Pour mieux vivre, il faut avoir contemplé le monde idéal, parce que c'est dans le monde idéal que se trouvent aussi, au même titre que les vérités des sciences, les valeurs éthiques.
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle la réalité sensible est considérée comme un ensemble d'objets participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est le principe du Bien, englobant les archétypes du Juste, du Bon et du Beau.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
La nature imparfaite de l'homme ne l'empêchera jamais de concevoir un ordre commun meilleur que celui qui règle sa vie, ni de comprendre que c'est grâce à la pensée qu'il pourra l'approcher.
Souvent opposée à la volonté et au sentiment, la pensée est définie par Platon comme un dialogue de la raison avec elle-même. Elle est pour Descartes « tout ce que ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement en nous-mêmes ». Elle est donc un synonyme possible de la conscience.
Les idées sont dans « un lieu au-delà du ciel », « sans couleur et sans forme ». Elles sont au-delà du monde sensible et même du monde divin. L'idéalisme de Platon est donc un réalisme : les idées (essences des scolastiques) existent réellement dans la partie transcendante et immuable du monde.
Le projet philosophique de Platon constitue un système complet de recherche du Vrai, du Beau, du Juste, du Bien. Il est indissociable d'un projet politique. Platon veut que la cité soit gouvernée par les sages. Platon est le fondateur de la métaphysique.
Ensemble des processus par lesquels l'être humain au contact de la réalité matérielle et sociale élabore des concepts, les relie entre eux et acquiert de nouvelles connaissances : La pensée logique. Les démarches de la pensée.
L'Âme selon Aristote. Comme tous les êtres réels, l'être vivant est aussi composé d'une matière et d'une forme. Le corps (sôma), c'est-à-dire la matière de la vie, n'est vivant qu'en puissance. Il ne sera vivant en acte que lorsqu'il sera informé par un principe, à savoir l'âme (psuchè), sa forme.
Or pour Socrate, on ne peut avoir une vertu sans les avoir toutes à la fois. En effet, toutes les vertus ont une même origine : la connaissance du bien et du mal. Un homme ne peut pas être à la fois bon sous l'angle d'une certaine vertu et mauvais sous l'angle d'une autre.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Le projet philosophique de Platon constitue un système complet de recherche du Vrai, du Beau, du Juste, du Bien. Il est indissociable d'un projet politique. Platon veut que la cité soit gouvernée par les sages. Platon est le fondateur de la métaphysique.
Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». À douter de tout – de Dieu, de la liberté, du bien, du mal… – que reste-t-il ? Une seule et unique certitude : Descartes reste l'auteur de ses propres pensées.
En définissant la pensée par la conscience, Descartes n'a pas rétréci, mais au contraire remarquablement étendu le champ de la pensée qui n'est plus limité à l'entendement mais inclut l'ensemble des facultés de l'âme dont la volonté, l'imagination et la sensation.
On distingue quatre modes de pensée : le style Leibnitz, qui est un mode de pensée rationnel, logique et déductif, le style Kant, critique et dans la justification du raisonnement et le style Hegel qui repose sur la dialectique et la synthèse entre plusieurs voies.
La philosophie pratique d'Emmanuel Kant désigne la philosophie édifiée par l'usage de la raison pratique, par contraste avec l'usage de la raison théorique, qui faisait l'objet de la Critique de la raison pure.
La philosophie pythagoricienne se résume en cette formule : tout ce qui existe est un nombre ; l'essence et le principe des choses est le nombre. Pour comprendre le sens de cette formule, en apparence bizarre, il faut se souvenir que les pythagoriciens étaient très versés dans l'étude des mathématiques.
René Descartes est un mathématicien, physicien et philosophe français, né le 31 mars 1596 à La Haye-en-Touraine et mort le 11 février 1650 à Stockholm.
Platon représente en quelque sorte le disciple idéal : il est passé de l'amour de Socrate à l'amour de l'idée de Socrate, puis de là à l'amour des idées.
Ainsi, Platon adopte une stratégie de remplacement et d'absorption de la culture par la philosophie, alors qu'Aristote emploie une approche pragmatique. Cette distinction de points de vue comporte des conséquences que nous vivons encore dans nos débats et discussions sur la culture.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
Aristote est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d'où le surnom de « Stagirite »), en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en -322.
Aristote (384-322 av. J. -C. ) est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité.
La pensée de Nietzsche est donc une pensée de la réalité comme interprétation, reposant sur une thèse sensualiste, tout ceci supposant que toute interprétation n'existe qu'en tant que perspective. À partir de cette thèse perspectiviste, la question qui se pose à Nietzsche (comme elle s'était posée à Protagoras, cf.