Les interrupteurs différentiels protègent les personnes contre les effets néfastes d'un courant de fuite (choc électrique). Les disjoncteurs différentiels assurent le même rôle mais ils protègent aussi les équipements électriques contre les surtensions.
Le disjoncteur différentiel
Il permet de couper le courant sur toute l'installation électrique. En complément, cet appareil intègre une fonction dite différentielle qui permet de couper automatiquement le courant en cas de fuite.
Une obligation normative
Pour construire, autant que pour rénover son logement, la norme NF C 15-100 exige la mise en place d'un dispositif différentiel 30mA sur tous les circuits de la maison. Une installation électrique vétuste présente des risques à ne pas prendre à la légère.
Type AC : pour les prises de courants, les éclairages, le four, le réfrigérateur, etc. Type A : pour les plaques de cuisson, le lave-linge et la prise de recharge pour véhicule électrique ; Type F : pour les appareils sensibles aux microcoupures, comme le matériel informatique, le congélateur ou les alarmes.
La norme NF C 15-100 impose de rattacher maximum de 8 circuits pour chaque interrupteur différentiel 40 A et 30 mA. Ce qui veut dire : un maximum de 8 disjoncteurs, puisque chaque disjoncteur protège un circuit. Avec plus de circuits, vous augmenteriez les risques de surcharge.
Les interrupteurs différentiels doivent avoir une sensibilité de 30 mA maximum, ce qui signifie qu'ils vont couper le courant si la différence d'intensité est supérieure à cette valeur (voir la norme N FC 15-100). On parle de différentiel haute sensibilité, nécessaire à la protection des personnes.
Lorsqu'un interrupteur différentiel coupe l'alimentation d'un ou plusieurs circuits électriques, il ne disjoncte pas. La disjonction est une réaction propre aux disjoncteurs (qu'il s'agisse du disjoncteur général ou d'un disjoncteur divisionnaire). L'interrupteur différentiel, lui, « coupe ».
La règle consiste à dire que le calibre de l'interrupteur différentiel doit être supérieur à celui du disjoncteur EDF. Exemple : Si vous avez un disjoncteur abonné de 30A, vous devrez choisir un interrupteur différentiel de calibre 40A.
Le disjoncteur général est le premier représentant de la grande famille des disjoncteurs dont le but est de couper de manière automatique ou manuelle l'alimentation en électricité d'une installation, d'un groupe de circuits ou d'un circuit.
Placé dans le tableau électrique, en amont d'un circuit ou d'un groupe de circuits, le disjoncteur différentiel joue le même rôle que le disjoncteur général mais à un second niveau. Il permet ainsi de couper l'alimentation électrique en cas de surtension dans une partie seulement de l'installation.
Le disjoncteur différentiel 30 mA joue le même rôle que l'interrupteur différentiel, il est destiné à protéger les personnes contre les riques d'électrisation et les biens contre les risques liés aux surcharges et aux courts-circuits.
Pour protéger les personnes contre les risques d'électrisation, on utilise des interrupteurs différentiels haute sensibilité (30 mA), imposés par la norme NF C 15-100. Il existe également un dispositif qui protège à la fois les occupants et les biens : le disjoncteur différentiel.
Déterminer l'emplacement du disjoncteur différentiel
Sachez qu'il doit impérativement être positionné en amont d'une rangée de disjoncteurs divisionnaires. Le but étant qu'il puisse couper le courant de l'ensemble des circuits qui y sont reliés lorsqu'une fuite de courant est détectée.
Le calibre de l'interrupteur différentiel doit être > au calibre du disjoncteur EDF. Ainsi, si votre disjoncteur EDF est calibré sur 15 ou 30 A, les inter-différentiels seront de calibre 40 A. Si votre disjoncteur est calibré sur 45 A, les interrupteurs différentiels seront de calibre 63 A ou...
Pour les circuits spécialisés, le calibre du différentiel peut varier selon la puissance maximale de l'appareil : 20A pour une puissance de 4600 W, 32A pour les circuits de 7360 W et 40A pour ceux de 9200W.
En résumé, un réfrigérateur n'exige pas l'installation d'un disjoncteur spécifique et peut être connecté à un circuit standard sans danger. Cependant, si vous préférez en avoir un pour plus de confort, vous pouvez opter pour un disjoncteur de 10A et une section de câbles électriques de 1,5 mm².
Lorsqu'un disjoncteur « saute » la nuit, il peut s'agir simplement d'un bruit provenant du tableau électrique, ou bien d'un disjoncteur qui saute véritablement et coupe le courant.
Si le disjoncteur saute quand on allume la lumière, il s'agit probablement d'un court-circuit (problème de câblage, défaut d'une source lumineuse…) : éteignez la lumière, retirez la source lumineuse et réarmez le disjoncteur.
Le disjoncteur ne se réenclenche pas
Or, si votre disjoncteur ne reste plus sous tension après un réenclenchement, cela signifie que le disjoncteur est défectueux. Comme pour le point précédent, faites alors appel à un électricien labélisé CLCE pour vérifier l'ensemble du circuit.
La norme NF C 15-100 précise que toute installation résidentielle doit disposer d'au minimum deux DDR disposant d'une sensibilité de 30mA. DDR signifiant dispositifs différentiels à courant résiduel. Ils sont requis pour protéger les personnes sur l'ensemble des circuits.
Pour alimenter les prises de courant de votre logement, vous avez le choix entre : Un disjoncteur de 16 A maximum, avec une section de 1,5 mm², pour 8 prises de courant. Un disjoncteur de 20 A maximum, avec une section de 2,5 mm², pour 12 prises de courant.
le circuit de la machine à laver doit être protégé par un interrupteur différentiel de type AC de calibre 30 mA, la machine à laver doit être branchée sur un circuit dédié protégé par un disjoncteur d'une intensité de 20 A maximum.
Un problème de serrage est détecté au niveau de la vis du disjoncteur. Une fuite à la terre sur les appareillages électriques, dans ce cas l'interrupteur différentiel se déclenche. Une surcharge électrique. Une détection d'humidité provoquée par une fuite d'eau, par exemple.
Un disjoncteur différentiel 500 mA permet de séparer le réseau public du réseau privé et matérialise la limite d'intervention du gestionnaire du réseau public.