Quels reproches Thésée fait-il à la tyrannie ? La tyrannie est un système politique dans lequel le pouvoir est entre les mains d'un tyran. Son pouvoir est d'origine humaine. Thésée dénonce l'arbitraire en justice et l'absence d'égalité : « les lois ne sont pas les mêmes pour tous », « l'égalité n'existe plus ».
L'un des reproches les plus fréquents des adversaires de la démocratie se porte sur l'incompétence supposée du peuple. La masse, peu éduquée, est ignorante et de ce fait incapable de prendre les bonnes décisions.
En effet, si la démocratie est pour l'envoyé de Thèbes dangereuse, c'est autant parce qu'elle met la cité à la merci de bons orateurs que parce qu'elle permet à des personnes sans instruction et sans connaissances de décider du sort de tous.
Les limites de la démocratie athénienne
La plus grande critique qui peut être faite du système athénien, c'est que seuls les citoyens participaient aux débats et aux votes de l'assemblée. Dans les faits, seulement 10% de la population possédait le pouvoir.
[3] héraut thébain : messager de la cité de Thèbes. Rivale d'Athènes, Thèbes est gouvernée par un tyran. (dictateur dont le pouvoir obtenu par un coup de force est souvent sans limites légales.)
Le partage de la citoyenneté
Pour les Athéniens, la démocratie ne se limite pas à l'élection de représentants mais implique un exercice effectif du pouvoir par tous les citoyens. C'est ce "partage" à parts égales du pouvoir du demos que garantit le principe d'isonomie.
D'après Thésée la démocratie garantit aux citoyens la liberté (« elle est libre ») car elle est gouvernée par les citoyens eux-mêmes (« son peuple la gouverne ») (souveraineté populaire). La démocratie garantit également l'égalité face à la loi.
Mais la démocratie athénienne est loin d'être parfaite : les femmes et les esclaves, par exemple, ne sont pas considérés comme des citoyens et ne peuvent donc pas voter ni être tirés au sort.
Les citoyens, réunis dans l'Ecclésia concentre, en effet, l'essentiel des pouvoirs. Mais la démocratie athénienne reste incomplète car tous tous les habitants de la cité ne sont pas citoyens et le pouvoir demeure souvent entre les mains des mêmes individus (ex. : Périclès).
Il fait partie de la dynastie des Labdacides, les rois légendaires de la ville de Thèbes. Fils de Laïos et de Jocaste, Œdipe est principalement connu pour avoir résolu l'énigme du sphinx et pour s'être rendu involontairement coupable de parricide et d'inceste.
La légende la plus célèbre de Thésée est son combat et sa victoire contre le Minotaure, mi-homme mi-taureau.
La tragédie raconte la guerre des Sept Chefs, expédition qui trouve son origine dans la lutte qui oppose Étéocle et Polynice, les frères d'Antigone, après la mort de leur père, Œdipe, pour la possession du royaume de Thèbes. Polynice arrive avec une armée argienne pour reprendre le trône à son frère Étéocle.
Réponse: Les Pisitradides et la fin de la Tyrannie. A sa mort en 527-528 pisistrate laisse le pouvoir à ses deux fils hippias et Hipparque. Ces deux frères exercent la tyrannie conjointement et poursuivent la politique de leur père.
Seuls les femmes et les hommes athéniens peuvent voter. Les étrangers sont exclus de la vie démocratique.
Le statut de citoyen était réservé à une minorité, puisque les femmes, les mineurs, les esclaves et les métèques, c'est à dire les étrangers, en étaient exclus. Au total, il y avait un peu plus de 40 000 citoyens sur plus de 400 000 habitants !
Le citoyen athénien avait le droit de voter et d'être élu mais il avait le devoir de faire la guerre et de payer les impôts. Par ailleurs, les riches devaient financer les liturgies et les pauvres devaient être aidés financièrement pour pouvoir participer à la vie de la cité.
À la fin du Ve siècle avant J. -C., la démocratie athénienne subit une profonde crise : Sparte, inquiet de l'impérialisme athénien qui s'exerce au sein de la ligue de Délos, entre en guerre contre Athènes, il s'agit de la guerre du Péloponnèse (431 - 404 avant J. -C.).
Considéré comme le père de la démocratie, Périclès ouvre la vie politique à tous les citoyens athéniens.
-G. Aristocrate, il fut victime de la révolution qui amena les démocrates au pouvoir et l'obligea à s'exiler. Son œuvre est pleine de la haine et de la colère d'un noble ruiné contre ceux qu'il appelle les «mauvais » et les «lâches » et qui ne sont autres que ses adversaire politiques.
322 av. J. -C. La réforme de la Constitution d'Athènes imposée par le général macédonien Antipatros, qui réserve la citoyenneté aux plus riches et prive de ce fait plus de la moitié des citoyens de leurs droits civiques, signe la fin de la démocratie athénienne, dont les institutions sont abolies.
La loi de Périclès décrète qu'il faut désormais être fils de père citoyen, mais également de mère fille de citoyen (les femmes ne pouvant prétendre à la citoyenneté). Le nombre de citoyens athéniens diminue donc de 42 000 à environ 14 000 sur 380 000 habitants à Athènes et sa région, l'Attique.
Les institutions démocratiques athéniennes. Contrairement à notre démocratie représentative, le régime politique athénien est une démocratie directe, c'est-à-dire que les citoyens peuvent participer directement aux décisions d'ordre public.
Périclès, grâce à l'estime qu'il inspirait, à son intelligence et à son évidente intégrité, avait acquis une autorité qui lui permettait de contenir le peuple tout en respectant sa liberté.