Les reliquats azotés après luzerne sont importants (jusqu'à 100 unités d'azote pour un maïs). C'est un bon précédent pour les cultures exigeantes en azote (blé, mais, betterave).
Valorisation : préférer un broyage de la luzerne plutôt qu'une exportation lorsque vous n'êtes pas en mesure de la valoriser à plus de 40€/T. Semis : Eviter les semis d'été très salissants et privilégier des semis sous couvert de céréales ou de tournesol.
500 unités de chaux/an
Sur luzerne installée, le désherbage est généralement réalisé pendant le repos végétatif, soit après la dernière coupe de l'année, soit avant la reprise de végétation. Autre poste d'importance pour assurer la production et la pérennité de la luzerne : la fertilisation.
Idéalement, il faut faucher la luzerne lorsque 5 à 10 % des plantes sont en fleur (premières fleurs). À ce moment, plus de la moitié des plantes doivent avoir une nouvelle pousse sortant du collet. Si l'on vise une qualité maximale, la coupe a lieu au stade pré-floraison ou de la fin du bourgeonnement.
Fertiliser les jeunes luzernes Avant semis, un apport de fumier composté à la dose de 10 à 15 t/ha peut être réalisé. Il favorisera son implantation et participera à son alimentation azotée au début de la période de production. L'engrais phare reste la kiesérite à une dose totale de 150 à 200 kg/ha.
L'intérêt premier de planter de la luzerne est de pouvoir faire bénéficier à vos autres cultures de ses talents d'engrais vert. Pour cause, cette légumineuse a besoin d'une bactérie, dénommée Rhizobium meliloti, afin d'être productive. Celle-ci a le mérite de fixer l'azote de l'air et de le restituer à la fourragère.
Avantages : salissement moindre, récolte en foin facilitée (moins de pertes en feuilles, moins de contact avec la terre), conservation en ensilage plus facile (apport de sucres solubles par les graminées) autres que le dactyle, amélioration de la digestibilité globale du mélange (valeur UF), pâturage facilité.
Lors de la fauche, la coupe de la luzerne doit être franche et ne doit jamais descendre en dessous de 7 cm. Il faut compter entre 40 à 50 jours de repousse pour viser de la qualité tout en ayant du rendement. Les deux premières coupes peuvent repré- senter près des 2/3 du rendement annuel.
Cet inoculant est fixé autour de la graine et préservé par une enveloppe protectrice qui permet de prolonger la durée de vie de la semence d'environ 18 mois. Cela permet de sécuriser l'implantation de la luzerne et de maximiser les effets de la symbiose avec les rhizobiums.
Les germes de luzerne se conservent 3 à 7 jours au réfrigérateur, dans leur contenant d'origine ou encore dans un sac en plastique perforé.
Conditionnement en balles rondes de 330 kg ou rectangulaires de 400 kg, départ ferme in de prés in de luzerne 95 €/tonne 135 €/tonne rubannage : sur le prix du foin en tenant compte des matière sèche. par balle de 400 kg pour le coût l'enrubannage.
Préparation du semis de luzerne
Lorsqu'une implantation estivale est envisagée, la date limite de semis est le 30 août dans l'Est jusqu'au 10 octobre en Occitanie. Un semis précoce en fin d'été permet une production dès le printemps suivant.
Les semences de luzerne étant de petite taille (300 à 600 graines par gramme), il est important de semer en surface à 1 ou 2 cm de profondeur maximum. Le lit de semence doit donc être bien émietté. Veillez également à rappuyer le sol en profondeur pour faciliter la croissance des racines et la remontée de l'humidité.
La luzerne peut être irriguée par submersion qui est préférée à une irrigation par aspersion, en particulier dans les sols sablonneux. Les volumes d'eau à distribuer dépendent fortement des caractéristiques du sol et des conditions environnementales. En moyenne, 300-500 m3 par hectare sont nécessaires par irrigation.
Un pH de 6,5 à 7,2 est la garantie d'une bonne pérennité et d'une bonne production fourragère. A ce niveau d'acidité, les différents éléments nutritifs sont utilisables par la plante et les bactéries nécessaires à la fixation de l'azote sont actives.
La luzerne se sème à deux périodes distinctes : De fin mars à début avril pour une récolte en mai ou juin. En août et septembre pour une récolte d'octobre à décembre.
Faucheuse classique ou à rouleaux
Les plus adaptées pour la luzerne restent toutefois les faucheuses conditionneuses à rouleaux (15-20 000 € en 3 m traînée) qui, en écrasant les tiges, améliorent la vitesse de séchage et sont moins agressives qu'un conditionneur à fléaux.
Deuxième phase de séchage : la perte d'eau des tiges est plus lente. Le séchage ralentit durant la deuxième phase de séchage (45-50 % jusqu'à 65-70 % de MS). Ce sont essentiellement les tiges qui doivent perdre de l'eau. Pour accélérer ce processus, il convient d'aérer au maximum les andains.
Le sainfoin peut être utilisé de différentes manières : en fauche au printemps, au stade "début floraison", pour assurer des réserves de qualité, en pâturage au printemps, car le sainfoin démarre assez tôt à cette époque, en pâturage d'automne, même tard en arrière saison car il résiste bien aux gelées précoces.
En raison de sa forte teneur en protéines, la luzerne est particulièrement populaire dans chez les éleveurs de chevaux ; les juments pleines ou en lactation ainsi que les jeunes chevaux en période de croissance ont un besoin accru de protéines.
Pour les petites graines comme la luzerne, ne couvrez que le fond du contenant. Pour les plus grosses, vous pouvez remplir le pot jusqu'au quart. Remplissez le pot d'eau saine et tiède jusqu'à la moitié. Placez un carré de moustiquaire propre sur l'ouverture du pot et fixez-le à l'aide d'un élastique autour du goulot.
La luzerne déshydratée a une forte appétence et représente une source majeure de protéines de qualité. De plus, grâce à sa composition biochimique particulière elle porte des vertus pour le bien-être et la santé des chevaux et pourrait permettre de réduire les maladies d'origine alimentaire dans cette espèce.
Dans de nombreuses régions, la luzerne est la plante mellifère indispensable à la sauvegarde des populations d'abeilles et de la production de miel. Alors que partout en France la diminution des plantes à pollinisation entomophile constitue l'une des premières causes de l'effondrement de la production de miel.
Les variétés Dentelle, Occitane et Etincelle sont celles qui obtiennent à la fois un bon rendement et un taux de protéines élevé. Le mélange luzerne + trèfle violet a un taux de protéines en moyenne de 19,4 % contre 18,7 % pour la variété Etincelle en pure.
la moutarde blanche (Sinapis alba), plante sauvage poussant spontanément dans une grande partie de la France, et la moutarde noire (Brassica nigra). Ces deux types sont cultivés pour leurs feuilles et leurs graines essentiellement. Les Brassica juncea, ou moutardes de Chine, diffèrent encore des deux précédentes.