À la différence du clochard, le S.D.F. se rattache plus ou moins directement à une problématique de logement. Le clochard était considéré comme un marginal, un original, ou un inadapté.
D'après l'étude menée par l'INSEE, en France 24% des adultes sans-abris sont des actifs occupés. Ils occupent majoritairement des emplois précaires qui offrent de faibles rémunérations et peu de protections. 22 % déclarent ne pas avoir de contrat de travail et 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers.
Être SDF concerne plus la précarité de l'occupation d'un logement (passer sans cesse d'un hébergement à un autre) que le critère du logement. Par contraste, une personne sans-abri est quelqu'un qui n'a pas de toit, qui n'est pas protégée du monde extérieur : c'est une personne qui dort dans la rue (3).
Les causes qui conduisent à devenir sans-domicile peuvent être entremêlées, des difficultés d'emploi se cumulant et agissant sur les ruptures familiales ou de santé, ce qui peut rendre d'ailleurs plus difficile de sortir du cercle vicieux de cette situation.
En France, le sigle SDF (sans domicile fixe) reste le plus utilisé depuis son apparition au cours du XIXe siècle. Il regroupe les significations de sans-logis, sans-abri, clochard, vagabond, mendiant...
Les personnes sans-abri dorment dans la rue ; par conséquent, leur nombre exact est difficile à connaître. Ils ne représentent qu'une partie des 300 000 SDF qui, eux, peuvent dormir dans des lieux d'accueil ou des bidonvilles.
De nombreux sans-abris travaillent, gagnent de l'argent et passent tout de même la nuit dans des caisses en carton. Il y a ceux qui ont choisi ce style de vie "libre" pour se purger des pêchés du passé. Ces personnes se différencient de leurs "collègues" qui bénéficient d'appartements ou de maisons en location.
Quand on est sans domicile, les gestes les plus simples, comme se laver et nettoyer ses vêtements, peuvent devenir très complexes. Les bains-douches municipaux mettent gratuitement à votre disposition des cabines individuelles, mais vous devez apporter votre nécessaire de toilette. >
La forte promiscuité, les risques de violences ou de vols, le refus d'être considéré comme en situation de détresse, la crainte d'être séparé d'un animal de compagnie sont autant de raisons qui poussent certains sans-abri à refuser les aides des associations.
« Ouest-France » vous répond. À la rue ou en hébergement d'urgence, le nombre de personnes sans domicile fixe (SDF) dépasse, à ce jour, les 300 000 parmi 4,1 millions de Français mal logés.
"Vous allez demander à la personne comment elle va et si elle a besoin d'aide ! Elle dort peut-être, et n'a pas du tout envie d'être réveillée". "Aller parler, ça suffit souvent", conseille J.S. "Echanger, discuter, c'est la base.
Signalement 115
Pour les signalement hors Paris, nous vous remercions de composer le 115, numéro national gratuit dont la gestion est départementalisée. Avant tout signalement, nous vous recommandons : d'entrer en contact avec la personne afin de savoir si elle va bien, et souhaite que vous appeliez le 115 pour elle.
En ce sens, cela peut effectivement arriver à tout le monde d'être ponctuellement sans logement, mais nous ne disposons pas tous des mêmes ressources (sociales, économiques, psychologiques…)
Le problème des SDF est un problème d'emploi. Pauvreté et errance sont également des problèmes de structure familiale et de migration. Sur le papier, il n'y a pas, a priori, de lien mécanique entre crise et nombre de sans-abri.
Le décalage hommes-femmes parmi les sans-domicile tient aussi aux conditions de perte du logement. Le chômage, leur passage par la prison ou par l'hôpital sont les causes généralement avancées par les hommes.
Pour aider ces personnes en situation d'extrême précarité, de nombreux dispositifs d'urgence existent : hébergement en hôtel, distribution de nourriture ou de vêtements… « On ne sort pas de la rue grâce à un simple hébergement d'urgence, explique pourtant Manuel Domergue, directeur d'études de la Fondation Abbé Pierre.
Plus d'un sans-domicile sur dix ne remplit pas les conditions d'éligibilité aux prestations sociales, comme la nécessité d'une stabilité de résidence sur le territoire français depuis au moins trois mois, mais aussi certains critères d'âge, pour le RSA par exemple.
Si vous devez dormir dans la rue la nuit, installez-vous dans un endroit où d'autres sans-abris passent la nuit. Vous serez bien moins suspect et la police laisse probablement dormir les SDF tranquilles à cet endroit. Méfiez-vous tout de même des autres sans-abris qui essayeraient de vous intimider ou de vous voler.
Les SDF sont des personnes privées de logement personnel, dormant dans un endroit non prévu pour l'habitation (rue, jardin public, gare, etc.), ou bien hébergées en urgence, ou pour une durée plus longue, par une association ou un organisme d'aide.
Il y a plusieurs solutions d'hébergement. Si une place est disponible, vous serez dirigé vers des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). D'autres possibilités existent à terme : studios d'insertion, résidences sociales, maisons relais, appartements de coordination thérapeutique (ACT).
Les sans-abri peuvent être confrontés à une espérance de vie réduite, des problèmes de santé, des discriminations, de l'isolement et des difficultés d'accès aux prestations et services publics de base.
Le salaire mensuel chez Foyer Notre Dame Des Sans Abris est compris entre environ 1 536 € par mois pour le poste "Maître de Maison (H/F)" et 2 264 € par mois pour le poste "Chargé de Réseau (H/F)".
Vous pouvez percevoir le RSA ou à la prime d'activité si vous êtes sans domicile fixe et vivez de façon permanente en France. Vous devez alors vous faire domicilier auprès d'un CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale ou d'un organisme agréé.
À Paris : 83 % des SDF sont d'hommes et 17 % des femmes.
Inde. Il y avait 1 770 000 personnes sans-abri en Inde en 2011 ; l'Uttar Pradesh comptait la plus forte proportion de sans-abri du pays, suivis du Maharashtra et du Rajasthan.