La vitesse excessive ou inadaptée demeure la première cause de mortalité sur les routes de France. Elle apparaît dans un accident mortel sur 3.
L'association des sociétés françaises d'autoroutes (ASFA) publie son bilan annuel sur la sécurité. En 2022, les facteurs « alcool, drogues et médicaments » et « somnolence et fatigue » ont été les premières causes d'accidents mortels sur autoroute.
La vitesse excessive ou inadaptée et l'alcool restent les deux premiers facteurs enregistrés par les forces de l'ordre (respectivement pour 28 % et 23 % des présumés responsables).
Les principales causes d'accidents varient légèrement selon les années, mais elles sont généralement classées comme suit : 1° — La vitesse excessive ou inadaptée. 2° — L'alcool et la consommation de stupéfiant. 3° — La fatigue et l'inattention.
Le décès après un accident de voiture est souvent lié à un accident mortel choc frontal. Il a lieu quand un véhicule percute l'avant d'un autre véhicule ou d'un obstacle. Ce type d'accident est proportionnel à la vitesse des véhicules et donc renforcé par une vitesse excessive.
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée.
Plus la vitesse est élevée, plus le choc est violent en cas d'accident et plus les conséquences sont graves. Tout choc frontal au-dessus de 80 km/h entraîne quasi inévitablement la mort ou des séquelles irréversibles pour tout passager, même ceinturé…
La vitesse provoque et aggrave les accidents. Elle les provoque car elle réduit les possibilités de manœuvrer à temps. Elle les aggrave puisque plus on roule vite plus le choc est violent et plus les conséquences sont dramatiques.
Principaux facteurs d'accidents sur les routes françaises
Téléphone au volant, non-respect de la vitesse autorisée ou des distances de sécurité, conduite sous l'emprise de stupéfiants ou l'influence de l'alcool, fatigue, dans 90% des cas, il s'agit de facteurs humains.
L'alcool serait la première cause de mortalité sur les routes.
Les tranches d'âges les plus touchées sont : - les jeunes de 18-24 ans (101 tués par million), - les seniors de 75 ans ou plus (77 tués par million), - les 25-34 ans (61 tués par million).
Les personnes âgées moins impliquées mais...
Selon le bilan 2022 de la Sécurité Routière détaillé dans notre vidéo, ce sont en fait les jeunes conducteurs âgés entre 18 et 24 ans qui sont les plus impliqués dans les accidents de la route.
La quatrième cause de mort, une chance sur 85, est un accident de voiture en tant que conducteur. La troisième cause de mort, une chance sur 28, un infarctus.
Les hommes représentent 62 % des tués piétons, 80 % des tués en EDPm, 87 % des tués à vélo, 94 % des tués en deux-roues motorisé, 73 % des tués en véhicule de tourisme, et 94 % des tués en véhicule utilitaire ou en poids lourd.
Répartition des accidents selon l'âge
Il en va de même pour les personnes âgées au-delà de 65 ans, qui représentent 28 % des tués sur les routes. Cependant, les plus touchés par les accidents de voiture restent les 25-64 ans.
Dans sa dernière étude (2020), l'ONISR liste les principales causes d'accidents mortels selon l'âge des auteurs présumés responsables. Pour les 18/24 ans, les accidents mortels sur la route ont quatre origines principales : excès de vitesse, consommation d'alcool, prise de stupéfiants, non-respect d'une priorité.
De fortes inégalités entre les territoires européens existent. Avec 86 morts recensés pour un million d'habitants, la Roumanie a le taux de mortalité routière le plus élevé parmi les 27 États membres. L'E85, dans l'est du pays, n'est pas étrangère à ce triste chiffre.
Plus la vitesse augmente, et plus les dégâts sont importants car l'objet a accumulé une certaine quantité d'énergie (qui croit avec la vitesse). La voiture est donc une éponge à énergie et cette énergie est évacuée par une déformation du véhicule et qui causera des dégâts matériels et humains (accidents).
Les causes humaines les plus fréquentes : l'alcoolémie et la vitesse sont présentes respectivement dans 31% et 25% des accidents mortels, la fatigue ou la somnolence sont en cause dans près de 8% des accidents mortels. La distraction est aussi un facteur humain d'accident de la route.
L'écrasement du vol 123 de la Japan Airlines, le 12 août 1985, est considéré comme le pire accident aérien de l'histoire impliquant un seul appareil. L'événement, qui fait 520 morts, est d'autant plus tragique qu'il est le résultat d'un problème mécanique connu par l'entreprise.
Le moyen de transport le plus dangereux fut sans conteste la voiture (276 blessés et 2,9 tués par milliard de kilomètres-personnes), suivie du bus (74 blessés et 0,17 tué), du tramway (42 blessés et 0,16 tué) et du train (2,7 blessés et 0,04 tué).
Le théâtre des accidents d'enfants est le plus souvent la maison (48 %) et les lieux publics (39 %) dont la moitié dans les aires de sports et de jeux. Les chutes constituent de loin le mécanisme le plus fréquent (60 %), suivi des coups et collisions (19 %).
« Quand il y a choc entre deux véhicules roulant en sens inverse, les vitesses s'additionnent », rappellent à l'unisson les deux chercheurs. 10 km/h de plus ou de moins, dans ces conditions, ça peut donc faire toute la différence entre un accident grave et un accident mortel.
Et 84 % des responsables présumés d'accidents mortels et 93 % des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident (chiffres 2021) sont des hommes.
En 2023, une dizaine de grands excès de vitesse ont été attrapés par les forces de l'ordre. La palme revient cependant à ce jeune conducteur de Meurthe-et-Moselle. Contrôlé à 222 km/h le 22 octobre, l'homme de 21 ans a pulvérisé la limite des 110 km/h sur une portion de la RN31 entre Muizon et Thillois.