Une chercheuse du CNRS, qui a co-signé la nouvelle étude scientifique, explique notamment que le cycle de vie du blob "dure environ un mois ou deux". Le blob entre ensuite dans une période dite de "dormance", qui peut durer jusqu'à deux ans.
Il peut vivre plusieurs années au ralenti sous cette forme appelée «sclérote», explique Luca Morino, gestionnaire des collections au Parc zoologique.
Non pas au sens strict du terme, on dit que le blob est immortel biologiquement. Lorsque le blob est placé en dormance régulièrement il régénère. Mais attention le blob peut mourir de froid, de chaud, de dessiccation, peut être dévoré etc... Il est immortel au laboratoire où les conditions sont idéales.
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons. Ses uniques prédateurs seraient les limaces et certains scarabées.
Adepte des vieux tas de bois dans les zones humides, le blob se développe sous les troncs au sol à l'abri de la lumière. Son alimentation se constitue de bactéries et de champignons forestiers dont il raffole. Il est capable d'engloutir un bolet en quelques heures !
Pourquoi n'a-t-il pas envahi la planète? Il n'est pas invasif. À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence.
Quelle odeur a le blob ? Lorsque Physarum polycephalum est en bonne santé, il émet une agréable odeur de fruit exotique proche de la banane plantain.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure.
Dépourvu de jambes, de pattes ou d'ailes, il se déplace pourtant jusqu'à 1 cm/h en étirant sa membrane. Découpez-le en morceaux, le blob cicatrisera en deux minutes ! Il n'a pas 2 types sexuels différents, mais près de 720.
Jeter à la poubelle la partie gauche restée dans les boites de Petri n°1 (partie où sont les papiers qui abritaient les sclérotes) et laver les boites de Petri n°1. Pourquoi transférer le blob dans une nouvelle boite ? Le transfert régulier du blob sur une nouvelle gélose permet d'éviter les contaminations.
Cet organisme indestructible n'est-il pas une menace ? Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Des bactéries et des champignons dans la nature, des flocons d'avoine au laboratoire (voir le tutoriel). Comment mange le blob ? Le blob absorbe sa nourriture par phagocytose, la particule alimentaire est entourée par les pseudopodes du blob et ceux-ci se referment sur la particule.
Le plus grand blob au monde retrouvé dans la nature – 1 kilomètre carré Le blob se développe surtout dans les milieux humides, sur les écorces des arbres, à l'abri de la lumière. Plusieurs blobs de grande taille ont ainsi été découverts dans la nature.
Quand la nourriture vient à manquer, que les conditions ne sont pas top, cette cellule géante va former des spores. C'est pour ça que les gens l'ont longtemps confondue avec un champignon. Chaque noyau du blob devient une spore. Ces spores vont être disséminées par le vent et les animaux.
Le blob est un être plus ou moins informe composé d'une seule cellule. Il possède la caractéristique principale d'être visible à l'œil nu, contrairement à la plupart des cellules. Il est capable de doubler de taille en une journée et il peut atteindre jusqu'à 10 m² de taille.
Avant de lancer toute expérience, il faut réveiller le blob. Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose.
Le blob est aussi capable de résoudre des problèmes complexes, il sait trouver le chemin le plus court entre plusieurs sources de nourriture séparées par des obstacles. Ainsi, des chercheurs ont voulu comparer la capacité du blob à optimiser son réseau veineux avec notre capacité à optimiser des voies de communication.
💡 Attention, le blob aime l'humidité, pas la natation !
Pour bien faire, laissez simplement l'eau pénétrer par capillarité le papier filtre blanc qui sert de support au sclérote. Déposez le sclérote humidifié sur la matrice. Et voilà, votre blob vient d'atterrir !
Quelle est LA substance préférée du blob ? Lorque nous avons testé quel ingrédient préfère le blob, nous avons remarqué qu'il aimait beaucoup le gingembre et l'ail.
De l'eau et de l'avoine en abondance. Les blobs raffolent de ce régime. Ils se projettent vers la nourriture, par l'intermédiaire de petites veines jaunes, s'assoient dessus et finissent par former un tout avec l'avoine.
Le blob, ou « physarum polycephalum », est un organisme unicellulaire. Le corps humain est composé de milliards de cellules, mais le blob n'en a qu'une seule, jaune et gigantesque, organisée autour de plusieurs noyaux. De ce fait, le blob ne possède pas de système nerveux et ne ressent pas la douleur.
En effet, ce groupe de « blob » peut bouger ! Très lentement, à hauteur d'un centimètre par heure, mais tout de même. Ils se déplacent pour chasser des bactéries, des levures, des algues. Sans surprise, ils prolifèrent dans des lieux riches de leurs proies préférées : des matières végétales humides en décomposition.
C'est un être unicellulaire qui n'est pas un animal, ni une plante, ni un champignon. Pourtant, il respire, réfléchit, avance, mange et se reproduit de façon quasi perpétuelle. On le surnomme le « blob » et il intéresse évidemment beaucoup les scientifiques.