L'atmosphère OACI sert à l'étalonnage de tous les altimètres des avions volant dans le monde. - Pression moyenne à 5 500 m d'altitude : 500 hPa. - Pression moyenne à 10 000 m d'altitude : 265 hPa. - Pression moyenne à 20 000 m d'altitude : 55 hPa.
Les systèmes de pressurisation sont conçus pour maintenir la pression de la cabine entre 0,81 et 0,75 atm à l'altitude de croisière. Sur un vol typique, lorsque l'avion monte à 10 000 mètres, l'intérieur de la cabine correspond à une altitude située entre 1 800 et 2 400 mètres.
Les gens sont souvent surpris d'apprendre qu'une soute d'aéronef est pressurisée. L'air conditionné est dispensé depuis la cabine, alors il a tendance à se refroidir avant d'arriver dans les soutes, qui sont aussi moins bien isolées que la cabine.
Parce que c'est l'altitude qui correspond au meilleur compromis entre vitesse et consommation de carburant. A cette hauteur, la densité de l'air est 4 fois plus faible qu'au niveau de la mer. Conséquences : la résistance à l'air diminue d'autant, ce qui autorise l'avion à doubler sa vitesse (environ 1 000 km/h).
En général, l'air neuf pénètre par des orifices de ventilation situés sur la partie supérieure de la cabine (outre les conduites personnalisées situées au-dessus des passagers) et s'échappe par des ouvertures situées au sol.
On se sent fatigué
En effet, la quantité d'oxygène dans un avion est comparable à celle rencontrée à une altitude de 2 000 mètres en montagne. Notre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur, c'est pourquoi on se sent fatigué, voire étourdi.
Pour faciliter l'égalisation des pressions, la trompe d'Eustache (qui fait le lien entre l'arrière du nez et l'oreille moyenne) agit comme un canal d'aération à double sens. Pendant le décollage d'un avion, l'oreille passe d'une pression élevée au sol à une pression faible en altitude.
On peut croire que c'est par raisons de sécurité. Le [L'océan] Pacifique est le plus grand et le plus profond des océans. Si un avion rencontre un problème alors qu'il le survole, les pilotes auront du mal à s'en sortir sans aucun endroit pour atterrir.
La portance devient égale au poids, la poussée devient égale à la traînée et donc en vol en palier, l'avion ne gagne ni ne perd de l'altitude, c'est pour ça que les avions ne tombent pas du ciel. L'avion vole à la même hauteur à vitesse constante, il est en vitesse de croisière.
Normalement, les avions commerciaux volent à une altitude qui oscille entre 17.000 et 40.000 pieds, ce qui correspond à 5.100 et 12.200 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les jets privés peuvent, eux, aller encore plus haut, sans toutefois dépasser le plafond symbolique des 51.000 pieds, soit 15.500 mètres.
En effet, à 11 000 mètres d'altitude la température extérieure est d'environ -60°C alors que dans le train d'atterrissage, elle varie entre -18 et -12°C d'après une étude américaine publiée en 2002.
«Le contenu des valises sera peut-être froid, mais pas gelé. Les liquides dans les valises ne risquent pas de devenir solides. La température ne descendra pas à - 50 degrés, comme à l'extérieur.»
Il y a au moins deux systèmes pneumatiques d'injection d'air dans les avions. L'air est injecté par le haut de l'avion (via des grilles de ventilation et les aérateurs individuels situés au dessus de chaque siège) et est aspiré vers le bas du fuselage.
Pour assurer aux passagers des conditions respiratoires correctes, il est nécessaire de renouveler l'oxygène pendant le vol : l'air prélevé à l'extérieur de l'avion est traité par des compresseurs qui le restituent dans la cabine à une pression plus élevée.
Dans les anciennes unités du Système CGS, la pression atmosphérique normale vaut : 1,013 25 bar ; 1 013,25 mbar ; 1 013 250 baryes .
L'air comprimé désigne l'air dont la pression est supérieure à la pression atmosphérique. Absolument identique à l'air que nous respirons, l'air comprimé est capturé dans un volume inférieur et conservé sous pression. L'air est composé d'azote (78 %), d'oxygène (20-21 %), d'autres gaz et de vapeur d'eau (1-2 %).
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
L'avion s'élance sur la piste pour atteindre les 200 à 250 km/h. C'est la vitesse de décollage dite V1. Au-delà de cette vitesse, un pilote est obligé de décoller quoi qu'il arrive car il ne serait plus possible d'arrêter l'avion dans les limites de sécurité prévues.
37.850 mètres. C'est le record d'altitude absolu pour un avion à réaction classique… et pourtant il a été établi il y a plus de 40 ans. C'est le russe Alexandr Vasilievich Fedotov à bord d'un prototype de l'aéronef intercepteur le MiG-25 qui a atteint cette hauteur le 31 août 1977.
Les zones où le survol est strictement interdit
La Libye, l'Irak, le Yemen, la Syrie et l'Est Ukrainien sont cinq pays qui sont clairement interdites de survol pour les compagnies aériennes. Il existe une règle, un avion de ligne ne doit jamais survoler une zone de conflit armée, du moins en principe.
La réponse se trouve au niveau de la météo. Il y a ce que l'on appelle le Jet-Stream, ou Courant-Jet en français. Ce sont de très forts courants d'air pouvant parfois atteindre les 200 km/h. On en retrouve principalement de 2 types : polaire et subtropical.
En avion, l'atmosphère qui entoure la Terre et dans laquelle l'avion vole, se déplace en même temps que la Terre, donc l'avion n'est absolument pas influencé par la vitesse de rotation de la Terre. Vous suivez toujours ?
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Prévoyez un coussin de voyage, des bouchons d'oreilles, un masque pour les yeux. En cas de jambes lourdes, enfilez des bas de contention. Et surtout, pensez à bien vous hydrater pendant le vol.
La raison est que la pression atmosphérique à l'extérieur de votre oreille diminue lorsque l'avion décolle. Et quand il atterrit, la pression atmosphérique augmente. Concrètement, cela signifie qu'une d ifférence de pression apparait de part et d'autre du tympan, qui se déforme.