La plupart des satellites sont à moins de 2000 kilomètres d'altitude : c'est ce qu'on appelle l'
Par conséquent, il existe un lien direct entre la distance à la Terre et la vitesse orbitale du satellite. A une distance de 36 000 km, le temps de parcours de l'orbite est de 24 heures, ce qui correspond au temps que prend la Terre pour tourner sur elle-même.
Les satellites géostationnaires sont placés très haut, à 35 786 km, à une vitesse qui est exactement celle de la rotation de la Terre. Ils sont situés au-dessus de l'équateur. C'est pour cela que les bases de lancement en sont proches, comme Kourou, en Guyane, pour la France.
Ces satellites géostationnaires ont une altitude d'environ 36 000 kilomètres et se déplacent à une vitesse qui correspond à celle de la Terre, donnant ainsi l'impression qu'ils sont stationnaires.
L'orbite terrestre basse ou OTB (LEO en anglais, pour low earth orbit) est une zone de l'orbite terrestre allant jusqu'à 2 000 kilomètres d'altitude, située entre l'atmosphère et la ceinture de Van Allen.
Pour rester en orbite, un satellite doit avoir une très grande vitesse, qui dépend de sa hauteur. Pour une orbite circulaire à 300 km au-dessus de la surface de la Terre, il faut par exemple une vitesse de 7,8 km/s (28 000 km/h).
La vitesse de satellisation est de 8 Km/s à 200km et 6,9 à 2000 km . Le vrai problème pour la mise en orbite n'est pas de monter, mais de donner à la charge utile la vitesse voulue. Il n'est pas plus facile de placer un satellite sur une orbite éloignée que sur une orbite proche, puisqu'il lui faut moins de vitesse.
L'orbite des satellites morts
Un satellite en orbite géostationnaire se situe à 36.000 km au-dessus de nos têtes. Pour espérer le renvoyer dans "l'incinérateur atmosphérique" lorsqu'il arrive en fin de vie, il faudrait garder en réserve des quantités importantes de carburant.
Comme la Lune et les planètes, les satellites artificiels reflètent la lumière du Soleil. À l'aube ou au crépuscule, ces objets spatiaux sont visibles à l'œil nu, apparaissant sous forme de points lumineux dans le ciel.
En retranchant le rayon terrestre, on obtient l'altitude d'un satellite géostationnaire : environ 36 000 kilomètres. On peut faire le même calcul avec des satellites plus éloignés et on verra que la durée de révolution augmente et atteint 28 jours pour un corps situé à 300 000 kilomètres de la Terre : c'est la Lune !
Nombre de satellites en orbite par pays à l'échelle mondiale 2022. Cette statistique représente le nombre de satellites en orbite dans le monde au 30 avril 2022, par pays opérateur. La Chine avait 541 satellites opérant en orbite à ce moment-là, tandis que le nombre total de satellites en orbite approchait les 5.465.
Un récepteur GNSS a besoin d'un minimum de 4 satellites pour être en mesure de calculer sa propre position. Trois satellites vont déterminer la latitude, longitude, et la hauteur. Tandis que le quatrième permet de synchroniser l'horloge interne du récepteur.
Chaque satellite ne mesure que quelques mètres de côté, panneaux solaires compris, et n'émettent pas de lumière propre. S'ils brillent dans le ciel nocturne, c'est à cause du Soleil.
La durée de vie d'un satellite, variable selon le type de mission, peut atteindre quinze ans. Les progrès de l'électronique permettent également de concevoir des microsatellites capables d'effectuer des missions élaborées.
Les débris spatiaux finissent par brûler en grande partie dans l'atmosphère terrestre lors de leur rentrée atmosphérique, mais de 10 % à 40 % de leur masse reste intacte et revient sur la Terre.
Les microsatellites pèsent de 10 à 100 kg. À titre comparatif, on montre la silhouette d'un loup. Cinquième catégorie : nanosatellite, dont le CubeSat, avec une image du CubeSat Ex-Alta 1. Les nanosatellites pèsent de 1 à 10 kg.
Oui, il est possible de voir des satellites artificiels à l'oeil nu. Certains personnes en font même un loisir, et déduisent la trajectoire des satellites de leurs observations.
En tournant très rapidement autour de la Terre, les satellites s'en rapprochent peu à peu. Certains tournent au même rythme que la Terre en 24 heures exactement. De ce fait, ils restent toujours au-dessus du même point de notre planète : on les appelle alors des satellites géostationnaires.
Il existe des manières de faire la différence entre un satellite et une étoile filante. À l'observation, une étoile filante est un phénomène très bref, qui ne dure pas plus de quelques secondes. Un satellite met plus de temps à passer, cela peut lui prendre plusieurs minutes de traverser la voûte céleste.
Il est en fait installé dans un équilibre délicat, attiré à la fois par la Terre et sa gravité et par le vide intersidéral à cause de sa vitesse rapide qui le « pousse » vers l'extérieur de sa courbe.
L'organisme chargé de veiller à ce que les objectifs de chacune de ces missions soient atteints est le Centre européen de contrôle des satellites ou ESOC (European Space Operations Centre). Sis à Darmstadt, en Allemagne, il fait partie de l' Agence spatiale européenne.
Mis en orbite dans la nuit du 3 au 4 juin, les 60 nouveaux satellites Starlink de SpaceX peuvent être observés dans le ciel Un premier passage facilement observable est prévu dans la soirée du 4 juin.
L'actuel détenteur du record du monde absolu de vitesse terrestre est ThrustSSC, une voiture à biturboréacteur qui a atteint 763 035 mph – soit 1 227,985 km/h – sur une mile en octobre 1977. Il s'agit du premier record supersonique puisque le véhicule a franchi le mur du son à Mach 1,016.
La vitesse maximum qu'il est possible d'atteindre dans tout l'univers est celle de la lumière : c'est une limite inscrite dans la physique même de notre cosmos. C'est l'astronome danois Ole Rømer qui réussit à la déterminer en 1676, alors que c'était jusque-là une mesure non infinie.
L'orbite d'un satellite est maintenue en équilibrant deux facteurs : sa vitesse (la vitesse requise pour se déplacer en ligne droite) et l'attraction gravitationnelle de la Terre. L'équilibre des deux forces le maintient sur la même orbite, qui est une ligne circulaire qui tourne autour de la Terre.