Les légataires reçoivent un legs déterminé, à savoir un objet ou une somme d'argent et n'ont aucune responsabilité dans la succession; les héritiers délivrent les legs aux légataires. Ainsi, par testament, le fils peut être renvoyé à sa réserve et la quotité disponible attribuée aux petits-enfants, par parts égales.
Quelle est la différence entre legs et héritage? Le bénéficiaire d'un legs ne fait pas partie de la communauté héréditaire ; il peut simplement prétendre à la remise du legs. Au contraire d'un héritier, il n'est pas responsable des dettes du défunt.
Les droits du légataire universel
Le légataire universel ne recueille pas toujours la succession dans son intégralité. En effet, il peut être tenu de partager avec d'autres légataires, à titre universel ou particulier, et avec des héritiers réservataires (comme des enfants du défunt).
Un "légataire universel" est un héritier auquel le rédacteur d'un testament a conféré la propriété de l'ensemble de ses biens. le légataire particulier qui reçoit en héritage un bien spécifique et identifié de l'auteur du testament. .
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Si le solde est positif au moment du décès, sa répartition sera réglée dans le cadre de la succession. Une fois cette répartition actée avec le notaire, les sommes seront distribuées entre les héritiers. En cas de solde négatif, le règlement du montant dû à la banque devra également se régler avec le notaire.
Le légataire universel est une personne physique ou morale à laquelle le testateur lègue l'intégralité de son patrimoine. Il est donc destiné à hériter de tous ses biens, droits et obligations. Le legs universel doit obligatoirement être prévu par un testament.
Désignation d'un légataire universel
Le légataire universel doit être nommé dans le testament. Il est conseillé d'établir le testament par acte authentique avec un notaire.
Le legs à titre universel est celui par lequel le testateur lègue une quote-part des biens dont la loi lui permet de disposer, telle qu'une moitié, un tiers, ou tous ses immeubles, ou tout son mobilier, ou une quotité fixe de tous ses immeubles ou de tout son mobilier.
On ne peut pas retirer de l'argent sur un compte avant en décès car les sommes d'argent présentes sur un compte bancaires sont en principe comprises dans l'actif de la succession et ainsi soumises au partage entre les différents héritiers et successibles.
La rédaction d'un testament olographe est gratuite. Toutefois, si vous déposez le document chez un notaire, vous devrez payer des frais de garde. Si vous faites établir votre testament devant notaire, vous devrez payer des frais de notaire.
Le légataires particuliers acquittent les droits de mutation par décès à leur charge. Lorsque le legs particulier porte sur une somme d'argent, n'existant pas dans l'actif successoral, son montant doit être déduit de l'actif pour le calcul des droits dus par les héritiers.
Les legs sont soumis aux droits de succession selon le barème applicable, après déduction d'un abattement, qui dépend du lien de parenté entre le testateur et le légataire.
Le legs permet de spécifier les termes de sa succession via la rédaction de dispositions testamentaires. Au sein de ce testament, il est possible de définir ce que vous souhaitez transmettre en respectant la part dédiée à vos héritiers réservataires, si vous en avez.
Le notaire qui a rédigé le testament peut agir comme liquidateur de la succession au décès de la personne, à condition cependant de le faire gratuitement. Moyennant des honoraires, plusieurs professionnels (notaires, avocats, comptables, etc.) offrent aussi des services de liquidateur.
Je soussigné(e) … (nom, prénoms et adresse) déclare instituer légatrice universelle (ou légataire universel) (ou légataires universels), Madame (nom, prénom) et/ou Monsieur (nom, prénoms) à laquelle (ou auquel ou auxquels) je donne l'universalité de mes biens meubles et immeubles que je laisserai lors de mon décès.
Le notaire doit préparer et partager certains documents nécessaires (transfert d'immeuble, par exemple) à la bonne marche du processus, c'est tout. C'est aux héritiers de surveiller le travail du liquidateur.
Après le décès du testateur, dès l'établissement du procès-verbal de dépôt du testament (olographe), le notaire dépositaire de ce testament doit communiquer son contenu aux héritiers non renonçants et aux légataires. Cette communication doit avoir lieu que le testament soit authentique, olographe ou mystique.
Les personnes désignées dans un testament vont recevoir ce qui a été prévu par le défunt. Les règles varient selon le bénéficiaire (conjoint, héritiers réservataires…). Le conjoint peut recevoir jusqu'à la quotité disponible spéciale s'il y a des enfants, ou la totalité en leur absence.
Ce qu'il faut retenir c'est qu'une donation s'effectue de manière immédiate par un donateur, une personne alors qu'un legs sera effectif qu'au décès du testateur.
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession. A l'ouverture de la succession, il est demandé aux héritiers une provision pour frais, estimée à partir d'une évaluation du coût global de la succession.
Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier : Droit sur un bien immobilier accordé à une personne à qui l'on doit de l'argent en garantie du paiement de sa dette. Dans ce cas, vous devez faire établir l'attestation de propriété immobilière.
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.