Pour permettre d'obtenir des images de bonne qualité, on vous indiquera les vêtements que vous devez enlever. Vous ne garderez aucun bouton, aucune agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique, ni soutien-gorge. LE PORT D'UN MAILLOT EN COTON SANS IMPRESSION ET SANS STRASS EST RECOMMANDÉ.
Des consignes de préparation au scanner
En particulier, si un produit de contraste est nécessaire, un repas léger évite les nausées lors de l'injection (mais fumer est déconseillé) ; si vous devez réaliser un scanner du petit bassin, buvez un litre d'eau pour remplir votre vessie, qui doit être pleine.
Radiographie de l'abdomen et du dos
Vous pourrez garder un simple tee-shirt unis (sans paillettes ni motif). Vérifiez que vos sous-vêtements ne comportent pas d'élément métallique (ex: petit bijou sur une culotte). L'examen est indolore et rapide, il peut être réalisé debout, assis ou couché (suivant l'indication).
L'air stoppant les ultrasons, certains organes ne seront assurément pas visibles, en particulier le pancréas caché par l'estomac et le côlon. L'action de boire, manger ou fumer, rétracte la vésicule biliaire dont les parois s'épaississent.
Etre à jeun
Veillez à vous munir de votre ordonnance et précisez l'intitulé exact de votre examen lors de la prise de rendez-vous. Celui-ci aura pour but d'éviter de remplir des structures digestives comme l'estomac afin de ne pas masquer certains organes, qui pourront donc être visualisés lors de l'examen.
Déroulement de l'examen
La secrétaire médicale remplira votre dossier administratif, vous posera quelques questions et vous invitera à patienter en salle d'attente. Un praticien viendra vous chercher et vous accompagnera au vestiaire. Le scanner ne nécessite pas de se déshabiller entièrement.
Dans le cas particulier des examens de Scanner et d'IRM, les délais d'attente sont plus longs du fait de la complexité des mécanismes mis en jeux, et sauf urgence médicalement justifiée, les résultats sont habituellement disponibles sous 24 heures ouvrées, voire au plus tard, dans les cas les plus complexes, 3 jours ...
Les réactions sont de type urticaire, angioedème, bronchospasme, hypotension ou choc anaphylactique. Les réactions sévères, rares, surviennent quelques minutes après l'injection et nécessitent de la part des équipes d'imagerie un diagnostic et une prise en charge rapides.
Vous devez alors consulter votre médecin traitant, qui pourra prescrire une prémédication avant l'examen. Exemple de prescription pour prémédication à une injection de produit de contraste iodé: Desloratadine (AERIUS) 5mg : 1 comprimé le matin à prendre les 3 jours qui précèdent l'examen.
Contre indication :
Insuffisance rénale (créatininémie > 120 µmol/l ou clairance inférieure à 30 ml/min). Risques liés à l'injection de produit de contraste iodé : allergie, asthme, œdème de Quincke, altération de la fonction rénale chez des patients prédisposés, Risques liés à l'irradiation : grossesse.
Portez de préférence des vêtements simples (sans boucles, oeillets, fermetures ECLAIR …) et le moins de bijoux possible. Il pourra vous être proposé une blouse de soin si besoin mais ce n'est pas systématique. En effet, même si il fait froid en entrant dans la salle d'IRM, on a généralement chaud durant l'examen.
Installation. Vous serez installé confortablement en position couchée sur le dos sur une table qui coulisse dans l'anneau du scanner. La tête vers l'appareil dans le cas du rachis cervical et les pieds vers l'appareil lorsqu'il s'agit du rachis lombaire.
Le scanner utilise des rayons X pour créer des images en coupe de votre corps, ce qui peut aider à diagnostiquer un traumatisme, un cancer ou d'autres problèmes médicaux. L'IRM, quant à elle, utilise des champs magnétiques et des ondes radio pour créer des images détaillées de vos muscles, os et organes.
Pensez à apporter vos résultats le jour de l'examen. À savoir : Que vous présentiez ou pas des facteurs de risque pour votre fonction rénale, il est recommandé de boire beaucoup d'eau avant (au minimum 2 litres la veille) et après l'injection pour faciliter l'élimination du produit par vos reins.
Il faut maintenir une hydratation importante et on préconise en pratique de boire 2 litres d'eau riche en sodium et en bicarbonate (type Vichy St-Yorre) 24 heures avant et après l'examen.
Le scanner est un appareillage en forme d'arceau. Le patient est étendu sur une table qui glisse à travers cet arceau. À l'intérieur, un tube à rayons X sur support rotatif se déplace autour du corps du patient pour produire les images.
Il n'est pas nécessaire d'être à jeun (sauf rares exceptions qui vous seront précisées avant l'examen). Ne fumez pas pendant les heures avant l'examen. Sauf indication, vous pouvez boire normalement et prendre, si besoin, vos médicaments.
Il est nécessaire de boire beaucoup d'eau après l'examen (sauf indication contraire) afin d'éliminer le produit de contraste.
Il faut maintenir une hydratation importante et on préconise en pratique de boire 2 litres d'eau riche en sodium et en bicarbonate (type Vichy St-Yorre) 24 heures avant et après l'examen.
À quoi sert un scanner? Les tumeurs ayant une densité particulière par rapport aux tissus voisins normaux, le scanner sert à les détecter et à les localiser avec une grande précision.
Le scanner cérébral sans injection représente la majorité des cas. Il est prescrit en cas de traumatisme crânien avec suspicion d'hémorragie ou d'hématome, ou pour évaluer une obstruction vasculaire cérébrale par un caillot (AVC ischémique) avant opération.
Scanner des articulations sacro-iliaques (figure 3) : le scanner permet d'évaluer la destruction ou l'ossification sur les zones d'enthèses, mais il ne permet pas d'évaluer l'inflammation.
Les cancers du foie, des reins, du pancréas, des ovaires et de la vessie ainsi que les lymphomes. Les calculs rénaux et vésicaux. Les anévrismes de l'aorte abdominale (AAA), les blessures des organes abdominaux tels que la rate, le foie, les reins ou d'autres organes internes en cas de traumatisme.
Le compte-rendu d'un examen d'imagerie est un acte médical obligatoire rédigé en des termes médicaux qui doivent être expliqués au patient lors d'une consultation médicale, idéalement à l'issue de l'examen, par le spécialiste d'imagerie.