaire ont tendance à contracter des infections à répétition. Généralement, les infections respiratoires (telles que les infections des sinus et des poumons) sont les premières à se produire et récidivent souvent.
Que ce soit la vitamine A, la vitamine D, la vitamine C, les vitamines B, l'acide folique, ou encore le zinc, ils contribuent tous - à leur échelle - au fonctionnement normal du système immunitaire.
Caractéristiques de la réaction inflammatoire aigüe
La réaction inflammatoire est caractérisée par 4 signes cliniques invariables : rougeur ;gonflement ;chaleur ;douleur. C'est l'afflux de plasma sanguin vers le site de l'infection ou de la lésion qui est associé à ces symptômes.
Quand s'inquiéter en cas d'augmentation de la CRP ? Un taux supérieur à 6 mg/L doit donner lieu à une surveillance. Une légère élévation laisse à penser qu'il s'agit d'une infection banale, passagère et sans gravité.
Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.