Un consultant doit obligatoirement choisir un statut juridique pour exercer son activité. S'il est seul, la législation française l'autorise à exercer son activité en nom propre (micro-entreprise ou entreprise individuelle) ou en société (EURL ou SASU).
Le statut social du consultant / conseiller indépendant
Le consultant ou conseiller indépendant est affilié au régime général lorsqu'il exerce son activité en SASU. La protection sociale du régime général est onéreuse, il convient de budgétiser à peu près 80% de cotisations sociales par rapport au salaire net.
Un consultant indépendant est soumis d'exercer une activité de conseil, il est important d'avoir certaines qualités comme la curiosité, la réactivité, une bonne communication ainsi qu'une analyse minutieuse. Votre domaine de compétence doit être exemplaire.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
La SASU est soumise à un régime réel d'imposition. Le micro-entrepreneur est soumis au régime de la micro-entreprise. Comment est calculé le bénéfice imposable de l'entreprise ? - Le résultat (bénéfice ou perte) de la SASU est déterminé en fonction des charges réellement réglées (ou engagées) par l'entreprise.
Qu'est-ce qu'un consultant indépendant ? Professionnel généralement indépendant, le consultant fait bénéficier de son expertise à des entreprises. Multitâche, il est capable d'animer des débats au sein d'une entreprise, d'accompagner les professionnels, d'évaluer des situations et de gérer des cas divers.
La méthode de calcul d'un TJM est simple. Prenons, à titre d'exemple, un consultant indépendant qui souhaite avoir un salaire mensuel de 4 000 euros en travaillant 15 jours. Le taux de cotisation sociale est d'environ 80 %, soit 3 200 euros, on a donc un total de 7 200 euros.
Pour devenir consultant, il faut être titulaire d'un Master (Bac + 5) spécialisé dans un domaine précis comme le management ou le conseil en organisation. De plus, les écoles de commerce et d'ingénieurs sont très appréciées par les recruteurs.
Devenir consultant sans diplôme requiert également de réelles aptitudes organisationnelles. Il est amené à collaborer avec plusieurs entités qui sont toutes confrontées à un problème plus ou moins différent. Il faudra donc qu'il s'organise efficacement de sorte à ne pas s'éparpiller et confondre les dossiers.
Pour créer une entreprise de consultant afin de pouvoir exercer votre activité en indépendant, vous devez procéder par étape : faire un prévisionnel simplifié, effectuer vos choix de création (statut juridique et régime fiscal), immatriculer votre entreprise puis démarrer votre activité.
La formation du consultant en recrutement indépendant est universitaire. Ce métier exige une Licence au minimum et souvent, un Master 2 dans le domaine spécifique des ressources humaines ou plus globale des écoles de commerce et de management.
La régie en fonction du temps prévu
C'est le modèle à l'ancienne : on définit un planning en nombre de jours passés par consultant qu'on multiplie par un taux journalier ou horaire. 50% du montant est payé au démarrage de la mission et le solde à la fin.
Comment calculer son TJM selon son salaire ciblé ? Pour obtenir votre TJM, vous pouvez utiliser la méthode du salaire souhaité. Pour cela, il faudra prendre en considération votre statut. Si vous êtes micro-entrepreneur, prenez votre rémunération actuelle sur l'année en brut ou en nette et ajoutez à peu près 30 %.
La Société s'engage à assister le Consultant en lui procurant les informations appropriées à propos de ses affaires, incluant de manière non exhaustive des informations techniques, économiques et relatives aux conditions d'organisation.
Le consulting permet ainsi de développer son expérience professionnelle mais aussi personnelle. En effet, grâce aux multiples missions réalisées dans différents secteurs, le consultant gagne rapidement en expérience et en compétence.
Devenir consultant indépendant permet d'être plus flexible dans la gestion de son temps. En effet, le professionnel a la possibilité de fixer lui-même ses rendez-vous et d'organiser son emploi du temps à sa guise, tout en prenant en compte ses obligations personnelles.
Tout d'abord, il faut que le chiffre d'affaires de la SASU ne dépasse pas 10 000 000 euros. Également, son capital doit être entièrement libéré et ses actions détenue de manière continue, pour 75 % au moins par des personnes physiques ou par une société qui répond aux mêmes conditions.
Chiffre d'affaires d'une SASU : aucun minimum ou maximum
En effet, ces entreprises doivent respecter des plafonds fixés à 72 500 euros pour les prestations de services non-commerciaux et 176 200 euros pour les activités commerciales.
La SASU à l'impôt sur les sociétés
Le taux applicable est de : 15 % pour les bénéfices entre 0 € et 38 120 € (taux réduit) ; 25 % pour les bénéfices compris entre 38 120 € et plus (taux normal).