Sur une trame identique, des épisodes particuliers différencient les évangiles : les récits de l'enfance sont absents chez Marc et ne se recoupent pas chez Luc et Matthieu, le Sermon sur la montagne est absent de Marc, de nombreuses paraboles ne se retrouvent que chez Luc, les apparitions de Jésus ressuscité n' ...
Les évangiles selon Matthieu, Marc et Luc suivent peu ou prou le même canevas événementiel et ne se distinguent que concernant le début et la fin de la vie de Jésus de Nazareth. D'une manière générale, l'Évangile selon Jean se distingue par l'importance qu'il met sur l'Esprit saint.
Les quatre Évangiles ont été choisis par le Concile de Nicée en 325, combien étaient les autres dits apocryphes ?
L'Évangile de Marc, le plus ancien, écrit vers 70, correspondrait à la prédication de Pierre à Rome. L'Évangile de Luc, écrit vers 80-90, s'adresserait à des chrétiens venus du paganisme, tandis que celui de Matthieu écrit dans ces mêmes années 80-90 s'adresserait à des chrétiens venus du judaïsme.
Quatre sont reconnus comme canoniques par les Églises chrétiennes : les évangiles dits selon Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ils forment la partie la plus longue du Nouveau Testament et sont appelés l'Évangile.
Évangéliste, saint Marc parcourt l'Italie, la Libye et l'Égypte. La tradition chrétienne reconnaît saint Marc comme le fondateur et premier évêque de l'église d'Alexandrie.
BIEN QUE SECOND DANS LE NOUVEAU TESTAMENT, MARC EST LE PREMIER ÉVANGILE, ÉCRIT VERS 69/70 EC. Dans les Actes des Apôtres, Luc écrit que Pierre avait un disciple nommé Marc, ou Jean Marc, qui l'accompagnait dans ses voyages.
"Il a construit une symbolique sur quatre mais l'aurait faite sur trois s'il avait gardé trois textes". Dominique Cerbelaud s'intéresse davantage à la grande méfiance du penseur à l'idée d'un évangile unique. "Il dit aussi que les hérétiques ne gardent qu'un seul évangile.
L'intégralité de la plus ancienne des bibles, le « Codex Sinaiticus », a été mise en ligne. Le « Codex Sinaiticus », manuscrit vieux d'environ 1 600 ans, est désormais consultable dans son intégralité sur Internet, a annoncé lundi la British Library.
[JOHANNA LEGUERRE - AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Et aujourd'hui Il nous enseigne tous à prier comme nous l'imaginons priant à Gethsémané, disant : « Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22:42). Quand vous priez, voulez-vous vraiment, réellement, que sa volonté soit faite et non la vôtre ?
La première partie (1,1-9,13) aurait pour but de montrer que Jésus est le « Christ » ou Messie ; la seconde partie (9,14-16,20) ferait accéder à la notion de « Fils de Dieu ». L'Evangile de Marc se présente comme un "récit de la Passion avec une longue introduction" (Kähler).
Sa particularité repose sur l'importance de la Bible, base de la foi tant en théorie qu'en pratique et sur le caractère personnel de la foi. «On ne naît pas évangélique, on le devient par choix personnel et engagement individuel», explique le réseau fraternel évangélique français (FEF).
Biographie courte de Saint Jean - Saint Jean, fils de Zébédée, est un fervent disciple de Jésus qui compte, tout comme son frère Jacques aussi appelé le Majeur, parmi les douze apôtres de la religion chrétienne. Il est né vers 10 après J. -C.
Le « disciple bien-aimé » a souvent lui-même été identifié à Jean, fils de Zébédée, l'un des Douze apôtres. Mais des historiens comme Oscar Cullmann ont distingué deux Jean, l'apôtre et l'évangéliste, ce dernier étant identifié dans ce cas au « disciple bien-aimé ».
Les deux récits de l'enfance de Matthieu et Luc indiquent que la naissance de Jésus eut lieu sous le règne du roi Hérode le Grand : « Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode » (Mt 2, 1) ; « Du temps d'Hérode, roi de Judée, [...]
La principale divergence entre catholiques et protestants tient à la lecture de la Bible. Conformément à ce que suggérait Luther, seule l'Écriture compte. Pour aller au plus près du texte, les protestants ont donc décidé de le traduire dans leur langue parlée, et non plus en latin.
Les catholiques et les orthodoxes prient les Saints. Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie.
Evénement éditorial dans le monde du protestantisme: la nouvelle version révisée de la Bible du pasteur genevois Louis Segond, qui est aux protestants francophones ce que la Bible de Jérusalem est aux catholiques d'expression française, vient d'être publiée.
Les quatre évangélistes sont représentés sous la forme allégorique du tétramorphe : l'homme ailé ou l'ange pour Matthieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc et l'aigle pour Jean.
Douze apôtres sont choisis par Jésus-Christ pour être, en dehors de leur mission évangélisatrice, un symbole pour le peuple d'Israël : leur nombre de douze évoque les douze tribus d'Israël. Ils représentent le peuple de la nouvelle Loi, de la nouvelle alliance, tel qu'il sera rassemblé par Dieu à la fin des temps.
Pour Matthieu, x, 1-4, et Marc, iii, 3-19, les Douze sont Simon, dit Pierre, André, son frère, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, Philippe, Barthélemy, Thomas, Matthieu, Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée, Simon le Cananéen et Judas l'Iscariote.
Marc et Matthieu étaient proches des milieux juifs, Luc, des cercles hellénistiques. Jean, lui, «le disciple que Jésus aimait», évoluait parmi les chrétiens d'Ephèse, en conflit ouvert avec leurs frères juifs, dont ils commençaient à se démarquer.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus-Christ.
En son sens premier, la Torah désigne le Pentateuque, dont la tradition juive attribue la rédaction à Moïse, inspiré par Dieu. Le Talmud l'appellera plus tard Torah chébiketav, la « Torah-qui-est-par-écrit ». Elle comprend des commandements (la tradition en compte 613) et de multiples récits.