Pour résumer, les deux apéros anisés proposent une recette baptisée « pastis de Marseille », mais si Pastis 51 est bien fabriqué dans la ville de l'OM, son cousin Ricard est produit dans plusieurs villes de France.
Vous l'aurez compris, il n'y a aucune différence entre le Ricard et le Pastis. Les deux noms s'expliquent simplement par le fait que le Pastis a été commercialisé pour la première fois par Paul Ricard en 1932; et qu'il fût tout de suite apprécié et renommé couramment “ Ricard ” en France.
Pastis 51 est une liqueur anisée fabriquée à Marseille. Créé en 1951 par Pernod lorsque l'interdiction des apéritifs anisés a été levée, cet apéritif classique est rapidement devenu une référence en France.
Le Ricard est un pastis à base d'anis, de réglisse et d'herbes de Provence créé par Paul Ricard en 1932. De nos jours, la marque Ricard est n°1 mondial des anisés avec plus de 40 millions de litres de Ricard vendus chaque année.
Le pastis de la toute jeune distillerie de Lyon l'Anis des gones a été élu meilleur pastis du monde fin avril aux World Drinks Awards, qui récompense chaque année les meilleurs spiritueux, bières et vins du monde.
Le classement sera fidèle à l'ordre de dégustation : Henri Bardouin (29,89 € litre), Pastis 51 (19,71 €/litre) et Ricard (21,57 €/litre). En résumé, si l'on se fie au palais de Julien Lopez, Pastis 51 gagne son éternel duel face au Ricard.
On n'en compte plus les vertus, tellement celles–ci sont nombreuses : antispasmodique, digestive, rafraîchissante, hépatoprotectrice, expectorante, anti-inflammatoire (la réglisse serait un substitut à la cortisone), laxative.
Pastis 51 1L
Le Pastis 51, véritable pastis de Marseille plus souvent appelé tout simplement 51, tient son nom de son année de création 1951 suite à l'abrogation de loi contre la 'France de l'apéro' interdisant la consommation d'alcool de plus de 16% Vol.
Peu le savent, sauf les vrais, le véritable pastis marseillais, c'est le pastis « Un Marseillais ». Il est frais, il est pur, il est doux et équilibré, c'est dans Marseille qu'il est fabriqué, et tout ça le rend unique pour les initiés.
Ce fils de négociant en vins lui donne son nom et un slogan : « Ricard, le vrai pastis de Marseille ». Une nouvelle législation, en 1938, lui permet de proposer un spiritueux à 45 degrés d'alcool et contenant 2 grammes d'anéthol (huile d'anis) par litre, ce qui donne à cette boisson son équilibre caractéristique.
L'Everclear a une teneur de 95°. Comme le précédent, il s'agit d'un alcool rectifié, mais cette fois-ci, fabriqué aux États-Unis. Il est fait à base de maïs et mérite pleinement sa place parmi les alcools les plus forts au monde. D'ailleurs, sa consommation est interdite dans plusieurs états aux États-Unis.
La différence essentielle entre un pastis et un alcool anisé comme le Pernod est la réglisse. Il n'y a pas de réglisse dans le Pernod, alors que dans un pastis, la règle veut qu'il y ait entre 50 et 500 milligrammes de réglisse.
Interdit deux fois en France
Le pastis a été deux fois interdit en France. En 1938, un décret interdit la vente d'alcool dépassant les 45 degrés. Pour rentrer dans les clous, l'entreprise de Henri-Louis Pernod (autrefois spécialiste de l'absinthe) développe alors sa nouvelle gamme, le Pernod 45 (à 45 degrés).
Graines de fenouil aromatique, réglisse, badiane, voilà quelques ingrédients anisés qui font le succès de Ricard depuis 1932.
Le pastis est aussi appelé un jaune ou un flai (et non fly) en français dans le sud de la France.
Paul Ricard invente donc le mot "Pastis", du provençal "pastisson" et de l'italien "pasticchio" qui veut dire mélange : le pastis est né !
Les seuls à boire plus sont les habitants de Bretagne-Normandie, qui, en finissant les fonds de verre, arrivent à 4,8 litres. Les plus sobres sont les habitants de Champagne-Alsace-Lorraine.
Le Pastis s'obtient pas distillation de l'anis étoilé. On obtient alors un composant appelé anéthol qui réagit mal avec le froid. Le froid cristallise l'anéthol qui va tomber en paillettes au fond du verre et donner donc moins de goût à la boisson.
L'anéthol est soluble en toutes proportions dans l'alcool, mais très peu dans l'eau. L'addition d'eau à la préparation initiale dans la bouteille entraîne la formation spontanée d'une émulsion composée de gouttelettes d'anéthol dispersées dans un milieu continu d'eau et d'alcool, qui diffusent la lumière.
La dilution avec de l'eau permet une diminution du degrés d'alcool par unité de volume. Mais si vous absorbez le verre dans sa totalité, la quantité d'alcool absorbé sera identique! C'est à dire qu'un volume de ricard absorbé avec ou sans eau, augmentera de manière identique le taux d'alcool dans le sang.
À l'ancienne : Servir le pastis, puis l'eau (cinq à sept fois le volume) et rafraîchir ensuite avec des glaçons. Nous préférons cette méthode. Il existe des pastis aromatisés, par exemple ceux de la gamme 51, aux fruits rouges ou à la menthe.
Le diluer dans de l'eau ou dans un soda fait baisser l'alcoolémie : FAUX. Peu importe le liquide avec lequel l'alcool est mélangé, le taux d'éthanol reste le même.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Notez cependant que le vin rouge reste, nonobstant ses effets nocifs sur la peau, l'alcool le moins dommageable pour la santé. Consommé en petites quantités, il peut même avoir des effets positifs, comme la réduction des troubles de l'érection ou encore l'amélioration de la santé cardiovasculaire et du sommeil.
* La « classique »: on verse en premier le Ricard, puis de l'eau fraîche et enfin les glaçons (toujours après avoir versé l'eau). * A « l'ancienne » : dans un verre bien glacé, on verse de l'eau très froide, sans aucun glaçon, puis on ajoute le Ricard.