Dans les faits au Maroc le terme de Chleuh ou Chellaha (sing. Chelh) désigne toutes les populations berbérophones en général que ce soit dans le Rif, le Sous ou encore le Tafilalet. C'est toujours le cas aujourd'hui.
Étymologie. De Chleuh, un peuple amazighe du sud marocain. Lors de la Première Guerre mondiale, le mot apparait avec le sens de « soldat des troupes territoriales » dans l'argot des soldats combattant au Maroc. (1936) Avec le sens de « frontalier parlant une langue autre que le français : comtois ou alsacien ».
Un groupement de six tribus d'origine sanhaja, établies à l'ouest du bloc berbérophone zénète, se revendique rifain bien qu'elles soient majoritairement arabophones.
schleu, schleue
Péjoratif et vieilli. Terme injurieux qui servait à désigner un Allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.
Chleuh est un terme argotique notamment employé en France, autour de la Seconde Guerre mondiale, détournement du nom d'un peuple berbère du Maroc, les Chleuhs, pour désigner de manière péjorative les Allemands dont l'efficacité sur le champ de bataille était semblable à celle des Berbères qui composaient l'essentiel de ...
dérivé de allemand , avec le suffixe -boche ; la déformation de altdeutsch (« vieux allemand ») selon une enquête et un article de L'Est républicain datant de 1914 ; altdeutsch était entendu par les Français comme Alldoche devenu Alboche.
Les Chleuhs (chleuh : ⵉⵛⵍⵃⵉⵢⵏ, translitt. : Ichelḥiyen) sont un groupe ethnique berbère de langue chleuhe, variante du berbère, et majoritairement de confession musulmane sunnite qui représentent 55% des berbères marocains (8 à 10 millions de personnes) et vivant surtout dans le centre et le sud du Maroc.
Boche est un terme péjoratif pour désigner un soldat allemand ou une personne d'origine allemande, mot qui a été utilisé pendant la guerre franco-prussienne de 1870 puis plus largement par les Français, les Belges et les Luxembourgeois de la Première Guerre mondiale jusque bien après la Seconde Guerre mondiale.
Les Chleuhs “Ichelḥiyen” en berbère, sont situés dans les régions du Haut Atlas, Anti-Atlas et la vallée du Souss, jusqu'à Guelmim aux portes du Sahara. Installée dans la région de Sidi Kacem il y a la tribu berbère Banu Hilal, dans le Gharb et au sud-est de Fès.
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
De nos jours, la majorité des Berbères sont musulmans sunnites, mais on retrouve aussi des Berbères ibadites (dans le Djebel Nefoussa et à Zwara en Libye, à Djerba en Tunisie, dans le Mzab et à Ouargla en Algérie), juifs et chrétiens.
C'est le cas dans le Rif, au Maroc. – Les Zenata sont connus pour être des bédouins berbères, qui se rattachent à l'ancêtre éponyme Butr, célèbres par leur mobilité. Leur territoire s'étend de l'Oriental marocain aux hauts plateaux algériens jusqu'au Mzab, dans le Maghreb central.
On trouve aussi aha en kabyle. Les Chleuhs au Maroc disent aussi oho certains disent ohoy.
Les Français ont pendant longtemps donné des surnoms racistes aux Allemands : boche, chleuh, fritz, frisé, prussien, teuton, etc. L'origine de ces surnoms est diverse : "Boche" est un terme d'argot du 19ème siècle qui était utilisé dans l'expression "tête de boche" (synonyme de "tête de bois" ou "tête dure").
Le tachelhit, ou chleuh (en berbère : ⵜⴰⵛⵍⵃⵉⵜ tacelḥit) est une langue berbère parlée par les Chleuhs au Maroc. Avec 8 à 10 millions de locuteurs, le tachelhit est la plus importante langue berbère du monde, par le nombre de locuteurs et par l'ampleur de son extension.
fridolin
Familier, péjoratif, vieilli. Allemand, en particulier soldat allemand. (Surnom utilisé surtout pendant la Seconde Guerre mondiale.)
Tout le monde sait comment les Français surnommaient les Allemands pendant la Première Guerre mondiale : les Boches. Mais ils en avaient autant pour nous. Outre-Rhin, le terme péjoratif équivalent était « Calmüser », qu'on serait bien en peine de traduire, le mot semblant être un dérivé de patois régionaux.
Le casque à pointe (en allemand : Pickelhaube) est un modèle de casque militaire utilisé par les armées prussiennes, puis allemandes au XIX e siècle et au début du XX e siècle. Sa pointe devait protéger les fantassins des coups de sabre de la cavalerie.
C'est pourquoi les Berbères se désignent eux-mêmes par le terme Imazighen (au pluriel); au singulier, c'est le terme Amazigh qui est employé. Le mot tamazight désigne leur langue (berbère), mais on écrit aussi «langue amazighe»; le mot Tamazgha désigne le territoire auquel ils appartiennent (la Berbérie).
Les Amazighs (« hommes libres », terme sous lequel se désignent les Berbères) sont les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord. Ils occupent depuis des millénaires un vaste territoire qui s'étend des côtes atlantiques du Maroc jusqu'à l'oasis de Siwa en Égypte.
ⵣ, appelé yaz, est une lettre de l'alphabet amazigh, le tifinagh. Elle représente la consonne fricative alvéolaire voisée /z/. Cette lettre est conservée à l'origine comme symboles des régions de racine amazigh des îles Canaries jusqu'en Égypte.
Dites-lui « Hemlegh-kem », qui est la traduction de « Je t'aime » en berbère kabyle, lorsqu'on s'adresse à une femme, et « Hemlegh-k hemlegh-k », lorsqu'il s'agit d'un homme. Si vous êtes en couple avec une femme Amazighe, de la wilaya de Béjaïa, n'hésitez pas à abuser de ces expressions amoureuses.
21aghroum - aġrum - (u-, pl. igrman, i-) : pain.
"Merci" en kabyle est généralement traduit par "tannemirt". Mais ce mot peut aussi s'écrire "thanemirth". Par exemple, si vous avez un Monsieur Ameziane en face de vous, vous lui direz: "Tanemmirt i Mass Ameziane."