Une cystoscopie ou fibroscopie vésicale se déroule sous anesthésie locale. "Un gel de xylocaïne peut être mis dans l'urètre afin d'anesthésier le canal de l'urètre. Ce gel a aussi l'avantage de lubrifier la muqueuse, informe le Pr Yann Neuzillet. Le but est que cet examen soit le moins douloureux possible".
On effectue habituellement la cystoscopie à l'hôpital; l'examen dure moins de 5 minutes.
L'examen dure quelques minutes. Le patient peut ensuite se rhabiller et quitter l'établissement. Bien que parfois ressentie comme désagréable, la cystoscopie n'est habituellement pas qualifiée de douloureuse.
Comment bien se préparer pour sa cystoscopie? Il n'y a aucune préparation spécifique pour cet examen. Vous pouvez boire et manger ainsi que prendre vos médicaments habituels le matin de l'examen. et les médicaments achetés en vente libre.
Quels sont les risques de la cystoscopie ? La cystoscopie présente un risque d'infection urinaire. Des picotements et des envies fréquentes d'uriner peuvent aussi être ressentis dans les heures suivantes. Il peut également y avoir un peu de sang dans les urines durant quelques jours.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
L'examen de référence pour le diagnostic d'un cancer de la vessie est la cytoscopie. Cet examen permet d'examiner l'intérieur de la vessie à l'aide d'un système optique introduit via l'urètre. Une anesthésie locale, réalisée grâce à un gel, est souvent pratiquée afin de réduire l'inconfort associé à ce geste.
Comment est posé le diagnostic ? En cas de suspicion de cancer de vessie, l'imagerie par échographie est proposée. Ensuite, le scanner permet de vérifier la totalité de l'urothélium (qui va du rein à la vessie) et de déceler une éventuelle tumeur urothéliale dans un rein ou un uretère.
La cystoscopie est un examen réalisé par un urologue en externe (lors d'une consultation) ou, plus rarement, en ambulatoire (c'est-à-dire dans le cadre d'une hospitalisation de jour). Elle est réalisée après vérification de l'absence d'infection urinaire.
La sténose urétrale se manifeste par des perturbations du débit urinaire normal lorsque l'on urine. L'une des causes les plus fréquentes est la compression de l'urètre par la prostate lorsqu'il traverse cette glande et qu'elle a grossi de façon anormale ou le siège d'un cancer.
La résection endoscopique de vessie (ou résection trans-urétrale de vessie) est l'intervention qui va permettre d'enlever le ou les polypes de vessie et en permettre l'analyse anatomo-pathologique.
La présence de sang dans l'urine doit toujours faire l'objet d'une consultation médicale, car elle peut être révélatrice d'une pathologie grave. Cela étant, la cause la plus fréquente reste l'infection urinaire, qui nécessite tout de même une prise en charge rapide pour éviter les complications.
Les polypes de la vessie sont retirés par voie endoscopique par les voies naturelles, sous anesthésie générale ou péridurale. "La plupart du temps, cette intervention nécessite une nuit d'hospitalisation.
La cystoscopie est également appelé endoscopie vésicale. Il s'agit d'un examen qui explore la paroi interne de la vessie à l'aide d'un endoscope (fibre optique) introduit par les voies urinaires.
Cet examen utilise les rayons x et un produit de contraste à base d'iode. Son principe consiste à rendre visible (opacifier) la vessie. Le produit de contraste est injecté dans la vessie à l'aide d'une sonde introduite dans les voies urinaires.
Il n'y a pas de traitement ou de médicament spécifique pour soigner une hématurie. En revanche, le médecin doit en rechercher la cause, contre laquelle il existe peut-être un traitement antiobiotiques.
La bandelette urinaire est très sensible pour détecter une hématurie. Il suffit de 5 à 10 hématies par mm3 pour que le résultat soit positif.
La consultation urologique
Durant la consultation, l'urologue vous demande de tout d'abord le motif de la consultation pour passer ensuite à l'étude de vos antécédents médicaux et chirurgicaux et prendre connaissance des examens déjà effectués. Il vous interroge aussi sur votre symptomatologie et vous examine.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Le symptôme principal est la présence de sang dans les urines en fin de miction (hématurie) : ce sont les dernières gouttes d'urine qui seront teintées de sang. Le polype peut aussi se manifester par des brûlures en urinant ou par des envies douloureuses d'uriner.
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
Pronostic et espérance de vie
Dans la majorité des cas (70 à 80%) le cancer de la vessie est détecté à un stade précoce. Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic.
Le tabagisme actif est le premier facteur de risque de cancer de la vessie : il est classé cancérogène certain (groupe 1) par le CIRC. En France, le tabagisme serait responsable de 53% des cas de cancers de la vessie chez les hommes, et de 39% chez les femmes.