La caractéristique essentielle du syndrome de dépendance consiste en un désir (souvent puissant, parfois compulsif) de boire de l'alcool, de fumer du tabac ou de prendre une autre substance psychoactive (y compris un médicament prescrit) ». Elle est le résultat de changements profonds qui s'opèrent dans le cerveau.
La dépendance peut provoquer chez la personne qui la vit, des comportements d'agressivité, désagréables ou qui ne lui ressemblent pas. Sous l'influence, elle peut dire des choses qu'elle ne pense pas et blesser, voire ruiner les relations avec les membres de son entourage.
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
Qu'est-ce qu'une consommation problématique? Une consommation problématique de substances, aussi reconnue sous le terme «dépendances», peut être définie comme une utilisation continue de substances (illégales ou légales) comme l'alcool, le cannabis, les opioïdes, entre autres.
La prise en charge d'une addiction est obligatoirement multidisciplinaire : elle repose le plus souvent sur l'association d'un traitement médicamenteux, d'une prise en charge psychologique individuelle (psychothérapie cognitivo-comportementale) et d'un accompagnement familial et social.
Faire respecter la loi, en particulier renforcer l'effectivité de l'interdiction de vente aux mineurs de l'alcool, du tabac et des jeux d'argent. Assurer la sécurité au quotidien dans tous les quartiers et réduire l'offre de produits stupéfiants.
Des doses importantes ou une consommation chronique entraînent une grande nervosité, une fatigue intense, ainsi que des problèmes d'équilibre et de coordination, des troubles psychiques (instabilité d'humeur, crises de panique), des pertes de mémoires, des troubles du sommeil.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
Si chacun ne réagit pas de la même façon face aux drogues, cela s'explique notamment par une variabilité génétique. En fait, nos fonctionnements et nos comportements sont régis par des neurotransmetteurs. Leur niveau d'activité peut fluctuer d'une personne à l'autre et encourager une vulnérabilité à l'addiction.
L'anxiété, les problèmes relationnels, les traumatismes du passé et le mal-être ressenti sont souvent à l'origine de ces usages. Ces consommations sont propices à ce qu'une dépendance s'installe et que la situation de l'usager se dégrade.
On parle de dépendance quand le besoin de répéter la consommation vient satisfaire un manque, une envie et se reproduit de plus en plus souvent. Au départ, la consommation plus ou moins occasionnelle se fait "usage", puis se transforme en "abus" quand elle commence à avoir des conséquences négatives.
Le toxicomane occidental de l'époque utilise souvent une gamme de produits précis (notamment héroïne, LSD, cocaïne, champignons hallucinogènes ou haschich, à la recherche d'effets précis, stimulants, psychédéliques ou calmants).
C'est que la liste des raisons pour lesquelles il semble nécessaire de le faire est fournie : la drogue développerait l'immoralité, ferait perdre le goût du travail, ruinerait la santé physique et mentale des personnes, conduirait à la délinquance, causerait l'échec scolaire, détruirait les familles, aggraverait l' ...
Dépendance : Définie dans le DSM IV comme une tolérance accrue, une consommation compulsive, une perte de contrôle et un usage continu malgré des problèmes physiques et psychologiques causés ou exacerbés par la substance.
Le médecin traitant ou le pharmacien sont souvent les premiers interlocuteurs en cas d'addiction. Les psychiatres et les psychologues en cabinet de ville ou présents dans les Centres médico-psychologique (CMP) ou dans les Centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) peuvent aussi être facilement consultés.
Certaines addictions comportementales sont répertoriées dans le DSM-IV : le jeu pathologique qui est classé parmi les troubles des impulsions, l'anorexie et la boulimie qui figurent parmi les troubles des conduites alimentaires.
L'alcoolodépendance est une addiction à l'alcool sous forme de boissons plus ou moins « fortes ». La consommation répétée de boissons alcoolisées peut prendre différentes formes selon le rythme de consommation et la quantité d'alcool ingérée.
Mais cette consommation de masse a aussi entraîné des effets néfastes sur l'homme et sur sa santé (problèmes sanitaires, marginalisation des petits producteurs, dégradations des conditions de travail, chômage dû aux délocalisations, etc.), ainsi que sur l'environnement (pollution, épuisement des ressources naturelles, ...
Modification du regard de l'entourage : La dépendance modifie le regard de l'entourage envers une personne âgée. Les enfants peuvent occuper une place de type parental vis-à-vis de leurs propres parents. Cette inversion des rapports peut réactiver des problématiques œdipiennes très souvent sources de culpabilité.
La dépendance – qualifiée aujourd'hui de perte d'autonomie – se dit de "l'état de la personne qui, nonobstant les soins qu'elle est susceptible de recevoir, a besoin d'être aidée pour l'accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière" (art. 2 de la loi du 24 janvier 1997).