Si l'être, au sens absolu, renvoie à une permanence, à une stabilité dans le temps, le devenir désigne un changement évolutif de ce qui n'est tantôt pas puis l'est par une modification de ses attributs. La réflexion sur le devenir s'impose pour toute réflexion dirigée sur le monde réel.
Le verbe être est comme un signe égal entre le sujet et l'attribut,la qualité qui est attribuée au sujet : Je suis fort. Devenir indique une transformation d'un état a vers un état b. Il est vrai que, en ajoutant "plus tard", vos deux propositions semblent avoir le même sens mais : Plus tard, je serai professeur.
En effet, pour Héraclite, « ce qui existe, ce n'est pas l'être mais le devenir : Il n'y a de réel que le changement. »23(*) Cette affirmation qui se situe au sommet de toute la réflexion de Héraclite sur le devenir, nous livre la clé d'interprétation de sa pensée.
1. Tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature : Les êtres vivants. 2. Personne, individu : La mort d'un être cher.
L'être en puissance devient l'être en acte ; le devenir est le passage de la puissance à l'acte ou mouvement. Il suffit de distinguer le devenir en un instant ou mouvement intemporel du fieri développé en mouvement selon l'avant et l'après pour avoir le temps, l'histoire.
Il pose la question: «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?» Non pas «pourquoi ceci plutôt que cela», mais «pourquoi quelque chose?»
I. En général, on considère que la question de l'être relève de « l'ontologie ». L'ontologie, c'est cette branche de la philosophie qui fut explicitement articulée pour la première fois chez Aristote.
Êtres humains. Un être humain est un être vivant membre de l'espèce humaine. Il se différencie des autres espèces par son mode de déplacement bipède, son langage articulé, ses mains préhensiles et son intelligence développée.
Puisque le mot « homme » désigne le mâle, dit-elle, les adjectifs « humain » et « humaine », qui en dérivent, ont subi le même détournement, de sorte que les sciences humaines, par exemple, sont des sciences du mâle.
-C.) « L'Être est, et le Non-Être n'est pas ». Telle est la formule à laquelle on réduit souvent la pensée de Parménide, comme un slogan qu'on répète pour en admirer l'insondable sagesse et la grande profondeur... ou pour s'en moquer, tant elle peut ressembler à une tautologie, un truisme ou une lapalissade !
De même, pour Marx, la réalité complète de l'individu n'est que son expansion hors de soi, la société. Pour Hegel, la pensée est l'unité où s'absorbent toutes les existences relatives, de telle sorte que l'être existe uniquement pour la pensée, et celle-ci, à son tour, implique l'être.
notion que Hegel appelle « devenir » et qui conduit elle-même à une autre : la « qualité ». d'être, tout en n'appartenant pas, ipso facto, aux autres formes d'être, c'est être déterminé, qualifié, talifié.
-C., Héraclite soutient que tout est en perpétuel changement. Il s'oppose à l'idée de permanence, d'essence et d'identité. Il affirme le changement absolu : malgré les apparences, rien ne demeure identique mais tout se défait et se fait constamment.
changer, évoluer, se faire, se transformer.
DEVENIR, nom
Mouvement de transformation, évolution.
Figures de proue du présocratisme, ils considéraient, tous deux, l'être comme l'essence de Tout. Mais quand Parménide insistait sur son unité et son immuabilité, Héraclite ne voyait, lui, que multiplicité et mouvement, affirmant que " rien dans le monde entier ne demeure identique à soi-même ".
Autonomie et vulnérabilité L'idéal humain auquel renvoie la morale sociale est celui de l'autonomie, celle de l'individu responsable et autosuffisant – autonomie vient de auto (soi-même) et nomos (la loi) et signifie littéralement : être capable de se donner à soi-même ses propres lois.
Qu'il se questionne ou non, l'homme cherche à procréer, travaille à la protection et l'éducation de sa descendance, veut se sentir utile, cherche à repousser la souffrance et la mort, et à accéder à une existence supérieure (sociale ou religieuse).
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
Il y a donc 4 dimensions de l'individu : Physique - Emotionnelle - Intellectuelle - Spirituelle.
A TeenSTAR, on choisit de regarder l'être humain dans ses 5 grandes dimensions : la dimension physique (le corps) la dimension affective (les 5 sens, les émotions et sentiments) la dimension intellectuelle (la faculté de compréhension, la mémoire, le raisonnement, la volonté et la capacité de faire des choix etc.)
Rappelons tout d'abord que l'Homme est lui-même un animal, et qu'il ne possède aucune différence radicale avec d'autres espèces. D'autres animaux sont bipèdes, d'autres ont des cerveaux de taille importante, et les autres primates utilisent comme nous leurs mains avec des pouces opposables.
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.
« Puis-je savoir qui je suis ? » La conscience est propre à l'homme ; c'est le savoir immédiat, ou réfléchi, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous. En ce sens, elle fait de l'homme un sujet capable de dire « Je ».
Pour Descartes, la conscience de soi est la certitude première, elle permet d'assurer que l'homme existe. « Par le mot penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes. »