Une maladie peut être considérée comme professionnelle lorsqu'elle est contractée du fait de votre travail (par exemple, cancer lié à la manipulation de matériaux comme l'amiante). La maladie peut être d'origine professionnelle qu'elle figure ou non au tableau des maladies professionnelles .
Ainsi, selon les cas, et sous réserve de remplir les conditions, le salarié victime d'une maladie professionnelle peut percevoir : Des indemnités journalières (IJ) Une indemnité temporaire d'inaptitude. Une rente d'incapacité temporaire.
Les rentes d'incapacité permanente sont versées chaque trimestre lorsque le taux d'incapacité permanente est compris entre 10 et 50 %, ou chaque mois lorsque le taux d'incapacité est supérieur ou égal à 50 %.
En cas d'incapacité permanente à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle, vous avez droit à une retraite à taux plein à 60 ans quel que soit votre nombre de trimestres d'assurance retraite.
Les troubles musculo-squelettiques représentent de loin la première cause de maladies professionnelles indemnisées.
Pour un employeur, la reconnaissance d'une maladie professionnelle entraîne une hausse de l'assurance AT / MP, ou cotisation AT / MP (accident du travail, maladie professionnelle). Il en résulte une augmentation des charges sociales pouvant potentiellement affecter les finances de l'entreprise.
La CPAM ou la MSA accuse réception de votre déclaration de maladie professionnelle. Elle se charge ensuite d'étudier votre dossier et de se prononcer sur le caractère professionnel ou non de votre maladie. La CPAM ou la MSA dispose d'un délai de 120 jours pour se prononcer.
Que votre maladie professionnelle entraîne ou n'entraîne pas d'incapacité définitive, vous avez droit à une indemnisation sous forme d' indemnités journalières pour compenser la perte de salaire : 60% du salaire journalier de base du 1er au 28e jour d'arrêt de travail. Puis 80% à partir du 29e jour d'arrêt.
La rente d'incapacité permanente partielle (IPP) est versée par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Suite à votre accident de travail ou en cas de maladie professionnelle, vous pouvez être convoqué par le service médical de votre caisse d'assurance maladie, pour y être examiné par un médecin-conseil.
L'employeur peut contester la décision de reconnaissance de la maladie professionnelle par le comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP). Cependant, cette contestation n'aura aucun effet sur la décision de reconnaissance de la maladie professionnelle à votre égard.
Le versement des indemnités journalières maladie n'est pas cumulable avec les allocations chômage. Durant toute la durée de versement des IJ maladie, le Pôle emploi suspend son indemnisation. Toutefois, les droits à l'allocation chômage sont reportés d'autant de jours.
Un taux d'incapacité prévisionnelle peut vous être accordé si vous répondez aux 2 conditions suivantes : La reconnaissance du caractère professionnel de la maladie ne peut pas se faire en se référant aux tableaux des maladies professionnelles. Et votre maladie entraîne une IPP d'au moins 25 %
Quelles sont les maladies invalidantes ? Maladies cardiovasculaires, diabète, insuffisance rénale chronique, hépatites, cancers, maladies respiratoires, sclérose en plaques, maladies de l'appareil digestif, VIH…
Le médecin expert, ou le comité, informe immédiatement le malade ou la victime, des lieu, date et heure de l'examen. Dans le cas où l'expertise est confiée à un seul médecin expert, celui-ci doit aviser le médecin traitant et le médecin conseil qui peuvent assister à l'expertise.
Les trois pathologies les plus fréquentes sont les troubles musculo-squelettiques (78%), les affections dues à l'amiante (15%) et les cancers (4%).
Une affection peut être reconnue comme maladie professionnelle si elle figure sur l'un des tableaux annexés au Code de la Sécurité sociale. L'intéressé doit prouver son exposition au risque. Auquel cas, toute affection répondant aux conditions du tableau est présumée d'origine professionnelle.
Le refus de reconnaissance d'une maladie professionnelle par la CPAM peut prendre trois aspects : Un refus administratif : le patient peut recourir au Tribunal des Affaires de la Sécurité sociale. Un refus médical : le patient peut demander une expertise médicale.
1— En France, la première cause de maladies professionnelles enregistrées par la Caisse nationale d'assurance maladie sont les troubles musculo-squelettiques. C'est 87 % des maladies professionnelles reconnues par le régime général.
La différence fondamentale entre invalidité et incapacité dépend de la cause : l'incapacité est d'origine professionnelle, l'invalidité est d'origine non professionnelle.
Une maladie peut être considérée comme professionnelle lorsqu'elle est contractée du fait de votre travail (par exemple, cancer lié à la manipulation de matériaux comme l'amiante). La maladie peut être d'origine professionnelle qu'elle figure ou non au tableau des maladies professionnelles .
Le médecin conseil rédige un dossier détaillé et fixe un taux d'incapacité permanente. Ce taux doit tenir compte de la nature des séquelles physiques du patient, de son état général, de son âge et de ses aptitudes et qualifications professionnelles.
Le taux d'incapacité reconnu doit être d'au moins 66% par le médecin conseil de la sécurité sociale. Le demandeur doit justifier d'au moins 12 mois d'immatriculation à la sécurité sociale à compter de l'arrêt de travail ou de la constatation de l'invalidité par le médecin conseil.