A la fin de la nuit on peut faire des rêves de plusieurs dizaines de minutes. On estime qu'une personne rêve, en moyenne, 1 à 2 heures par nuit.
Les rêves se produisent à n'importe quel stade du sommeil.
Lorsqu'on s'endort, qu'on passe d'un sommeil plus léger à un sommeil plus profond (le sommeil lent) et lors des stades de sommeil paradoxal (sommeil à mouvements oculaires rapides (MOR) (consultez la rubrique « Qu'est-ce que le sommeil? »).
"En revanche, les rêves sont plus rares pendant le sommeil lent que pendant le sommeil paradoxal. En effet, c'est pendant le sommeil paradoxal que les rêves sont les plus abondants, les plus riches et les plus imagés", explique le neurologue.
SOMMEIL - Se souvenir de ses rêves, ou pas, serait dû à une zone du cerveau plus réactive aux stimuli extérieurs, que des chercheurs français sont parvenus à identifier.
Rêve et sommeil paradoxal
À raison de 15 à 20 minutes de sommeil paradoxal par cycle et de 4 à 5 cycles par nuit, on estime qu'un individu rêve en moyenne 100 minutes soit 1 heure 40 minutes chaque nuit. Ainsi, une personne de 60 ans a passé environ 5 années de sa vie à rêver et, au total, 20 à dormir !
Le sommeil paradoxal, c'est celui dans lequel logent les rêves dont nous nous souvenons. Mais cette phase essentielle d'un cycle du sommeil ne se réduit pas à cela, loin de là ! Voici quelques clés pour mieux comprendre cette partie de nos nuits…
Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique. Les rêves sont donc un indicateur de sommeil réparateur !
Pour les neuroscientifiques, l'activité onirique permet de digérer les émotions.
Se souvenir de ses rêves ou pas serait dû à une zone du cerveau plus réactive aux stimuli extérieurs, que des chercheurs français sont parvenus à identifier. Ils ont en effet voulu comprendre pourquoi certaines personnes se souviennent de leurs rêves...
En cause : l'incapacité de notre cerveau à supprimer ces émotions négatives au cours de la nuit, suggère une étude publiée dans Nature Communications. Le sommeil est connu pour sa capacité à consolider les apprentissages réalisés précédemment.
Chez les «grands» rêveurs, deux zones du cerveau ont présenté une activité spontanée plus intense: le cortex préfrontal médian et la jonction temporo-pariétale. Le premier participe, explique Perrine Ruby, à «la lecture des états mentaux, nous permettant d'attribuer des pensées et intentions à autrui.
Des chercheurs de l'Inserm estiment que les personnes ne se souvenant jamais de leurs rêves souffrent d'un problème d'encodage des souvenirs après le sommeil paradoxal.
Un aspect clé de ce problème concerne la façon dont le cerveau identifie les visages, qui ont une grande importance sociale. Les neurones appartenant à de petites régions du cortex cérébral, nommées zones faciales, sont dédiés à la reconnaissance des visages.
Clairement, le rêve est associé à une diminution des ondes lentes dans une région pariéto-occipitale du cortex des deux hémisphères pendant le sommeil profond, une variation qui est aussi détectable pendant le sommeil paradoxal (Figure 3).
Rêver de son ex est typiquement un signe de nostalgie. C'est un songe qui perturbe quelque peu le rêveur puisqu'il évoque une intimité partagée avec quelqu'un, mais aussi une ancienne image de soi-même. A travers leurs analyses, les experts interprètent cette nostalgie…
Nos rêves peuvent être le reflet de notre état d'esprit, de nos inquiétudes comme de notre bonheur. Un rêve qui devient récurrent peut permettre à une personne de comprendre une situation qui l'indispose depuis un certain moment.
Les cauchemars des adultes, comme ceux des enfants, peuvent avoir plusieurs causes : des médicaments, la génétique, des maladies neurologiques, des événements traumatisants, des blessures inconscientes, ou un sentiment d'identité menacée, voire de mise en danger réelle.
La principale différence entre “se rappeler” et “se souvenir” est grammaticale: contrairement à “se souvenir”, le verbe “se rappeler” se construit sans préposition.
En général, les cauchemars surviennent après avoir vécu des situations de stress et d'anxiété, qu'elles soient récentes ou anciennes. Mais les émotions fortes ne sont pas les seules à pouvoir engendrer des cauchemars : un repas trop copieux le soir, l'alcool et certains médicaments peuvent avoir le même effet.
«La zone chaude est importante pour la plupart des rêves, mais peut-être en existe-t-il d'autres, un peu particuliers, qui activent d'autres régions cérébrales. Il faudra d'autres techniques que l'EEG pour l'élucider.»
Nous voyons, dans nos rêves, des objets, des personnes, des évènemens identiques à ceux de la veille. La croyance à la réalité de ces objets, de ces personnes, de ces évènemens, est aussi absolue que pendant la veille. On ne saurait trop insister sur ce point : la sensation du réel est aussi complète, aussi intense.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Le sommeil profond est davantage présent en début de nuit et jusqu'à 4h du matin. C'est pour cette raison que l'on dit qu'en matière de sommeil, les heures avant minuit « comptent double »(1).