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Conclusion. L'humanisme, avec son profond respect pour la dignité humaine, la raison et l'empathie , a imprimé sa marque sur la philosophie, l'art, la science et le progrès sociétal. Ses principes durables continuent d’inspirer les individus à rechercher la connaissance, à favoriser la compassion et à contribuer positivement à l’expérience humaine collective.
L'humanisme est un vaste mouvement intellectuel européen qui émerge avec le quattrocento italien (notre XVe siècle) puis va se développer jusqu'à la fin du XVIe siècle.
L'humanisme se caractérise par l'intérêt nouveau pour toutes les formes de savoir et de connaissance. Une manière d'appréhender le monde qui vise à permettre à l'homme d'accéder au bonheur et de s'épanouir.
Les humanistes croient aux capacités de l'Homme à s'épanouir par la connaissance. Ce bouleversement intellectuel et scientifique s'accompagne d'une révolution dans les arts, la Renaissance artistique. Ce double mouvement se diffuse rapidement dans l'ensemble du continent européen.
L'humanisme associe les connaissances et l'évolution de la société. Le partage des connaissances est donc extrêmement important dans la philosophie humaniste. C'est pourquoi le rapport à l'éducation va se modifier avec les humanistes.
La pensée humaniste est un courant intellectuel qui s'est développé en Europe à la Renaissance (XIVe-XVIe siècles) et qui promeut des valeurs telles que la rationalité, la tolérance, l'éducation et le respect de l'individu.
L'humanisme est une pensée philosophique née au XVème siècle, durant la période de la Renaissance en Europe. À cette époque, le mouvement humaniste se veut la jonction de valeurs humaines liées aux origines judéo-chrétiennes et à l'Antiquité gréco-romaine. Ce mouvement est empreint d'une profonde laïcité.
HUMANISME, subst. masc. A. − Mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l'épanouissement de l'homme rendu ainsi plus humain par la culture.
1. Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
Le terme humanisme, créé à la fin du XVIII e siècle et popularisé au début du XIX e siècle, a pendant longtemps désigné exclusivement un mouvement culturel, philosophique et artistique prenant naissance au XIV e siècle dans l'Italie de la Renaissance, puis se développant dans le reste de l'Europe.
L'humanisme définit alors la culture comme l'essence de l'Homme, puisque la culture apporte sagesse, philosophie et morale. Cette époque est marquée par une grande confiance par rapport au progrès humain, à la civilisation, à la capacité de connaître beaucoup de choses, à la diversité des talents possibles, etc.
De l'avis de la majorité des chercheurs, elle a commencé en Italie à la fin du XIVe siècle, a atteint sa maturité au XVe siècle et s'est répandue dans le reste de l'Europe après le milieu de ce siècle . L’humanisme devient alors le mouvement intellectuel dominant en Europe au XVIe siècle.
L'humanisme donne en effet une place centrale à l'homme, ce qui remet en cause totalement la pensée de l'Eglise. Selon les humanistes, l'homme n'est plus un pécheur humilié devant Dieu et déchu par le péché originel.
L’humanisme s’est inspiré de l’Antiquité pour réformer la société et a eu un impact considérable sur tous les aspects de la vie dans l’Italie de la Renaissance – et dans l’Europe plus largement – du gouvernement aux arts. Une grande partie de la production artistique de la Renaissance était le produit d’un dialogue fructueux entre artistes et humanistes.
Les humanistes ne croient pas en Dieu . Ils croient qu’il est possible de vivre une vie bonne et épanouissante sans suivre une religion traditionnelle. Ils ne suivent pas non plus un livre saint. Au lieu de cela, les humanistes valorisent des traits comme la raison et s’appuient sur la science pour expliquer la façon dont les choses se passent.
L'humanisme laisse intactes les possibilités de cohabitation entre des hommes différents et qui tiennent à leurs différences, s'ils arrivent à se mettre d'accord sur quelques principes communs.
Elles comprennent notamment le respect, l'acceptation, la considération, l'appréciation, l'écoute attentive, l'ouverture, l'accueil, la bienveillance, l'empathie, l'affection, l'amour et la fraternité.
Les humanistes ont en commun de manifester un appétit de savoir visant l'épanouissement de l'Homme, rendu plus humain par la culture. Ils partagent l'idée, exprimée avec force par Érasme, que l'humanité se dégage peu à peu de l'état de nature, et qu'en conséquence, le milieu humain n'est pas la nature, mais la culture.
L'humanisme moderne, également appelé humanisme naturaliste, humanisme scientifique, humanisme éthique et humanisme démocratique, est défini par l'un de ses principaux partisans, Corliss Lamont, comme « une philosophie naturaliste qui rejette tout surnaturalisme et s'appuie principalement sur la raison et la science, la démocratie et l'humanité ». compassion ." ...
Les humanistes défendent la construction d'une société plus humaine, plus juste, compatissante et démocratique en utilisant une éthique pragmatique basée sur la raison humaine, l'expérience et des connaissances fiables - une éthique qui juge les conséquences des actions humaines en fonction du bien-être de toute vie sur Terre.
Rabelais est donc bien un humaniste. En effet, comme les hommes de ce courant, il croit que l'Homme peut être bon, et que l'Homme doit pouvoir choisir sa propre vie. Il a foi en l'humanité, il la croit capable de faire ce qu'il faut pour être heureuse, trouver le bonheur, et le conserver.