Parce que notre conscience est basée sur nos sentiments, et ceux-ci sont basés sur nos cellules vivantes. Donc la qualité, la profonde nature de la conscience ne pourrait exister que si la machine était exactement la même que l'humain. Avec surtout les mêmes risques de vie et de mort que l'humain.
«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
Elle serait le résultat de processus cognitifs de haut niveau. Sa fonction concernerait le contrôle des activités cérébrales les plus complexes. Elle apparaîtrait progressivement au cours du développement, consécutivement à la maturation des réseaux neuronaux du néocortex.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée. L'inconscient a un rôle important dans la connaissance de soi, et s'en rendre compte nous rend plus lucide.
Trois critères permettent de déterminer la conscience d'un être : les critères comportementaux (1), évolutifs (2) et physiologiques (3).
C'est ce sentiment intime d'une sensibilité personnelle que l'on porte en soi, ainsi que la sensation que nos pensées, nos émotions et nos souvenirs nous appartiennent et qu'on les contrôle.
Dès l'âge de 18 mois, il développe donc une conscience de soi liée à celle d'autrui. C'est le début de la collaboration et de l'apprentissage avec autrui, en d'autres termes des aptitudes à l'enseignement. Ainsi, il y aurait des âges clés dans le développement de la conscience de soi.
Dès 18 mois, l'enfant développe en effet une conscience de soi en concert avec celle d'autrui. Ce développement est l'expression d'une coconscience de soi où l'enfant devient conscient de lui-même dans sa dépendance aux autres, de même qu'en fonction et au travers du regard d'autrui.
Dans le cerveau, il s'agit donc de deux réseaux distribués sur les deux hémisphères." Deux réseaux qui diffusent dans ce qu'on appelle le cortex frontopariétal, zone située à l'arrière supérieur du cerveau. Ainsi équipée, la conscience peut alors s'exprimer.
L'homme prend conscience de lui-même au sens où il s'humanise par le travail. Autrement dit, il lui faut affronter et vaincre la résistance du monde (« tu travailleras à la sueur de ton front » dans la Bible) pour comprendre qui il est, de quoi il est capable et quelle est sa destination.
Avoir bonne conscience, avoir la conscience tranquille, en paix, avoir sa conscience pour soi, n'avoir rien à se reprocher, être sûr d'avoir bien agi.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
L'inconscient, ce qui échappe à notre connaissance. L'inconscient, par définition, échappe à notre conscience. Selon la psychanalyse, les traumatismes de notre petite enfance, les frustrations, assimilables à de micro traumatismes, les pulsions honteuses, ont été refoulées hors du champ de notre conscience.
Où siège donc l'esprit ? De Descartes aux neuroscientifiques modernes, on retrouve régulièrement la même réponse : dans le cerveau.
La conscience permet d'être une personne, de dire « je », de se penser, de rester la même personne au cours du temps.
Jusqu'alors, la psychiatrie n'étudiait que deux états de conscience : la conscience naturelle ou ordinaire – celle des personnes en bonne santé – et la conscience pathologique – celle des personnes souffrant de maladie mentale.
La conscience est un enjeu existentiel et scientifique. Elle constitue un mystère du point de vue de son apparition et de son utilité dans l'évolution. Elle est un défi personnel dans le domaine de la connaissance de soi. Enfin, elle est un enjeu éthique quant à notre comportement vis-à-vis des animaux et d'autrui.
Synonyme : honnêteté, lucidité, moralité, probité, sens moral.
Descartes défend l'idée que l'être humain a une âme, qu'il qualifie de « chose qui pense ». L'âme nous étant donnée et sa caractéristique étant la pensée, la conscience est un fait humain. Ces pensées seraient toujours présentes en nous, même si nous dormons ou si nous les oublions.