En 2022, le salaire en équivalent temps plein (EQTP) dans le secteur privé est en moyenne de 3 466 euros bruts par mois, soit 2 630 euros nets de cotisations et contributions sociales (figure 1). Il a nettement augmenté en euros courants : +4,4 % par rapport à 2021 pour le brut, +4,2 % pour le net.
La hausse varie entre 1,5 % et 2,2 % dans le secteur privé, et entre 1 % et 1,9 % dans le secteur public. Il y a eu accélération depuis, de 2,8 % en 2022 et à 3,9 % à ce jour en 2023 dans le privé, et à 2,4 % et 2,7 % respectivement dans le public.
C'est nettement moins que le taux record de 4,75% atteint pour les augmentations de cette année, mais bien plus que les près de 3% accordés en 2022 et 1,5% en 2021.
En 2024, comme l'an dernier, la hausse médiane des salaires sera de 4% dans six grands secteurs d'activité en France. Si ces augmentations visaient à faire front à l'inflation en 2023, cette année marque le retour d'une approche plus individualisée. La hausse historique des salaires va continuer cette année.
En effet, la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) relève que la hausse des salaires se situait autour de 1,5 % en 2020 et 1,7% pour 2021. Ces augmentations de salaires sont à mettre en parallèle avec le ralentissement de l'inflation observée en France.
Selon les dernières données publiées par l'Insee, le salaire brut en équivalent temps plein dans le secteur privé en France était, en 2022, en moyenne de 3 466 euros par mois, soit 2 630 euros de salaire net (après déduction des cotisations sociales salariales, de la CSG et de la CRDS).
La progression des budgets d'augmentation sera ramenée en 2024 à 3,6 % pour les non-cadres et 3,4 % pour les cadres, selon les accords salariaux d'entreprise analysés par le Groupe Alpha. Avec un coup de frein sur les augmentations générales, qui ne sera pas compensé par les augmentations individuelles.
Dans le public comme dans le privé, peu importe le métier, les salaires des Français vont augmenter en 2024. C'est l'une des rares conséquences positives de l'inflation. Néanmoins certains employés risquent d'être lésés par rapport à d'autres. N'importe quel travailleur en désire une et beaucoup vont l'obtenir.
L'augmentation de salaire est obligatoire pour l'employeur en cas d'inégalité salariale constatée entre les salariés. Le principe « à travail égal, salaire égal » impose de mettre au même pied d'égalité tous les salariés ayant les mêmes diplômes, missions et responsabilités.
Janvier 2024 : les changements sur la fiche de paie (indices, salaires, retenues, cotisations) Après la toute petite augmentation de la valeur du point d'indice le 1er juillet 2023 (+1,50%), ajout de 5 points pour chaque échelon le 1er janvier 2024 : soit pas tout à fait +25 € brut.
D'après un sondage réalisé par le cabinet de conseil WTW auprès de 922 entreprises françaises spécialisées dans six grands secteurs d'activité (vente, énergie, finance, industrie, tech et médias, et pharmacie), le budget alloué à l'augmentation des salaires serait compris entre 3,5 et 4% en 2024.
Tandis que Bercy prévoit une inflation autour de 2,5%, les salariés devraient enfin pouvoir ressentir une amélioration de leur pouvoir d'achat. Plusieurs cabinets de recrutement comme Alixio ou WTW anticipent des hausses de salaires dans tous les secteurs, comprises entre 3 et 5%.
Mon salaire va-t-il augmenter si le SMIC augmente ? Contrairement aux idées reçues, l'augmentation du SMIC n'entraîne pas forcément l'augmentation des salaires. Si votre rémunération est égale au salaire minimum, alors le relèvement du SMIC a pour effet de rendre votre rémunération inférieure au minimum légal.
Elle fait également partie des obligations légales des entreprises depuis le 1er mars 2020. Ainsi, toute entreprise comptant au moins 50 salariés doit publier un index sur l'égalité salariale homme/femme. En cas de disparité, l'employeur doit mettre en place un plan de rattrapage salarial, à peine de pénalité.
Les obligations de votre employeur concernant votre salaire
Votre employeur est donc totalement libre de vous augmenter ou non, quel que soit le motif de votre demande. Même avec beaucoup d'ancienneté au sein d'un entreprise, un salarié peut se voir refuser une augmentation.
Mi-figue, mi-raisin. C'est en résumé la tendance qui se dessine en 2024 pour les salaires en France. Les augmentations devraient osciller entre 3,5% et 4%, légèrement inférieure à celle de 2023.
Le salarié peut demander une augmentation de salaire lors de son entretien annuel. Au cours de cet entretien, un bilan du travail effectué au cours de l'année écoulée est fait entre le salarié et l'employeur. L'employeur peut donc décider d'attribuer une augmentation de salaire au regard du travail effectué.
SMIC 2024 : quel est le montant mensuel net ? Le montant du SMIC 2024 mensuel net est de 1.398,70 euros pour 35 heures travaillées. Le taux horaire du SMIC net en 2023 est de 9,23 euros.
Si on ajoute tous les salariés à temps partiel, on atteint un salaire moyen brut de 2244 €. Toutefois, dans certaines villes d'Allemagne, les salaires grimpent largement au-dessus de cette moyenne : Constance : 2950 € Kiel : 2920 €
Il faudrait, pour une personne célibataire, gagner 1.630 euros net, par mois, pour vivre dignement. Une estimation qui prend en compte les chiffres liés à l'inflation. Pour preuve, ce montant est en hausse de 13% par rapport à 2014.
Plusieurs études s'accordent à dire que le salaire le plus "convenable", qui permet de se faire plaisir sans se priver se situe autour de 3000€ par personne.
Mais pourquoi les salaires n'augmentent-ils pas ? Le premier ministre reprend les analyses en matière de trappes à bas salaires que les politiques d'exonérations de cotisations sociales ont créées. Les effets de seuil induits par cette politique n'incitent pas les employeurs à dépasser le smic.
Il s'agira d'une revalorisation moins forte que celle prévue par le groupe d'experts sur le SMIC qui a publié, le 28 novembre 2023, son rapport 2023 sur le Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC). Le 1er janvier 2024, le SMIC va augmenter de 1,13%, portant le salaire minimum brut horaire à 11,65 euros.
L'inquiétante baisse des salaires réels
Si l'on parle d'augmentations salariales sans précédent en 2023, il ne faut pas s'y tromper : toute augmentation de salaire inférieure au taux d'inflation est une perte de salaire réelle.
Changement de poste. Arrivée d'une nouvelle recrue mieux rémunérée dans la société Elargissement des missions. Evolution des vos responsabilités.