Mais Thésée, vivant, revient. Cette situation insoutenable précipite la fin de ces personnages.
La mort de Phèdre n'est pas une mort impossible à voir, comme celle d'Hippolyte. Elle a pris le poison avant d'arriver sur scène. Cette mort devient pathétique, car elle se fait sous les yeux du spectateur. Après sa mort, Thésée ne parle que de son fils Hippolyte et des hommages qu'il doit lui rendre.
La passion est considérée comme une maladie incurable. La mort est donc le dernier recours de Phèdre. Thésée est également puni de ses excès et condamné à la solitude en perdant sa femme et son fils. Le dénouement de la pièce montre au public les ravages de la passion.
Hippolyte part en exil sur son char le long de la côte de Trézène. Il voit alors sortir de l'écume blanche des flots un monstre à forme de taureau et de serpent qui affole les chevaux. Incontrôlables, ceux-ci s'emballent et traînent Hippolyte sur les rochers où il trouve la mort.
Phèdre est une femme en quête d'absolu, en quête d'innocence. Si elle aime son beau-fils, c'est parce qu'il symbolise cette innocence, cette pureté. C'est un jeune homme qui ne s'intéresse pas aux femmes (au début de la pièce, c'est ce qu'elle croit). Elle rêve d'un amour innocent.
Hippolyte, maudit à tort par son père qui le croit responsable, meurt tué par les Dieux. Phèdre, rongée par les remords, avoue sa faute puis se donne la mort. Cette tragédie classique est selon Racine son plus grand chef-d'œuvre. Écrite en deux ans, elle est inspirée des auteurs antiques comme Euripide.
Hippolyte mourra tué par un monstre marin sortant de l'eau et Phèdre se suicidera. Cette histoire se passe à Trézène, dans la Grèce antique. Cette passion semble si monstrueuse à Phèdre qu'elle préfère se résoudre à mourir, plutôt que d'avouer son amour.
La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite. Cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable. Phèdre s'offre à Hippolyte qui la rejette.
Troublé, Thésée décide d'interroger Œnone, mais on apprend qu'elle s'est suicidée. Bientôt, Théramène vient annoncer la mort d'Hippolyte causée par un monstre marin. Phèdre, qui s'est empoisonnée, paraît pour délivrer toute la vérité à son époux et meurt à ses pieds.
Une déclaration d'amour double
Phèdre a demandé un entretien à Hippolyte afin de plaider pour la protection de ses enfants, ce que son beau-fils lui accorde assez facilement, montrant ainsi sa grandeur d'âme.
Dans le premier vers, Phèdre est encore humaine, elle souffre d'un amour impossible “une ardeur” qu'elle garde secrète “cachée”. Or tout l'enjeu de cette tirade est justement la révélation de cet amour. Dans le deuxième vers, Phèdre est devenue une “proie”, c'est à dire la victime d'une déesse prédatrice.
Le mythe antique de Phèdre s'inscrit dans l'histoire d'une lignée maudite, le monstre, le Minotaure, formant une première tâche. L'amour incestueux de Phèdre constitue un crime et une faute c'est-à-dire une souillure morale, car un tabou social, religieux et moral a été aboli.
A l'exception, je pense, de Pausanias, il faut se re¬ présenter les auditeurs des sophistes dans le Protagoras comme des adolescents. Phèdre a donc, à la date de 432, environ dix-huit ans.
Acte V Hippolyte et Aricie décident de fuir ensemble. Thésée veut interroger Oenone sur la culpabilité d'Hippolyte, mais elle vient de se suicider et a disparu dans les flots. Aricie confirme à Thésée l'innocence d'Hippolyte et l'amour qu'ils se portent.
La présence de Thésée donne ainsi à l'action son unité. Unité de lieu : toute l'histoire se déroule à Trézène.
Louis Mondestin Florvil Hyppolite, connu sous le nom de Florvil Hyppolite, né le 26 mai 1828 à Cap-Haïtien et mort le 24 mars 1896 à Port-au-Prince, est un homme d'État et militaire haïtien qui fut président à vie d'Haïti du 17 octobre 1889 jusqu'à sa mort le 24 mars 1896.
La légende la plus célèbre de Thésée est son combat et sa victoire contre le Minotaure, mi-homme mi-taureau. En dehors d'Athènes, Thésée est surtout connu pour avoir été l'époux malheureux de Phèdre. Il y a très longtemps, en Grèce, il fallait faire très attention avec les dieux.
Parce qu'il a surpris et dénoncé la liaison secrète entre Aphrodite et Arès (ou Vénus et Mars, du côté latin), Hélios est maudit par la déesse de l'amour, qui abat son trait vengeur sur toute la famille.
→ Cet extrait présente la crise la plus douloureuse pour le personnage, celle de la jalousie. Phèdre vient d'apprendre qu'Hippolyte aime Aricie, une jeune princesse, ennemie de son père car elle peut prétendre au trône.
Phèdre et Thésée
Thésée eut un fils avec Hippolyte, mais après la victoire des Athéniens sur les Amazones, il épousa Phèdre. Pendant le mariage de Thésée et de Phèdre, Hippolyte et les Amazones arrivèrent, armées et décidées à se venger de Thésée.
Artémis apparaît lorsqu'on apporte Hippolyte agonisant. Elle révèle la vérité à Thésée et promet à Hippolyte de le venger sur un des favoris d'Aphrodite. Hippolyte meurt après avoir pardonné à son père, qui s'apprête à lui rendre les derniers honneurs.
Sur un point pourtant, Quintus de Smyrne est seul à nous faire connaître une curieuse variante : suivant la version courante, Oenone, d'autant plus désespérée de la mort de Paris qu'elle en est partiellement responsable, puisqu'elle lui a d'abord refusé ses soins, se suicide par pendaison (2).
La mort d'Hippolyte est tragique, car si le monstre le terrasse, c'est à cause des chevaux dont il s'est occupé : "Traîné par les chevaux que sa main a nourris." Son destin était scellé. Il faut rappeler que le prénom Hippolyte est lié aux chevaux, car "hippos" signifie cheval en grec.
Phèdre est une tragédie classique de Racine jouée pour la première fois le 1er janvier 1677. Elle appartient au mouvement du classicisme.