Le nouveau record est de 46,0 °C mesurés à Vérargues dans l'Hérault le 28 juin 2019. De nombreuses stations ont mesuré des valeurs exceptionnelles. 45,9 °C ont ainsi été relevés le 28 juin 2019 à Gallargues-le-Montueux dans le Gard.
En conséquence, selon l'évaluation de l'OMM, le record officiel de la température la plus élevée jamais observée à la surface du globe s'établit à 56,7 °C et a été enregistré le 10 juillet 1913 à Greenland Ranch (Vallée de la mort), en Californie, aux États-Unis d'Amérique.
Parmi les phénomènes extrêmes accompagnant le dérèglement climatique, la chaleur humide devient plus fréquente. Une étude publiée en mai 2020 a recensé à deux reprises 35 degrés Tw, le seuil de température humide mortelle pour l'homme.
On a calculé cette température minimale universelle à -273,15 °C, ce qui correspond au 0° de l'échelle Kelvin, qu'on appelle le zéro absolu. Cette température a pu être approchée, mais jamais atteinte1.
Fièvre modérée : de 38,6 à 39,0 °C (si elle dure plus de trois jours, il faut consulter un médecin) Fièvre élevée : de 39,1 à 39,9 °C (si elle dure plus de 24 heures, il faut immédiatement aller chez le médecin !) Fièvre très élevée : de 40,0 à 42,0 °C (il faut immédiatement aller chez le médecin ou aux urgences !)
D'après une étude récente menée sur des jeunes hommes et femmes en pleine santé, la limite de température humide supportable par nos corps serait en fait plus proche des 31 degrés, soit une température extérieure de 31 degrés combinée à un taux d'humidité de 100%, ou de 38 degrés si le taux est de 50%.
Dans l'Hexagone, le record est aujourd'hui détenu par la commune de Verargues (Hérault), avec 46 degrés en 2019. Mais le seuil a déjà été frôlé ou dépassé au Canada et en Inde depuis 2021.
C'est pourquoi il est particulièrement difficile de supporter une chaleur humide. On devient moite, on a la sensation d'étouffer, l'hyperthermie s'installe. Si la température du corps atteint 42°C, c'est la mort.
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
7. Le lieu le plus chaud en Océanie : la ville d'Oodnadatta en Australie avec une température de 50,7° en Janvier 1960.
Dans un communiqué publié ce jeudi, le service européen Copernicus dévoile que l'été 2022 (juin à août) a été le plus chaud jamais enregistré, dépassant de 0,4 °C le record établi en 2021.
Dans ces conditions dantesques, le soufre est liquide à des températures bien plus élevées que 525°C.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.
Le risque d'extinction de l'humanité a été "dangereusement sous-exploré". C'est l'alarmante conclusion d'une étude réalisée par des climatologues et publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 1er août 2022.
La Nouvelle-Zélande sort grande gagnante de ce classement. Cet État insulaire d'Océanie détiendrait en effet le plus grand potentiel pour survivre, grâce à son énergie géothermique et hydroélectrique, ses terres agricoles abondantes et sa faible densité de population humaine.
Boire frais, se protéger du soleil
Des symptômes comme des maux de tête, l'apparition de rougeurs, l'absence de transpiration, la sensation de soif, des étourdissements ou de la confusion doivent vous alerter. Pour éviter ces désagréments, il est recommandé "d'éviter le plein soleil et les lieux où il fait chaud".
Il faut vite éponger sa transpiration
Au lieu de se couvrir de déodorant anti transpirant et de porter des vêtements synthétiques, il est donc conseillé de porter des vêtement amples et légers et d'opter plutôt pour du lin ou du coton, deux textiles qui ont l'avantage de capter l'humidité .
Cela peut être néfaste pour la santé et provoquer une fatigue importante, des malaises et des maux de tête. Si en revanche vous dormez dans une pièce trop froide, votre corps et vos muscles essaient de produire de la chaleur, ce qui empêche votre sommeil d'être réparateur.
#1 La ville de Koweït au Koweït
C'est notamment le cas avec la ville du Koweït considérée comme la ville la plus chaude du monde pour beaucoup de personnes. Les températures avoisinent très régulièrement les 50 degrés Celsius sans jamais vraiment retomber et pouvant aller jusqu'à 52,1 degrés en plein mois de juillet.
Le record officiel de chaleur a été enregistré le 10 juillet 1913 à Furnace Creek, dans la fameuse Vallée de la Mort en Californie. La température de l'air a alors été mesurée à 56,7 °C. L'endroit détient même le record de la plus forte température au sol, avec 93,9 °C mesurés le 15 juillet 1972.
Les records ont été battus dans plusieurs villes – 39,5°C à Saint-Brieuc, 42°C à Nantes ou 42,6°C à Biscarosse, selon Météo France. Le record absolu dans le pays, 46°C, a été atteint le 28 juin 2019 à Vérargues (Sud).
Le record national de la température la plus élevée en France métropolitaine, tous mois confondus, est de 46,0 °C . Il est détenu par Vérargues, le 28 juin 2019 lors de la canicule de juin 2019, c'est la première fois que les 46 °C sont atteints en France.
Ainsi, le seuil de brûlure d'un adulte en bonne santé est de 51°C pour une durée de contact de 1 minute avec une surface en métal nu ou revêtu. Il est de 56°C pour une surface en céramique, verre ou pierre. Le seuil est de 48°C, quel que soit le matériau touché, pour une durée de contact de 10 minutes.
L'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) considère qu'au-delà de 30 °C pour un salarié sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés. Et que le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33 °C présente des dangers.
La région la plus menacée par la montée des eaux est l'Asie, révèle l'étude qui vient de paraître dans Nature Communications. Plus des deux tiers des populations concernées se trouveront en Chine, au Bangladesh, en Inde, au Vietnam, en Indonésie et en Thaïlande.